mercredi, août 29, 2007

Mélancolie Précoce...

Même soleil d'hiver
Mêmes bruits de brindilles
Le bout des doigts glacé
Le givre sur les grilles
Mêmes odeurs d'humus
La terre qui se terre

Tout y sera, tout y sera
A part toi

Parc de la Pépinière, fin de semaine,
Encore une heure, encore une heure à peine,
Encore une heure de jour et la nuit vient

Même température,
Le mercure à zéro
Même mélancolie fauve
Au portillon du zoo
Mêmes parents pressés,
Leurs enfants en manteaux

Tout y sera, tout y sera
A part toi

Parc de la Pépinière, fin de semaine,
Encore une heure, encore une heure à peine,
Encore une heure de jour et la nuit vient

J'aurais beau décalquer
Refaire les mêmes parcours
Reