lundi, décembre 31, 2007

Est-ce moral de travailler pour l’ATI ?

Il y a quelques semaines j’ai reçu une proposition d’embauche de la part de l’ATI. Intrigué, mon père m’appelle de Tunis pour l’informer de la « bonne nouvelle ». Dans un télégramme (notez l’anachronisme du moyen de communication), l’ATI m’invite à rejoindre ses rang m’assurant qu’une bonne place me sera réservée.
Évidemment, j’ai rigolé doucement. D’autres, je le comprendrais bien, se seraient rué sur l’opportunité, mais qu’est ce que cela m’a fait rire !
Comment pourrais-je travailler pour ceux qui agissent contrairement de tous mes principes ? Pourrais je me transformer à mon tour en censeur ? Et même si je ne le devenais pas, pourrais je accepter de faire partie de cet organisme liberticide ?
La question a le mérite de se poser, même si la réponse est pour moi claire et nette.
Est-ce que les gens qui travaillent à l’ATI, ceux qui sont responsables de la censure font cela avec conviction, ou n’ont-ils pas d’autre choix ?
On a toujours le choix.
Si je t’étais pas en France, et condamné à rester en Tunisie, sans emploi, je ne travaillerai pas pour l’ATI, j’aurai préféré me lancer dans la restauration rapide que de cautionner un organisme que j’ai toujours condamné.
En attendant, je travaille pour Orange, cela me rends pas plus heureux, mais au moins (ce n’est plus moral), je touche sans doute, deux fois le salaire du PDG de l’ATI…

lundi, décembre 24, 2007

Un Hadjj scientifique...

Alors que le rituel de la lapidation de Satan avait lieu ce vendredi 21 décembre 2007, les autorités saoudiennes font appel aux nouvelles technologies pour gérer les mouvements de foule lors du Hadj. Le défi est de taille : résorber "le plus gigantesque embouteillage de piétons au monde" selon Newsweek.

Oh mon Dieu ! s'est exclamé l'ingénieur allemand Dirk Serwill quand on lui a présenté sa prochaine mission. Et il est vrai que Dieu n'était pas étranger à ce projet. Serwill fait partie d'une équipe d'ingénieurs allemands embauchés l'année dernière par l'Arabie saoudite pour moderniser l'hajj, le pèlerinage annuel des musulmans, qui a lieu ce mois-ci et qui attire chaque année des milliers de pèlerins dans les villes saintes de La Mecque et de Médine. L'afflux de pèlerins – qui sont passés de 1,5 million en 1996 à près de 4 millions en 2006 – ne va pas sans difficulté et a causé la mort de milliers de musulmans ces dernières années. Selon un des ingénieurs, il s'agit du "plus gigantesque embouteillage de piétons au monde" : des millions de personnes parlant des dizaines de langues différentes venues de centaines de pays se retrouvent en effet sur un espace de 3 km2 carrés.

Le cœur du problème ? Trois anciens piliers situés dans la vallée de Mina symbolisant le diable et que les pèlerins sont censés lapider. Devant son écran vidéo, Serwill observe les milliers de pèlerins présents sur le site et il compare cette scène au cycle essorage d'une machine à laver. "Les gens se poussent et se battent pour atteindre les piliers."
En général, on peut faire entrer trois ou quatre personnes dans 1 m2 ; à La Mecque ils sont dix. "Vous ne trouverez nulle part ailleurs une telle densité de population, sauf peut-être chez les rats", lance Habib Zein Al-Abideen, le vice-ministre saoudien des Affaires municipales et rurales et chef du projet de construction lié au hadj. Les pèlerins sont exposés à des pressions équivalentes à plus d'une tonne – soit le poids d'une petite voiture.

Les ingénieurs ont surtout travaillé à partir de vidéos et de photographies aériennes. A l'aide de logiciels ultrasophistiqués, ils ont numérisé le flot de pèlerins afin de repérer avec précision les endroits où les catastrophes étaient arrivées par le passé. Ils se sont servis des dernières théories sur les mouvements de foule afin de comprendre comment les gens réagissent quand ils cherchent à s'échapper à tout prix – dans les concerts de rock ou les matchs de foot notamment. A partir de ces études, les ingénieurs ont entièrement revu le pèlerinage du hadj en créant un réseau de voies à sens unique, de petites places bien délimitées, de zones de délestage et d'itinéraires de secours en cas d'urgence. Ils ont mis en place une structure très stricte alors que depuis des siècles le pèlerinage est régi par le hasard et le chaos. Ils ont également conçu ce qui pourrait être l'emploi du temps le plus complexe à jamais avoir été mis en place, qui fixe des plages horaires pour 30 000 groupes de 100 pèlerins.

Pour éviter les embouteillages de piétons, Serwill et son équipe ont également participé à la conception du pont Jamarat à quatre niveaux qui a coûté 1 milliard de dollars. Utilisé pour la première fois cette année, le pont est emprunté par 360 000 pèlerins toutes les heures afin de traverser la vallée ; quand il sera achevé, il pourra en admettre 650 000 par heure, afin d'accueillir les quelque 20 millions de pèlerins attendus dans les années à venir.
Les Saoudiens étaient plutôt sceptiques au départ. "Ils n'arrêtaient pas de nous répéter que le pèlerinage avait toujours été chaotique et que c'était comme ça depuis mille ans, raconte Serwill. Ils n'étaient pas convaincus et au début nous avons dû utiliser tous nos talents de persuasion pour les convaincre que c'était indispensable et que cela allait marcher." Les Saoudiens savaient, souligne Serwill, que, si le système échouait, "c'est eux qui seraient jugés responsables et non les consultants européens".

Ce projet s'inscrit dans une volonté de la part du gouvernement saoudien de moderniser le hadj. Des milliers de jeunes Saoudiens armés de GPS ont été dispatchés sur les sites afin de guider les pèlerins des lieux saints aux campements plus éloignés. Cette année, le gouvernement teste une technique d'identification par fréquence radio capable de suivre les pèlerins afin d'améliorer la sécurité et de surveiller les mouvements de foule. Un réseau très dense de caméras permettra aux autorités de surveiller tout ce qui se passe à partir d'un centre de contrôle et de réagir rapidement en cas de problème. Mahomet n'a peut-être pas eu besoin de GPS pour aller de La Mecque à Médine il y a mille quatre cents ans, mais il n'était pas suivi par des millions de personnes.

Zvika Krieger
Newsweek (de Courrier International)

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Comme quoi la religion peut parfois servir la science en lui offrant de beaux problèmes à résoudre :)
Non, le blog n'est pas mort, je m'en suis juste un peu détaché... Ca fait du bien !

mardi, octobre 23, 2007

Sigur Rós - Glósóli

A la fois pour la musique et la beauté de la vidéo.
Enjoy !

samedi, octobre 13, 2007

Un guide ?

Cela ne me ressemble pas tellement, mais bon, Steve Jobs m'avait vraiment trop ému avec ce discourt qu'il a présenté devant l'université de Stanford. Il revient avec émotion sur son parcourt et présente, avec son légendaire sens de la communication, ce qui est pour moi l'un des plus beaux destins de ces dernières décénies...
C'est peut être aussi cela qui me pousse à bosser, de toute façon il en donne l'envie !
Enjoy !

mardi, octobre 09, 2007

Encore des délires...

S'il y avait quelque chose que j'avais compris cette nuit là, c'était que les rapports les plus simples sont souvent les plus complexes.

Unique était alors le sentiment de l'ivresse, de la communion, des retrouvailles. Je m'étais promis de ne pas boire, de demeurer sobre, au moins les premiers jours de Paris. Pari non tenu. Pari perdu. Abstinence improbale et impossible. Sacrilège ramadanesque.

Ce n'est que seul que j'arrive à écrire, dans le silence, la pénombre de la chambre à peine éclairée par une bougie dont les ondulations donnent à la lumière la consistance des vagues, chambre où les murs deviennent rivages et où mon âme erre tel un poisson, non un mollusque, sans corps, malléable, flasque...
Me laissant aller, mon corps disparaît et l'autre ne voit en moi que l'âme. Je ne suis plus moi, mais moi. L'autre que je suis parfois, ivre.
Les phrases s'étaient précipité dans mon esprit, n'arrivant pas à dire ce qui en moi brûlait. Le paysage de la fenêtre, le théâtre qui devant moi se déroulait chaque soir était immuable. Les rues devenaient vertes ou rouges, les habitations d'en face s'assombrissaient de plus en plus, les gens dormaient. Peu à peu le silence régnait dans la ville et autour de moi.
Transporté, j'étais ailleurs.
Trop écrit avait-il dit. Sans doute. Mais n'est ce pas pour moi un moyen de me convaincre que je sais encore écrire, manière de me leurrer, de me dire que je n'ai pas trop perdu de mon "talent", je préfère parler d'aisance.
Ecrire.

Ce qui fut simple devint compliqué et la pesanteur, le sujet, n'en était que plus dur. Pourquoi certaines choses nous sont elles insaisissables ? Pourquoi notre vie est-elle faite d'obligations, de devoirs autan moraux que formels ?

Oui, ce texte ne te parle pas, il n'a pas de sens pour toi... Pourtant, il en est plein... Tout dépend comment tu le lis...

lundi, octobre 08, 2007

Paris...

En vérité, le lieu que j’occupais depuis deux semaines n’était pas désagréable sans être réellement beau ou confortable. Il était juste bien. Un type de lieu convenu, où l’on imagine bien un étudiant vivre. Le désordre était courant et malgré mes efforts éparts de mettre de l’ordre dans mes affaires, la chambre dégageait sans cesse une impression de passage, de temporaire.
J’avais une vue sur la rue. Cela m’enchantait beaucoup. De ma fenêtre, je voyais les têtes des passants, les toits des voitures. En face, évoluaient quelques familles, qui, le soir venu se rassemblaient toutes devant la télévision et je pouvais regarder avec eux ce qui passait sur les différentes chaînes. Je m’étais même étonné à essayer de comprendre les gens à travers ce qu’ils regardaient. Des enfants jouaient dans leurs chambres, un couple d’amoureux qui occupaient le plus haut étage de cet immeuble typiquement parisien donnait, parfois, son amour en spectacle.
Une vie parisienne, comme celle que l’on voit dans les films, la nonchalance en moins. Parfois, le stress du temps qui passe trop vite, où alors trop lentement. Et puis ce bruit qui ne cesse jamais qui nous fatigue. Le bruit, toujours le bruit…
Au Louvre, où j’aime marcher pendant les nocturnes, j’oublie l’instant d’un voyage, le bruit, la vitesse, le stress, la précarité…

dimanche, septembre 16, 2007

Oui, c'était pour le pétrole...

Alan Greenspan, l'ancien big boss des finances américaines, affirme que la guerre en Irak était essentiellement pour le pétrole.
D'accord, c'est très sympa de le dire maintenant. Chercherait-il a obtenir le prix de la citation la plus évidente de l'année ? Essaye-t-il de se racheter après l'effondrement du camp Bush ? A-t-il eu un sursaut de culpabilité ?
En tout cas, tout cela ne sert pas à grand chose, des milliers de personnes sont mortes pour ce fichu pétrole et ni les remords, ni les excuses ne les remplaceront. 
Le peuple Américain, stupide et manipulé aurait du dès le début se bouger au lieu de suivre bêtement et de tourner en ridicule les défenseur de la paix. Leurs remords aujourd'hui, ne servent à rien....

jeudi, septembre 13, 2007

C'est Ramadan: Offrez des cartable aux enfants palestiniens

Je viens de tomber par hasard sur une excellente initiative relayée par le journal l'Humanité. En effet, des associations et des intellectuels ont lancé une opération de levée de fonds pour offrir 10 000 cartables aux enfants palestiniens à la veille de cette rentée des classes.
Avec une participation de 10 euros à peine, c'est un cartable que l'on offre et la joie de la rentrée que l'on offre à des milliers d'enfants palestiniens.
Vu que le droit à l'éducation est l'un des droits fondamentaux de tout enfant, et vu que pas mal de personnes en France lisent ce blog, je voudrais lancer un appel à tous ceux qui se sentent touchés par le destin des enfants palestiniens: "Offrez un cartable, c'est 10 euros à peine. En ce déut de Ramadan faites un bon geste qui offrira sans doute le sourir à des milliers enfants."
Pour plus d'informations: le site web de l'Humanité.

mardi, septembre 11, 2007

Encore une "Compil de la semaine"

Wow, déjà 223 notes sur le blog!! Bien dommage d'avoir râté la 222, ça aurait été bien de faire une note dessus, faire un peu comme tous les blogs tunisiens qui ont l'air de participer à un éternel concours de superficialité. Enfin bon... Je ne suis pas là pour ça, mais plutôt pour parler de la sélection de disques de la semaine.
Dans la même veine que les derniers posts du genre... On continue dans l'alternatif gentil et léger.
Explosions in the sky. Groupe instrumental texan que j'ai connu grâce à Tunizika (un grand merci pour eux pour leur dernier épisode tout simplement génial). Des rythmes doux et sympathiques portés par de très belles cordes. A écouter spécialement l'album "The rescue" en téléchargement gratuit sur leur site web.

Damon and Naomi. Pas très original comme nom de groupe, mais les deux amoureux vont bien ensemble et produisent un album indie assez intéréssant. "The earth is blue" est à déguster bien au chaud au lit, de préférence.

Radar Bros. Voila encore un groupe indie assez étrange... Ca m'avait tout l'air d'être de la pop. J'avais pas trop aimé, mais bon, c'est intéréssant et ils méritent bien finalement leur place dans ce top 3.

J'aurais aussi pu vous parler de Mika et de son intéressant "Life in Cartoon Motion" ou encore de Pink Martini et son interjection "Hey! Eugeune !", mais non, je ne le ferai pas...

mercredi, août 29, 2007

Mélancolie Précoce...

Même soleil d'hiver
Mêmes bruits de brindilles
Le bout des doigts glacé
Le givre sur les grilles
Mêmes odeurs d'humus
La terre qui se terre

Tout y sera, tout y sera
A part toi

Parc de la Pépinière, fin de semaine,
Encore une heure, encore une heure à peine,
Encore une heure de jour et la nuit vient

Même température,
Le mercure à zéro
Même mélancolie fauve
Au portillon du zoo
Mêmes parents pressés,
Leurs enfants en manteaux

Tout y sera, tout y sera
A part toi

Parc de la Pépinière, fin de semaine,
Encore une heure, encore une heure à peine,
Encore une heure de jour et la nuit vient

J'aurais beau décalquer
Refaire les mêmes parcours
Reprendre les mêmes allées
Au mêmes heures du jours
J'aurais beau être la même
J'aurais beau être belle

Tout y sera, tout y sera
A part toi

Parc de la Pépinière, fin de semaine,
Encore une heure, encore une heure à peine,
Encore une heure de jour et la nuit vient
Et puis... rien.

Paroles de "Au parc", des Chansons d'Amour...

mardi, août 28, 2007

Ces musulmans contre les islamistes

Une excellente soirée documentaire sur ARTE ce soir. Un groupe d'intellectuels musulmans discutent des moyens à même de lutter contre la montée de  l'islamisme extrémiste qui instrumentalise la religion à ses propres fins.
En gros:
- Mohamed était un progressiste pour l'époque, surtout pour la question des femmes.
- Il n'a jamais été dérangé par le fait qu'une femme ne porte pas le voile, cela lui paraissait tout à fait secondaire.
- Il était un sacré coquin et aimait bien s'amuser avec ses nombreuses femmes.
- Etait pour un rôle important des femmes dans la société, essentiellement à travers le travail, n'oublions pas qu'il s'était marié à sa propre patronne.
- J'en oublie (d'ailleurs, ce n'est pas le propos de ce post)...

Personnellement, je suis pour l'abolition de toutes les pratiques issues de la sunna et de l'interprétation rigoriste des textes, pas de lapidation, pas de circoncision ni d'excision, monogamie, égalité entre les sexes, rapport décomplexé et ouvert à la sexualité et au plaisir...

La montée des extrémistes, le phénomène du voile pseudo-islamique et la dégradation de la situation des femmes qui s'en suit doivent être combattus avec la plus grande vigueur par toutes les forces démocratiques musulmanes. Rester silencieux serait synonyme de complicité avec ces personnes qui intrumentalisent la religion, tirent vers le bas l'ensemble de nos acquis législatifs et mettent en péril l'oeuvre de développement et de modernisation entreprise depuis des décennies...

samedi, août 25, 2007

Message à tous les lecteurs

Pauvres blogueurs... 
Vous me faites pitié, tous !

BO: Where the white boys play (The Killers)

mercredi, août 15, 2007

Pas la peine d'être musulman et de parler arabe pour être tunisien

Contrairement à ce que beaucoup de personnes croient, ce n'est pas nécessaire d'être musulman et de parler couramment arabe pour être tunisien; en effet le droit tunisien de la nationalité est un droit relativement jeune. Jusqu’au milieu du 19ème siècle, la notion moderne de nationalité, conçue comme un lien entre une personne et un Etat souverain était inconnue. On ne parlait pas de nationalité tunisienne, mais plutôt de communauté tunisienne.

Le critère d’appartenance à la communauté tunisienne était essentiellement religieux. Les musulmans se trouvant dans le pays étaient tous considérées comme faisant partie de la ’communauté tunisienne’, quels que fussent leur origine et le lieu de leur naissance, alors que les non - musulmans étaient considérés comme des étrangers à la communauté.

Ainsi, un musulman né au Maroc de parents marocains appartenait automatiquement à la communauté musulmane de Tunisie, dès lors qu’il se trouvait en Tunisie.

Dès le milieu du 19ème siècle, la notion de nationalité tunisienne va naître en se détachant progressivement du critère religieux. Plusieurs textes, intervenus au cours de la seconde moitié du 19e et de la première moitié du 20 e siècles ont ainsi reconnu la qualité de Tunisien à des non - musulmans.

Le droit tunisien moderne de la nationalité a été codifié en 1963. Le Code de la Nationalité, qui a été promulgué le 28 février 1963, constitue la principale, sinon l’unique, source du droit de la nationalité. Quelques rares et anciennes décisions jurisprudentielles viennent compléter le dispositif législatif.

Ce Code distingue entre la nationalité tunisienne d’origine et la nationalité tunisienne acquise. La première est attribuée en raison de la filiation ou de la naissance en Tunisie (le sang ou le sol), alors que la seconde est acquise de différentes manières, notamment par voies de mariage, de déclaration volontaire ou de naturalisation. On parle de « bienfait de la loi », dans le cas de la nationalité acquise automatiquement : exemple, par le mariage.

Contrairement à certains pays arabo-musulmans, ce Code ne prend en compte ni l’élément religieux, ni l’élément linguistique.

Ainsi, il prévoit que l’étranger peut devenir Tunisien, peu importe son appartenance religieuse. La religion ne constitue donc pas un facteur de discrimination entre les étrangers. Un Musulman n’est en aucun cas privilégié et il ne peut pas acquérir la nationalité tunisienne plus facilement qu’un autre, à la seule faveur de l’appartenance religieuse.

De la même manière, le Code exclut toute discrimination basée sur le critère linguistique. Hormis pour le cas spécial de la naturalisation, un arabophone n’est nullement avantagé par rapport au francophone ou à l’anglo-saxon, par exemple.

"L’exclusion de toute discrimination fondée sur la religion musulmane ou la langue arabe dénote d’une certaine tolérance, d’un esprit d’ouverture du législateur tunisien et d’une assez grande capacité d’intégration des étrangers au sein de la communauté nationale", souligne Souhayma Ben Achour, universitaire tunisienne, ajoutant toutefois : " le caractère discriminatoire de certaines disposions du Code traduit une certaine méfiance à l’égard de l’étranger, ou du moins, à l’égard de certains étrangers".

(Source : « L’Afrique en ligne », Agence de Presse Africaine, le 14 août 2007)

Lien : http://www.afriquenligne.fr/actualites/politique/legislation_tunisienne_en_matiere_de_nationalite_200708145905/

dimanche, août 12, 2007

Augmentation de 12% du prix du pain

3 jours après ma note sur la préparation psychologique à l'augmentation du prix du pain, voilà que le prix du pain a effectivement augmenté... Enfin c'est tout comme, puisqu'à première vu le prix de la baguette est resté inchangé à 190 millimes; cependant, c'est son poids qui a diminué de 12% passant de 250g à 220g. Manière pour le moins intelligente et rusée pour faire passer une grosse augmentation de prix à un moment où le coût de la vie et la valeur réelle du pouvoir d'achat du tunisien est au centre de toutes les inquiétudes et discussions.

jeudi, août 09, 2007

Préparation psychologique à l'augmentation du prix du pain

L'information n'aura pas échappé à la vigilance des lecteurs des journaux de la place. La plus part des quotidiens, surtout ceux proches du pouvoir (La presse), dissertent depuis deux jours sur le prix réel du pain, l'augmentation du prix des céréales sur le marché mondial et son impact sur la balance économique en Tunisie. 
Il me parait très probable que le prix du pain sera revu à la hausse dans les très prochains jours. Pourquoi ?
1- Cela fait un bon bout de temps que le prix est le même, or il doit, au moins suivre l'inflation. 
2- Les augmentations de prix ont toujours lieux pendant la période des vacances, pendant le mois d'août généralement.
3- La préparation psychologique de ces derniers jours est assez classique vu que j'avais observé le même phénomène quelques jours avant l'augmentation du prix du carburants. 
Alors voilà, on verra bien si j'ai raison ou pas ? :D

jeudi, août 02, 2007

Oh my Gad !

La soirée de Gad el Maleh hier à Carthage est sans aucun doute la meilleure soirée du festival de Carthage de cette année. En effet, c'était la foule des grands jours et même la fille du chef est venue illuminer la soirée de son auguste présence.
A 18h, heure d'ouverture des portes pour l'amphithéâtre Romain, la foule était déjà amassée en nombre et ce fut une véritable déferlante afin d'avoir les meilleures places pour voir au mieux l'humoriste le plus populaire de Tunis.
Tout le public était déja en place à 21 heures et il n'y avait plus de place du tout, très nombreux étaient ceux qui étaient réstés debout, ou alors avec une moitié de fesse sur une pierre et l'autre moitié à l'air... Ce n'est qu'à 22 heures pétantes que le spectacle commença pour deux heures d'humour non stop.
Visiblement impressionné par le public, qui au détour, connaissant tous les numéros par coeur, criait en choeur les clous avant que Gad n'ait commencé... C'est alors qu'à commencé le spectacle à proprement dit: de l'improvisation, pure et dure. Et c'est aussi à ce moment là que l'on est saisit par le génie de cet humoriste hors pair. Cela dure deux heures, un pur délice...
Adaptant un peu le spectacle aux tunisiens, Gad se lança même sur une blague sur le 7.
"On a un ami tunisien, que l'invite pour la bonne année... Vous savez, quand la bonne année approche, il fransis font un décompte, mais alors, le tunisien, il commence toujours à 7. 7, 7, 7... On n'a jamais compris pourquoi... Là je pense que je comprends..."
Silence dans la présence...
Une autre blague, certainement moins politique et plus superficielle, dès son entrée sur scène.
"Ah... Je dois vous dire, je suis fatigué... J'ai passé la nuit à Carrefour... Ah oui... Tu demandes les gens dans la rue ce qu'ils ont fait, ils te disent, je suis fatigué, je suis allé à 4heures du matin à Carrefour..."
Bref, comment vous décrire un pur bonheur de 2heures ? C'est impossible ! Il faut le voir...
Visiblement ému par l'accueil de folie que lui ont réservé les Tunisiens, Gad est revenu sur scène pour remercie toute l'équipe ainsi que le public, qui lui "a réalisé son rêve"...
"Je n'ai jamais vu ca... Personne ne voudra me croire à Paris..."

Merci Gad !

jeudi, juillet 26, 2007

Chanson de la nuit: Galaxie 500

C'est en cherchant l'orgine de la chanson Ceremonie que l'on trouve dans "Marie Antoinette" de mon amie Sophia Copolla et qui dans le film est interprétée par the Radio Dept. dont je vous ai parlé dans un précédent post que je suis tombé sur ceux qui ont crée cette fameuse Ceremonie. Ce sont les Galaxie 500, un nom aussi ringard ne peut être que venu des seventies...
Un petit morceau, sans doute leur meilleur pour avoir une idée sur ce que c'est au juste...



Personnellement, j'adore le clip que je trouve très bien fait. A noter qu'à l'époque les clips n'étaient pas encore légion...

lundi, juillet 23, 2007

Le port du voile est dangereux pour la santé

“La médecine a prouvé que la femme voilée inspire une grande quantité de CO2. Cela entraîne des problèmes pulmonaires et prédispose à l’asthme. La condensation a également des conséquences sur la vue. De fait, l’on constate que beaucoup de femmes voilées depuis longtemps sont amenées à se faire soigner pour des affections pulmonaires et des problèmes oculaires. Par ailleurs, une étude scientifique publiée par une femme médecin vivant au Danemark montre que l’absence d’exposition du corps au soleil chez les femmes entièrement voilées entraîne une carence en vitamine D, qui accroît le risque d’ostéoporose”, lit-on sur le site arabe Elaph.

dimanche, juillet 22, 2007

Have you ever seen the rain?


Cette chanson pourrait paraître ironique en ces temps de canicule où la chaleur étouffante nous cuit, presque.
Des fois, je me sens un peu triste de ne pas avoir vécu pendant les années 60-70, mai 68, la liberation sexuelle, la belle musique, Peace and Love, l'année érotique.... Dommage...
Heureusement, de ces années que beaucoup appellent kitsch nous reste la belle musique....
Envoy !

samedi, juillet 21, 2007

L'emmerdement...


Je suis ennuyé, par la chaleur, la bêtise, la superficialité des blogs tunisiens qui une fois comparés aux autres blogs qui peuplent le net sont plus que ridicules.
Je suis ennuyé par les festivals à la con, les idiotes qui pullulent dans les cafés pseudo à la mode.
Je suis ennuyé par les terrasses où l'on peut pas boire de bière quand il fait 35° à l'ombre.
Je suis ennuyé par tout ce qui fait cette putin de vie qui est la mienne encore pour quelques mois... Je me fais monumentalement chier et il n'y a rien, absolument rien qui puisse y changer quoi que ce soit.
J'ai reçu ce matin un recueil où m'a première publication parait en page 37. C'est bien, cela m'a rendu heureux pour quelques instants, mais m'a rappelé que si j'étais resté ici, rien de cela ne serait arrivé...
Il y a des destins qui sont fais pour voguer, pour voyager, pour oublier aussi, parfois...
L'un de ces destins est le mien.

vendredi, juillet 20, 2007

Interpol


Non, je ne vais pas parler de l'organisme international qui envie la police tunisiennes pour ses moyens et sa liberté d'action, mais d'un groupe de rock assez intéressant.
Dommage, je n'ai pas trouvé de morceau sur You tube qui soit vraiment bien alors on se contentera de l'illustration de la pochette, si ca vous intéresse vous pouvez toujours faire un tour sur eMule.

mardi, juillet 17, 2007

On continue un peu en musique, le joli cyle que nous avons commencé ensemble. Ce soir, The Radio Dept. Un groupe que j'ai découvert grâce à mon "amie" Sophia Copolla et qui m'a fait découvrir plein de jolis morceaux. C'est normal que l'on soit amis, nous avons les mêmes goûts musicaux et j'aime beaucoup ses films...
Merci Sophia...


Les notes du moment...

Un peu de musique désuette et triste pour se détendre un peu et peut être oublier...

mercredi, juillet 11, 2007

Paroles de circonstance...

They say it fades if you let it,
love was made to forget it.
I carved your name across my eyelids,
you pray for rain I pray for blindness.

If you still want me, please forgive me,
the crown of love is fallen from me.
If you still want me, please forgive me,
because the spark is not within me.

I snuffed it out before my mom walked in my bedroom.

The only thing that you keep changin'
is your name, my love keeps growin'
still the same, just like a cancer,
and you won't give me a straight answer!

If you still want me, please forgive me,
the crown of love has fallen from me.
If you still want me please forgive me
because your hands are not upon me.

I shrugged them off before my mom walked in my bedroom.

The pains of love, and they keep growin',
in my heart there's flowers growin'
on the grave of our old love,
since you gave me a straight answer.

If you still want me, please forgive me,
the crown of love is not upon me
If you still want me, please forgive me,
'cause the spark is not within me.
it's not within me, it's not within me.

You gotta be the one,
you gotta be the way,
your name is the only word that I can say

You gotta be the one,
you gotta be the way,
your name is the only word that I can say!

Only one that I can say!

The Crown of love
par The Arcade Fire

lundi, juillet 09, 2007

Du désir de voyager

Rarement, je n'ai ressenti autant le besoin de bouger, de me mouvoir...
Il y a quelques mois, naissait en moi sporadiquement et de manière totalement incontrôlée le besoin de changer régulièrement d'environnement. Un besoin dans le sens métabolique, organique c'est à dire animal, incontrôlé voir obsessionnel du terme.
Bien sûr; on peut envier mes derniers voyages... Cependant, je reste insatisfait, comme si ce qui était important était le mouvement et non le but atteint. Le geste, l'action, et non son accomplissement, son aboutissement. J'ai fait migrer la finalité du geste de son but au geste lui même, créant par là même tout le paradoxe de mon attitude actuelle.



Je serai fort probablement ailleurs dans quelques semaines, entre temps, je m'ennuie, j'attends, je m'impatiente pour (par?) ce que ma vie m'offre et me promet.
J'ai atteins, je pense, cet état rare, terriblement angoissant où rien n'a plus de saveur, que le mouvement; l'inconstance...
C'est pour cela, ou peut être à cause de cela que je suis devenu agressif, jaune, acide avec les gens qui m'entourent.. Ceux qui se demandent pourquoi je suis sec se succèdent à ceux qui ne me reconnaissent plus...
Est ce ma faute, si la solitude, le plaisir de la solitude est si difficile à enterrer ?
Est ce de ma faute si les gens m'ennuient et m'indiffèrent ?

Je me rappelle avec jouissance mes ballades au bord de l'atlantique, un petit livre à la main. Je l'ai lu 3 fois, je n'avais pas le choix, ce qu'il racontait était ma vie et j'aimais bien lire ma vie. J'aimais lire ce que je suis, cela me rendait heureux; me fendre dans la banalité....

Putin que c'est bon d'être seul, boire une bière et avoir la paix.... Fermer les yeux, puis les ouvrir, danser dans la rue sans raison, écouter un morceau que l'on connait par coeur sous la pluie, embrasser le vent, chasser la pluie avec la langue, tournoyer dans les parcs, s'asseoir puis se relever et encore s'asseoir, lire puis s'arrêter, regarder, observer, sourire, parler, se taire, danser encore, marcher toujours...

Ma solitude, où es tu ? Où t'ai je perdue ?

mercredi, juin 27, 2007

Ingénieur !

Qui l'aurait cru ?
Moi devenir ingénieur !! Et quand même avec 18,5 sur le projet de fin d'études...
Franchement, c'est super :-)

lundi, juin 18, 2007

Tout en haut...

Un 15 juin à la montagne, allumer un feu, entendre la pluie s'abattre sur le toit d'un maison en bois et en granite...

Le silence, les sons de la nature...
Coupé du monde par les hauteurs et des étendues infinies de fougères...

Nous sommes montés en voiture, elle peinait... Puis le brouillard était apparu et l'on ne voyait plus rien... on apercevais des formes, des chevaux sauvages... une nature sublime... Le bonheur...

La montagne me manque déja...

mardi, mai 29, 2007

La Tunisie sur la page d'acceuil de Wikipedia...

Un joli petit clin d'oeil à la Tunisie sur wikipedia aujourd'hui... On peut voir en page d'acceuil une introduction vers le très bon article qui traite de l'économie tunisienne..

Un grand bravo à tous les participants du projet tunisie, sans qui cela aurait sans doute été impossible...

Liberté de la presse avait vous dit ?

Il n'y a pas qu'en Tunisie que la presse se porte très mal... En France aussi. D'après un sondage en ligne sur le site du nouvel observateur, seuls 6% des sondés pensent que la presse française est libre (2 000 votants) et à peine 4% jugent les journalistes libres (15 000 votants)...

Je suis bien curieux de savoir quels seraient les résultats d'un tel sondage en Tunisie... Non, c'est juste pour rigoler... En Tunisie tout va bien...

PS: Je m'excuse pour la faute d'orthographe dans le titre... "avez vous" et non "avait vous"

vendredi, mai 18, 2007

Disque du jour

Antony and the Johnsons

Zodiac: Au confins du flou

Magistral, tel est le maître mot du dernier film de Fincher. J'avoue qu'en voyant la bande-annonce je n'étais pas très chaud pour aller le voir, mais j'étais totalement surpris et envoûté lorsque je l'ai vu hier à la séance de 23 heures...
Le film est esthétiquement sublime, les couleurs, sombres, sont pures et lisses, on se sent comme plongé dans un film d'animation, tout est fluide, luisant.
L'histoire, elle, se passe de commentaires. Elle est complexe comme la réalité, floue comme la vérité.
Une enquête policière relatant des faits réels, à la fois terrifiante et envoûtante, à voir absolument.

mercredi, mai 16, 2007

Blogger pour l'UMA: la connerie buzz du moment

Après le phénomène du blog gay, maintenant tout le monde veut blogger pour l'union du maghreb arabe, waw! Génial les gars (et les filles)! Vous allez changer le monde! Au fait, les vieux croutons n'attendaient plus que vous pour créer l'UMA !

Voila, on a crée une journée du bloguisme maghrébain, mais à quoi bon cela va nous avancer ? Vous allez tous vous mettre à philosopher ? Génial ! C'est super excitant ! On va tous devenir des décideurs politiques, tous des philosphes, des penseurs !

Peut être est ce de la naïveté ou alors de l'idéalisme (tout aussi naïf), mais en tout cas, à tous ceux qui vont "blogger pour l'UMA", inchalla labes :-)

Le noir

Le rouge


Dommage, elle était belle...

mardi, mai 15, 2007

Disques de la semaine

Snow Patrol - Eyes Open
The Arcade Fire - Neon Lights

Travis - The boy with no name

lundi, mai 14, 2007

The absolute loneliness of souls

P. in the night, lights, drunks, girls, lovers…
Orange clouds reflecting yellow lights
Dogs, birds and forgotten hearts…
Errant souls, solitude, cold


Me and the city, unite, unique, alone…
Let me be you for a second,
Lend me your eyes
Let me see the word as if I was you

From far I already see some
People laughing, children screaming…
The wind is in my hair,
I feel I fly; no I am dissolving

There I am.
Do you see me?
I am everywhere…

Le cauchemar

La réalité:
L'avion, le ciel est rouge, le bruit des réacteurs puis le silence. Un avion vient de survoler la maison pour s'écraser à vue d'oeil sur la colline qui nous surplombe. l'incrédulité puis la peur, l'affolement, les sirènes, la police, les rumeurs, les déclarations laconiques, la pluie, la boue, les fonctionnaires, les fourgonnettes mortuaires...


Le rêve:
L'avion, les appartements, la fenêtre, le bruit, le vacillement, le pointage, la peur, la mère, les cris, les explosions, les réacteurs, la terreur, le silence, la mort, le silence, la mort, le silence, les morts, le silence, le silence, le silence, le silence, le silence, le silence, bonjour, tu vas bien?, oui, je suis heureux...

mercredi, mai 09, 2007

Sacrilège ?

A côté du Morrison Hotel - Dublin
(Cliquer sur l'image pour aggrandir)

Misread

If you wanna be my friend
You want us to get along
Please do not expect me to
Wrap it up and keep it there
The observation I am doing could
Easily be understood
As cynical demeanour
But one of us misread...
And what do you know
It happened again


A friend is not a means
You utilize to get somewhere
Somehow I didn't notice
friendship is an end
What do you know
It happened again

How come no-one told me
All throughout history
The loneliest people
Were the ones who always spoke the truth
The ones who made a difference
By withstanding the indifference
I guess it's up to me now
Should I take that risk or just smile?

What do you know
It happened again
What do you know

Kings of Convenience
Misread

Delightful Isolation

Personal Shades in Phoenix Park - Dublin

I never seriously thought of writing in English. Somehow it was scaring me; unusual words, unusual meanings, and everything so fresh, so fuzzy…
Three months in a prison, made no friends, never thought it would be so difficult. People around, moving in circles next to me, just me and my self in a party of loneliness that never ends… No words, just movements, calm and harmony, nothing but the silence, the sent in the air, the sun that burns my neck…
Then came the green eyes of you I met and I understood that three days can make worth months…
Should we be friends? Could we?
We met drunk and never saw each other again…
Dublin, its green eyes, its pleasant smile…
Where do I go?
I lean to us but I already feel the silence, the steps, the ecstasy of loneliness…

mardi, mai 08, 2007

Back ?



You should never be sure of anything... Nothing is true, nothing is false...

vendredi, mai 04, 2007

dimanche, avril 15, 2007

Coups de coeur de la semaine

Sunshine de Danny Boyle - Peut être le meilleur film de science fiction de cette année. A part le fait qu'il reprend la BO de Requiem for a Dream, le reste est très très bien fait !

Brokeback Moutain - L'histoire d'amour de deux cow-boys dans le décor magnifique de Brokeback Moutain servi par deux très bons acteurs et une bande son sublime. A voir !

PS: J'avais dis que j'avais encore 3 notes à écrire... Celle ci est l'avant dernière ;-)

jeudi, mars 22, 2007

Premier hommage

Comme je l'ai dis, j'ai encore quelques notes et des comptes à régler avec certains...
Permier hommage à quelqu'un qui se reconnaitra.

lundi, mars 19, 2007

Funeste anniversaire

Aujourd'hui je fête les deux ans de vie de mon blog, mais aussi sa mort annoncée.
En effet, j'ai décidé, au bout de deux ans de blogging, parfois intensif, de mettre fin à cette activité.
Blogger était une belle expérience.
J'ai pu exprimer mes idées et les confronter (dans le sens propre du terme) à celles des autres.
Je me suis donné parfois à fond pour essayer de bien mettre en évidence ce que je pense, même si cela m'a valu le plus souvent des insultes et même des menaces de mort.
J'ai essayé d'être honnête et je n'ai cherché à plaire à personne.
J'ai été neutre et objectif vis-à-vis de moi-même et des autres.
Je n'ai jamais cherché à augmenter le nombre de mes visites.
Je n'ai pas de compteur, sauf celui que j'ai installé la semaine dernière pour constater que je recevais moyennement 200 visites par jour.
J'ai bloggé par plaisir, et uniquement par plaisir. Je n'ai jamais eu aucune intention, je n'ai jamais participé à un Meet up...
Je n'ai pas cherché à connaître les autres et à prendre des cafés en philosophant sur le sexe des blogs...
J'ai été juste et bon, ou du moins j'aurai essayé.
Je me suis montré, j'ai dévoilé une partie de ma vie, à un moment où j'en avais besoin, mais aujourd'hui c'est terminé.
J'ai connu deux bloggeurs fabuleux, que l'amitié nous a lié.
Sur ce, mon blog se meurt doucement. J'ai encore quelques comptes à régler à un bloggeur et deux hommages à faire et puis ce sera définitivement terminé.
Je dois te dire, cher lecteur, que même si tu m'as insulté ou que tu me détestes (sans jamais m'avoir connu), ce n'est pas grave ; moi, je t'aime et je te remercie d'avoir passé quelque temps sur mon blog et de l'avoir lu.
A tous ceux qui sont passés sur ces pages; Merci !


Depeche Mode: Precious

dimanche, mars 18, 2007

L'attente


18 minutes d'attente...

vendredi, mars 16, 2007

Votre avis m'intéresse !

Je partirai dans quelques semaines à Bruxelles pour représenter les étudiants tunisiens à une réunion de l'Union Européenne sur la coopération dans le domaine de l'enseignement supérieur entre la l'UE et la Tunisie. Vu que je ne peux pas prétendre représenter tous les étudiants tunisiens et tous les points de vue à ce propos, j'aimerais bien avoir vos avis, vos coups de gueules et vos suggestions sur la coopération entre notre pays et l'union dans le domaine de l'enseignement supérieur.
Toutes les idées seront les bienvenues et je m'engage à les faire parvenir les plus pertinentes lors des discussions qui auront lieu.

Mouaten Censuré.... Encore !



En réaction à la nième censure du blog de Mouaten Tounsi, je pense que si toute l'administration tunisienne mettait autant de zèle que l'ATI pour la censure, nous serions depuis longtemps un pays développé !

Je me demande seulement quand est ce qu'ils vont s'ennuyer de le censurer ce gars, ils n'en ont pas marre ?? Ils sont ridicules en fin de compte !

mercredi, mars 14, 2007

Tout ce que vous voulez savoir de moi est là

Age : 23 ans
Taille : 1m79
Poids : 72 kg
Yeux : marrons
Cheveux : bruns mi longs
Je ne met jamais du gel
Aucune carie signalée
Je ne porte pas de barbe
J'avais de l'acnée
Je ne fume pas
Je suis tombé amoureux 3 fois

J'ai 8 chats, 16 perruches et quelques tortues
J'ai un ordinateur Macbook
J'ai un iPod nano
J'ai plein de livres
J'ai des centaines de DVD et de Divx
J'ai un appareil photo numérique
J'ai une collection des "Cahiers du Cinéma"
J'ai deux passeports
J'ai deux comptes en banque avec 800 DT et 1300 euros de solde respectivement
J'ai du cholestérol
J'ai un grain de beauté sur la fesse droite
Je n'ai pas de poils sur le torse, un peu sur les bars et un plus sur les jambes
J'ai des souvenirs plein la tête
J'ai quelques amis qui m'aiment
J'ai séduit des centaines
J'ai visité : la France, l'Italie, le Portugal, la Belgique, la Hollande, l'Allemagne, l'Egypte, la Suisse et Malte

Mon parfum : Be Ck ou Crave de Calvin Klein, Amen de Thierry Mugler
Ma couleur préférée : le bleu
Ma chemise préférée: une chemise cintrée WE rose
Mon pantalon préféré : un Calvin Klein bleu
Mes chaussures préférées : des Minelli en cuire que j'ai porté pendant deux ans
J'aime les chaussures brunes
J'ai une cravate rouge que je n'ai jamais porté
Je déteste : porter une marque quand cela se voit que c'est une marque
Je n'achète jamais chez Celio
Je déteste D&G
Mon tissu préféré : mélange soie+coton
Je ne porte que des chaussettes unies
Je porte des boxers blancs

J'ai peur : des MST, d'être en retard, de perdre la mémoire
J'ai envie : d'aimer, d'apprendre, de voir, de crier, de me révolter, de changer
J'aime : ma famille, mes amours, mes amis, mon Mac, les avions, la liberté, la démocratie, la mer, les navires, le parfum des nuits d'été dans mon quartier, le néroli, le jasmin,
Je déteste : Les gens biens, les menteurs, les ambitieux, les fanatiques religieux, les sarkosites, ceux pètent plus haut que leurs culs, les rentiers, les héritiers, les pseudos bourgeois...
Je me fiche : de savoir s'il fera beau demain, si je vais réussir ma vie, de dieu

Je bois : du Martini, du Porto, de la bière, du coca, du thé, du boga cidre et de l'eau
Je mange : halal et pas halal, kacher et pas kacher, de ma mère, de la rue, du resto, de la cantine, de la gargotte
Mon casse croute préféré : un falafel chez l'"As du falafel" à la rue des rosiers à Paris
Ma pâtisserie préférée : Un strüdel aux pommes chez "Koratz", aussi à la rue des rosiers à Paris (c'est pratique)
Mes plats préférés : Une mloukhia vieille de 3 jours, un bon coucous, la cammounia de ma grand mère, les cuisses de canard confites...
Mes desserts préférés : Un plat de pastèque frais en été, les poires au vin en hiver
Mes biscuits préférés : Fourrés

Mes quartiers préférés : Le mien, Bab Jdid à Tunis, Carthage Hannibal, Avenue Foch à Paris ou je squatte parfois
Mes magasins préférés : la FNAC, le vieux vendeur de miel du marché central

Mes musiciens tunisiens préférés : Anouar Brahem et Khmaïs Tarnène
Mon chanteur tunisien préféré : Raoul Journou
Ma chanteuse tunisienne préférée : Sonia Mbarek
Ma musique tunisien préférée : Halfaouine de Brahem
Mon film tunisien préféré : Rih Essed et Assfour Esstah à égalité

Ma salle de cinéma préférée : Le MK2 Beaubourg où un ami m'apprit à regarder des films
Mon réalisateur préféré : Pedro Almodovar
Ma réalisatrice préférée : Ma mère qui a fait de ma vie un compte de fée
Mon architecte préféré : Jean Nouvel
Mon actrice préférée : Penelope Cruz
Mon acteur préféré : Gael Garcia Bernal
Mes films préférés : Y'en a trop...

Mon genre musical préféré : La pop rock anglaise
La musique que je déteste : RAP, R&B, Heavy metal, Hip Hop, mizoued, House...
La musique que je respecte : le classique
Mon groupe préféré : Coldplay
Mes découvertes de l'année : Goulag Orchestar, Bonga, Stephan Micus, Misia, Band of Horses, Air, Pheonix

Ma radio préférée : Sky Radio par satellite
Ma radio détestée : Mozaïque FM
Ma télé préférée : ARTE (et France 2 pour le journal)
Ma télé détestée : TV7
Mes podcasts préférés : "Proxima Estaçion" et "Le plein des sciences" de Radio Campus Paris, "Histoire" du Collège de France: "Histoire de la Palestine depuis 1949"
Mon magazine préféré : Les incrocks
Mon magazine détesté : Vogue
Mon musée préféré : Le Louvre

Mon genre littéraire préféré : Les essais
Mes livres préférés : Cent ans de solitude, Le monde de Sophie
Le genre que je ne lis jamais : le théâtre

Ma pièce de théâtre préférée : Junun
Mon coup de coeur théâtral : Içi Tunis

Les bloggeurs que j'aime : Roumi, Marou, Massir, Thysdrus, Kassus, Skydancer
Les bloggeurs que je déteste : Tarek Chentiti, Golden Chicha, Samsoum music, Mozaïque,
Les bloggeurs qui m'indiffèrent : Infinity, Houhou, Téméraire v..., les anonymes m'insultent sur mon blog

Ce qui me fais craquer chez une fille : Son regard, ses cheveux, ses doigts, sa poitrine, sa taille
Ce qui me fais craquer chez un garçon : Ses cheveux, son torse, son regard, sa voix

Quand je suis ému, je pleure
Quand je suis séduis, je me gratte le cou
Quand je suis anxieux, je me ronge les angles
Quand je mens, je regarde le sol
Quand j'embrasse, je ferme les yeux
Quand je fais l'amour, je rougis
Après avoir fais l'amour, je suis de mauvaise humeur
Quand je dors, c'est toujours sur le ventre
Quand je me rase, c'est toujours avec le rasoir électrique
Quand je me brosse les dents, c'est toujours à gauche que je commence
Quand je me lave, c'est toujours des douches
Quand je ris, c'est toujours à raison
Quand je pleure, ce n'est pas toujours à raison

Ce que je cherche ?
Rien.

mardi, mars 13, 2007

Coldplay - Speed of Sound


Une jolie chanson de l'un de mes groupes préferés servi par un beau clip néo psychédélique.

Joyeuses perditions...

Aujourd'hui, cela fait un mois que je suis à Porto, et hier je suis tombé amoureux de la ville. Il faut un mois pour aimer une ville. Il faut un mois pour sentir le coeur de celle-ci battre.
Je n'ai jamais eu un coup de foudre pour une ville, ni en amour d'ailleurs, j'ai toujours aimé les choses et les personnes dans la durée. J'apprends à aimer, je découvre, j'apprécie. Je n'ai jamais eu de réelle passion, parce que les passions s'affadissent, et non l'amour; l'amour est doux, continuel, éternel et paisible.
Hier, j'ai aimé la ville.
J'ai vu les gens marcher sur les quais et je marchais avec eux, doucement, je me suis laissé entraîner dans le flot, je me suis baigné dans leurs paroles, enivré de leurs parfums, j'ai dansé sur le son de leurs voix, sur la musique de leurs coeurs. Je me suis arrêté sur un banc et me suis assis. Tendant un peu la tête pour me dorer le visage devenu livide par les journées passées au laboratoire. J'ai scruté le paysage autour de moi, une légère brise soulevais mes cheveux et me grattait légèrement la barbe, je sentais le vent entre mes doigts, je cru l'attraper. Des amoureux, main dans la main, passaient heureux. Sur le visage des gens se dessinaient mille et une expression, se lisaient mille et une histoire...

Un chat est venu s'asseoir à côté et moi et nous partagions la vue ensemble.
La musique d'Anthony and the Johnsons rythmait le bal des hommes, des femmes et des enfants. Je m'acheta une bière.
Entre temps le chat parti, il alla rejoindre un jeune peintre dont je ne pouvais ni distinguer les traits ni voir ce qu'il dessinait à cause de la réflexion du soleil dans l'eau et qui en le regardant m'éblouissait. J'entrouvris les yeux pour essayer de l'apercevoir mais je ne vis rien, qu'une silhouette légèrement tordue coiffée de cheveux que le vent tentait de prendre avec lui. Nous devenions amis dans notre solitude, codétenus de notre dénuement. Je n'avais l'argent que pour deux bières. Je venais de finir ma première; elle était fraîche, suave, douce, je la sentais en moi, m'enivrant peu à peu...
Je m'en pris une autre et rejoins le banc. Le banc était de bois, un bois noble que le temps avec embellit.
Dans un bar pas loin, une chanteuse à la voix craquelante et rocailleuse chantait une douce complainte triste, un beau fado qui me givrait le coeur. Le son de sa voix partait et revenait au grès du vent qui changeait parfois de chemin...
Qu'est ce que j'aurai aimé avoir un bout de papier à ce moment là pour écrire tout ce que j'avais ressenti, pour décrire la beauté et le précieux de ce que je voyais.
Des bancs d'enfants ciraient au loin en se chamaillant pour des châtaignes. Entouré par la foule, j'oubliais pour la première fois que j'étais seul, terriblement seul, unique. Personne à qui parler qu'à moi même dans de longs et philosophiques monologues. Pour la première fois le vide s'était rempli du bonheur de l'instant, ce bonheur inqualifiable, inexplicable qui vous prend lorsque vous avez tout perdu, tout seul, ailleurs où vous êtes inconnu, que vous êtes invisible aux autres parce que si banal, quand personne ne s'inquiète de votre absence et personne ne se réjouit de votre présence, dans ces moments là, enfin, on vit. Oui, on vit !
Qu'il est beau de se perdre ainsi pour se retrouver enfin, seul, face à soit même et aux autres, presque, non, totalement nu. J'ai pensé à tous ceux que j'aime. Je n'avais jamais réalisé combien j'aimais les gens qui m'entourent, je suis une machine à aimer... C'était l'anniversaire de ma soeur et c'est la première fois que je lui ai dis, je t'aime. Elle a 17 ans. Ah elle est devenue grande ! son âge me renvoie au mien.. Je vieillis, peu à peu, même si je ne me l'avoue pas.. Bientôt, je serai peut être comme tous ces couples qui se baladent avec leurs enfants, ou peut être pas... Mais si je devais l'être, j'aimerai être aussi heureux qu'eux...
Hier, pour la première fois depuis un mois, j'étais heureux.

lundi, mars 12, 2007

Anti Hijab 2 : Le voile n’est pas une liberté

Non, le voile n’est pas une liberté, il n’est pas l’expression d’une quelconque liberté puisqu’il implique la privation des droits, de la liberté. Une femme voilée n’exprime pas sa liberté mais sa soumission aux hommes, aux règles sociétales machistes, elle se dévalorise, elle reproduit le schéma antique des relation de forces entre les genres, elle se vide de son âme, elle ne devient qu’un instrument de procréation, un objet, un instrument du diable, le diable lui même.
Etre tolérant d’induit pas être complice du terrorisme intellectuel que certains font subir aux femmes en leur promettant le paradis ; être ouvert d’esprit, prôner la liberté, c’est avant tout défendre cette liberté contre toutes les tentations, attitudes et comportements liberticides.
L’islamisme politique, qui trouve son essence dans l’extrémisme religieux « made in middle east » et qui se traduit chez nous par une montée du phénomène du voile, est un danger pour notre mode de vie, pour notre pays, ainsi que pour tout notre système de valeurs justement bâti sur la tolérance et l’ouverture.
Les islamistes utilisent la notion de démocratie et se réclament démocrates parce que cela sert tout simplement leurs intérêts. Leur fausse lutte pour leur supposée liberté et la démocratie n’est que leur moyen d’atteindre leur unique but : Le pouvoir. Une fois qu’ils auront le pouvoir, adieu toutes les libertés, ceux qui ne penseront pas comme eux, comme la religion, comme Dieu (vu que le pouvoir sera alors purement théocratique) sera puni, torturé ou tué. Adieu alors démocratie ! adieu liberté d’expression ! adieu droits de la femme…
Les femmes tunisiennes ne doivent pas être complices de ce hold-up, de cette imposture, de ce grave danger qui nous menace et qui est financé par l’argent du pétrole.
Le hijab, le voile, les comportements machistes, les opinions liberticides contre les personnes à cause de leurs religions, races, opinions, politiques, idéaux ou sexualité ne sont que la transmutation de la pensée extrémiste d’un islam instrumentalisé.

Il faut militer aujourd’hui pour un islam progressiste, refusant de mettre sur le banc de la société la moitié de la population, un islam qui s’adapte à l’évolution des mœurs, des opinions, qui s’ouvre enfin à la modernité.
L’islam serait il, comment le laissent entendre certains, un frein à la modernité et au progrès?
Dans l’état actuel des choses, oui ; sans aucun doute.

PS :Ceci était la suite de Anti-Hijab 1… Comme promis à quelqu’un j’ai fini par publier la 2ème partie quelques mois plus tard.

Variations sur le mur

Variations artistiques des années 80 sur le thème du mur. Rebond sur la note de Marou à ce sujet.



vendredi, mars 09, 2007

Chronique d'un scandale


C'est à travers le journal intime d'une enseignante au bord de la retraite que l'on plonge dans ce film anglais d'une brillante justesse.
Le film est un regard neutre sur le sadisme d'une personne qui est capable de tout par amour. Il est la preuve que l'attachement amoureux unilatéral et obsessionnel de certains les rend capables et coupables de tout.
La dame, soixantaine, vit seule dans une petite chambre entourée d'autres sexagénaires et tient avec rigueur les notes de sa vie. Un jour, une nouvelle professeur rejoint le lycée où elle enseigne, c'est le coup de foudre...
Cependant, la nouvelle ne se rend pas compte des intensions de la collègue et se laisse entraîner dans le jeux pervers que l'autre prépare en secret.
Servi par un couple de belles actrices le film dérange et interpelle. Les scènes d'amour entre le jeune lycéen de 15 ans et son enseignante, mère de famille sont filmées sans détour mais sans vulgarité. La caméra et neutre et l'on sent un certain besoin d'objectivité, voire de réalisme de la part du réalisateur.
Un film, peut être à ne pas mettre entre toutes les mains, mais certainement à voir, ne serait ce que pour la belle Kate Blanchett...

jeudi, mars 08, 2007

Et l'école se transforma en boîte !

Intéressant comment les choses se passent sous d'autres cieux. Hier, se déroulait la première fête du semestre pour les polytechniciens Portugais, et cela ne se passe pas dans une boîte mais dans l'école elle même. Parce que, fait assez étrange voire anecdotique, la boîte la plus populaire de Porto est dans l'école elle même ! On y entre par le parking en sous sol (entrée aussi incongrue que l'emplacement) et là c'est dans une orgie de Super Bock (la bière locale) de mousse, de fumée, de shots et de filles que l'on pénètre. La plupart des nouveaux (The freshmen) sont habillés dans l'habit traditionnel des étudiants portugais (une sorte de grande cape noire) et se font charrier par les vieux (enfin ceux qui terminent...). La musique est à fond et l'ambiance de folie. Il faut faire attention à ne pas tomber parce que le sol est glissant à cause de toutes les bières qui se sont déversées, les vodkas renversées car trop fortes, les glaçons, la mousse....

Deux stripteaseuses font leur apparition au centre de la scène, il faut bien cela pour amuser cette horde de garçons en folie. C'est le déchaînement, une marée humaine vers les filles. La musique est de plus en plus forte et les écrans LCD tournent en boucle des gros plans de nichons et de fesses... SuperBock, encore, Superbock toujours... encore et encore...

La majorité des fêtards sont ivres morts, certains ne tiennent plus debout, certains vomissent dans un coin, d'autres se pissent dessus. Une fille (l'une des rares qui soit restée) tombe en dansant, la jambes bien ouvertes, le spectacle en ravit plus d'un...
Et cela continue des heures durant, certains emportés par l'alcool et la musique, d'autres totalement claqués roupillent sans le réaliser dans leur propre vomi...

La fête, je ne sais pas quand est ce qu'elle s'est terminée. La dernière fois que je me rappelle avoir vu l'heure, c'était à 3heures du matin. Je me suis réveillé à 9 heures dans mon lit, je devais partir au plus vite, les oreilles sifflantes par la musique de la veille, la tête tournante et l'esprit pas très clair par rapport aux 6heures de black out...

Cette fête se reproduira toutes les semaines. Moi je dis merci, une seule me suffit !

Aujourd'hui, tous les élèves du département mécanique étaient tous dehors pour... bizutage.

mercredi, mars 07, 2007

P'tite blague religieuse

Une célèbre animatrice radio US (Dr Laura Schlessinger) fit remarquer que l'homosexualité est une perversion. "C'est ce que dit la Bible dans le livre du Lévitique, chapitre 18, verset 22 : "Tu ne coucheras pas avec un homme comme on couche avec une femme : ce serait une abomination". La Bible le dit. Un point c'est tout", affirma-t-elle.
Quelques jours plus tard, un auditeur lui adressa une lettre ouverte qui disait : Merci de mettre autant de ferveur à éduquer les gens à la Loi de Dieu. J'apprends beaucoup à l'écoute de votre programme et j'essaie d'en faire profiter tout le monde. Mais j'aurais besoin de conseils quant à d'autres lois bibliques.
- Par exemple, je souhaiterais vendre ma fille comme servante, tel que c'est indiqué dans le livre de l'Exode, chapitre 21, verset 7. A votre avis, quel serait le meilleur prix ?
- Le Lévitique aussi, chapitre 25, verset 44, enseigne que je peux posséder des esclaves, hommes ou femmes, à condition qu'ils soient achetés dans des nations voisines. Un ami affirme que ceci est applicable aux mexicains,mais pas aux canadiens. Pourriez-vous m'éclairer sur ce point ? Pourquoi est-ce que je ne peux pas posséder des esclaves canadiens ?
- J'ai un voisin qui tient à travailler le samedi. L'Exode, Chapitre 35, verset 2, dit clairement qu'il doit être condamné à mort. Suis-je obligé de le tuer moi-même ? Pourriez-vous me soulager de cette question gênante d'une quelconque manière ?
- Autre chose : le Lévitique, chapitre 21, verset 18, dit qu'on ne peut pas s'approcher de l'autel de Dieu si on a des problèmes de vue. J'ai besoin de lunettes pour lire. Mon acuité visuelle doit-elle être de 100% ? Serait-il possible de revoir cette exigence à la baisse ?
- Un dernier conseil. Mon oncle ne respecte pas ce que dit le Lévitique, chapitre 19, verset 19, en plantant deux types de culture différents dans le même champ, de même que sa femme qui porte des vêtements faits de différents tissus, coton et polyester. De plus, il passe ses journées à médire et à blasphémer. Est-il nécessaire d'aller jusqu'au bout de la procédure embarrassante de réunir tous les habitants du village pour lapider mon oncle et ma tante, comme le prescrit le Lévitique, chapitre 24, verset 10 à 16 ? On ne pourrait pas plutôt les brûler vifs au cours d'une simple réunion familiale privée, comme ça se fait avec ceux qui dorment avec des parents proches, tel qu'il est indiqué dans le livre sacré, chapitre 20, verset 14?
Je me confie pleinement à votre aide.

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Pourrais je faire pareil pour l'Islam sans risquer de me faire lapider ?

mardi, mars 06, 2007

Vers une alliance de la gauche Tunisienne ?

Depuis plus d’un an une nouvelle alliance est en train de se dessiner entre le Mouvement Ettajdid et des militants indépendants issus de la gauche tunisienne.
Au moment où ce processus commence à prendre de l’ampleur, nous avons voulu faire le point avec Sana Ben Achour, universitaire et figure de proue du mouvement associatif tunisien et l’une des principales initiatrices de cette nouvelle expérience unitaire de la gauche tunisienne.


Z.K: Quel bilan faites-vous de cette démarche commune entre le Mouvement Ettajdid et les indépendants de gauche ?

Sana Ben Achour: Il est trop tôt pour faire un bilan. Nous comptons le faire collectivement dans les semaines qui suivent. Je peux vous livrer cependant mes premières impressions. A l’occasion des élections présidentielle et législatives de 2004, il y a eu une alliance autour du Mouvement Ettajdid avec un certain nombre de personnalités indépendantes. L’objectif était de présenter un véritable candidat de l’opposition à la présidentielle, en l’occurrence Mohamed Ali Halouani.

On a pensé, à l’époque, qu’il fallait marquer notre distance avec le pouvoir tout en mettant à profit l’opportunité offerte par le système constitutionnel. Cela a donné l’expérience de l’Initiative démocratique. Les indépendants, dont je suis, ont pratiqué Ettajdid. Je peux dire aujourd’hui, en toute honnêteté, que cela était positif. On a pu, ensemble, recréer l’espoir. Ce processus a induit un rapport de confiance entre ce parti politique et les indépendants. Mais après les élections de 2004 on a pris conscience de l’aspect circonstanciel de ce partenariat. Les indépendants ne pouvaient plus investir le monde associatif en le surdéterminant par des objectifs politiques. Nous voulions engager une action politique organisée. D’où l’idée de ce partenariat politique avec le parti Ettajdid.
Mais un certain nombre de ces indépendants, dont vous-même, se sont investis dans ce que l’on a appelé le Mouvement du 18 octobre 2005 (la grève de la faim initiée par un certain nombre de personnalités politiques et associatives).

Absolument. Pour moi il y a eu une accumulation qui a commencé avec la présidentielle de 2004. On peut même remonter plus loin avec l’expérience des « 150 » en 1989. On a été nombreux à soutenir la grève de la faim du 18 octobre, sauf que cela était une action ponctuelle. Après il y a eu une décantation politique. Certains ont préféré continuer dans une sorte d’alliance avec des sensibilités islamisantes. D’autres, dont moi-même, ont soutenu la grève de la faim mais pas l’idée de ce type d’alliance. Je pense qu’il est nécessaire d’inscrire l’action politique de l’opposition dans la diversité et la pluralité. Il faut qu’on sorte définitivement de cette idée de l’un et de l’unique.

Les discussions et les contacts entre les militants et dirigeants d’Ettajdid et les indépendants ne se sont jamais interrompus. On a convenu ensemble, depuis près d’un an, qu’Ettajdid retardera son congrès afin qu’on élabore ensemble un véritable élargissement de ce parti, d’où l’idée de faire un congrès sous le mot d’ordre : un parti ouvert, pluraliste, progressiste et démocratique.

Est-ce que cela a débouché sur un programme politique ?

Pas pour l’instant. Ce qui nous a intéressé dans cette démarche, nous les indépendants, avec nos partenaires d’Ettajdid, c’est que l’on change la manière de faire…

Cela veut dire quoi exactement ?

On ne peut pas aller directement à la tenue du congrès, à la mise en place d’une plate-forme et à l’élaboration d’un programme. Il faut au préalable informer les gens de cette idée et les écouter. On veut rassembler et non embrigader. Pour nous il est fondamental que ce parti ait un ancrage social sérieux. Les coquilles vides ne nous intéressent pas. Beaucoup de militants démocrates ont connu des expériences malheureuses et décevantes. Résultat : ils ont abandonné le champ politique. Notre démarche tend à leur redonner espoir.

Quel est le nombre des indépendants qui se sont intéressés à votre démarche ?


Quelques centaines. Mais on ne s’est pas contenté de Tunis. On a étendu cette dynamique à l’intérieur du pays. On a alterné entre rencontres publiques et privées, selon la disponibilité des espaces publics. L’encourageant, dans tout cela, est que les personnes, sceptiques au départ, se sont rapprochées de nous, même si elles n’ont pas encore envie de s’impliquer immédiatement dans cette action.

Comment le prochain congrès d’Ettajdid va-t-il intégrer concrètement ce partenariat ?


On a mis en place une commission, au mois de septembre 2006, pour préparer le contenu intellectuel et politique de la grande conférence qu’on a organisée les 17 et 18 février 2007. Cette commission est une étape intermédiaire entre les premières discussions d’il y a un an et le congrès.

Cette commission a produit trois textes :

—les fondements intellectuels et politiques du projet,
—l’aspect organisationnel du parti,
—le partenariat avec Ettajdid pour la préparation du congrès.
Ces textes sont proposés à la discussion afin qu’on puisse dégager une synthèse.

Qui vous fait croire que ce qui a échoué hier va réussir aujourd’hui ?

Je suis optimiste tout en étant lucide. On a pu rassembler un nombre relativement important de militants indépendants qui fondent leurs espoirs sur ce projet. Nous avons tous l’ambition de créer un véritable pôle politique moderne. Je pensais qu’on pouvait rassembler des milliers de militants pour la conférence du 17 février, or je me rends compte qu’il y a encore beaucoup de sceptiques. Ce que nous faisons aujourd’hui est important, mais le plus important et le plus difficile reste à venir.

Comment allez-vous préparer ce congrès ?


Dans un partenariat total entre le Mouvement Ettajdid et les militants indépendants. Il faut savoir que le congrès sera ouvert à tous ceux qui se sentent concernés par ce projet. Il y aura une commission large et mixte de préparation du congrès. Ettajdid désignera, selon ses structures, ses représentants dans cette commission. Quant aux indépendants, il y a aura encore deux réunions de discussions sur le projet et les manières de le concrétiser, ensuite nous désignerons nos représentants soit par consensus, ce qui serait la meilleure solution pour garantir la représentation de toutes les sensibilités, soit en passant par voie élective.

Cette commission mixte comprend quarante membres. Elle sera l’organe délibérant qui jouit de toutes les attributions pour l’organisation du congrès. Il est prévu aussi qu’un comité exécutif, toujours paritaire, émane de cette commission afin d’assumer le suivi des travaux préparatoires pour la tenue du congrès.

Est-ce que la date du congrès a été fixée ?

Pas encore. Mais il semble qu’il y a un large consensus sur la date du 25 juillet 2007, qui marquera le cinquantième anniversaire de la proclamation de la République.

Quelle est l’identité de ce parti en gestation ?


On se veut un mouvement progressiste et démocratique. Le progressisme se veut économique, social et culturel…

C’est-à-dire que vous êtes contre l’économie de marché ?

Je pense qu’on est tous pour l’économie de marché, probablement pas de la même manière. Personne ne croit plus au communisme ou au socialisme des années 1950. Par contre, nous croyons au service public et à la solidarité sociale.

Vous vous sentez proche de la social-démocratie ?

Absolument. Si la mondialisation et l’économie de marché peuvent apporter à un pays de la richesse et du confort matériel, elles aggravent aussi les inégalités sociales. C’est pourquoi il faut que l’Etat puisse jouer son rôle de régulateur. A côté de cela nous sommes pour le progressisme social, c’est-à-dire l’égalité entre les sexes, l’égalité des chances… Le principe d’égalité est affirmé dans toutes ses déclinaisons. Enfin le progressisme culturel.

C’est-à-dire…

Nous sommes pour une vision non religieuse du politique.

Laïque ?


Oui. Seulement ce mot dérange un peu dans notre pays. Les gens ont l’impression que la laïcité veut dire déracinement culturel. Pour nous la laïcité ne concerne que le domaine politique. On ne peut pas faire rentrer dans le politique des considérations d’ordre religieux. La démocratie est une affaire de délibération terrestre.

Est-ce que vous allez afficher clairement le choix de la laïcité ?

C’est à voir. On utilisera peut-être les concepts tels que la séparation entre le religieux et le politique, le droit positif, le rationalisme… On est dans le monde de la communication et on n’a pas le droit de faire peur aux gens.
On est en train de construire une troisième voie. Comment afficher notre opposition au pouvoir tout en affirmant notre différence avec le Mouvement du 18 octobre. On est, en quelque sorte, entre le 7 Novembre et le 18 octobre.

En d’autres termes ce n’est pas parce qu’on a peur des islamistes qu’on va se jeter dans les bras du pouvoir ou parce qu’on veut s’opposer au pouvoir qu’on va se jeter dans les bras des islamistes. La Tunisie a une histoire riche. Nous sommes les enfants du Code du Statut Personnel et cela n’est pas peu.
Nous ne participons pas à cette nouvelle initiative seulement pour témoigner. Nous avons l’ambition de transformer les rapports de forces dans notre société.

Justement, on vous reproche de réunir les quinquagénaires et plus, alors que la jeunesse est absente de vos débats…

Je constate cela avec beaucoup d’amertume. Comment voulez-vous que la jeunesse nous connaisse, alors que j’ai milité toute ma vie dans mon pays et personne ne m’a jamais vue à la télévision nationale. Et ce n’est pas uniquement mon cas. Mais je suis optimiste. Il y a des petits groupes de jeunes qui commencent à s’intéresser à ce que nous faisons.

Je voudrais insister ici sur le fait qu’il est faux de prétendre que la jeunesse tunisienne se désintéresse de la chose publique. La jeunesse est partout : dans la création artistique, dans les associations culturelles… Peut-être que nous ne savons pas lui parler. Notre objectif premier, après le congrès de l’été, est d’aller à sa rencontre, de l’écouter et de changer, pourquoi pas, notre manière de lui parler.

Est-ce que le Mouvement Ettajdid changera de nom pour exprimer ce renouveau ?

Cela se discute. L’essentiel est que nous changions nos modes d’actions et que nous devenions un véritable rassemblement démocratique qui pèse sur les choix fondamentaux de la société tunisienne.

Zyed Krichen
(Source : « Réalités » (Magazine hebdomadaire – Tunis), N° 1105 du 1er mars 2007)

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Ca serait vraiment une bonne nouvelle si le projet aboutissait. J'apprécie beaucoup la vision laïque du domaine politique, mais regrette cependant le manque de courage à vouloir l'affrimer de manière forte et directe...
Je pense que s'il y a un changement après le changement, ce pourrait bien être celui là :-)

lundi, mars 05, 2007

Manque de créativité




Trouvez les différences...

Mais c'est quoi ce manque d'imagination ?! N'arrive t-on même plus à faire une affiche sans copier ??

La Tunisie primée au FESPACO

La Tunisie a reçue 3 prix au 20ème festival panafricain du cinéma et de la télévision (FESPACO) qui s'est tenu à Ouagadougou.
Les trois primés sont Nouri Bouzid avec un prix pour le meilleur montage pour son film film "Making off", Lofti Abdelli, prix de la meilleure interprétation masculine pour "Making off" aussi et Mohamed Ben Attia, 2ème prix du meilleur court métrage pour "Kif Lokhrin".
On n'a pas eu de nouvelles de Kahloucha sur coup là... Peut être parce que Ouagadougou, c'est pas aussi "fun" que Sundance...

En tout cas, ca fait plaisir de voir le cinéma tunisien primé, en espérant que cela fera revivre en certains l'envie d'aller au cinéma.

vendredi, mars 02, 2007

Pour vivre plus, buvez du vin !

Boire régulièrement un peu de vin semble allonger de quelques années l'espérance de vie chez les hommes, selon des chercheurs néerlandais qui ont publié mercredi les résultats de leurs travaux.

Pour évaluer l'impact sur la santé et l'espérance de vie de la consommation d'alcool, ils ont suivi 1.373 hommes nés entre 1900 et 1920 à Zutphen, une cité industrielle des Pays-Bas.

Les chercheurs ont étudié leur consommation d'alcool dans le cadre de sept enquêtes menées sur 40 ans, à partir de 1960. Ils ont suivi certains des sujets jusqu'à leur mort et les autres jusqu'en 2000, en les interrogeant sur ce qu'ils boivent, mangent et fument, et en suivant leur poids et la prévalence chez eux des attaques cardiaques, du diabète et du cancer.

Boire un peu d'alcool, à savoir moins d'un verre par jour, semble être associé à un taux moindre de décès dû à des problèmes cardiovasculaires, selon l'étude.

La consommation de vin semble plus bénéfique que celle d'alcools forts ou de bière. Les chercheurs ajoutent que la consommation d'un-demi verre de vin par jour en moyenne semble associée à des moindres niveaux de mortalité.

Contrairement à d'autres études menées sur les effets de la consommation d'alcool sur la santé, celle-ci s'est efforcée d'identifier son impact sur l'espérance de vie, soulignent les chercheurs.

Ils ont trouvé que les hommes buvant du vin avaient une espérance de vie supérieure de 3,8 années à celle d'hommes n'en buvant pas.

Ces buveurs de vin ont en outre une espérance de vie supérieure de deux ans à celle de personnes buvant d'autres boissons alcoolisées, selon l'étude, qui ne portait pas sur les risques pour la santé d'une consommation excessive d'alcool.

"Le principal message est que si vous consommez des boissons alcooliques, faites-le avec modération - un à deux verres par jour au maximum", a expliqué Martinette Streppel, qui a dirigé l'étude, dans un entretien téléphonique.

"Et si vous devez choisir une boisson, prenez le vin, car il a un effet bénéfique qui dépasse celui du seul alcool", a-t-elle ajouté.

Streppel travaille à l'Institut national de la santé publique et de l'environnement de l'Université de Wageningen, aux Pays-Bas.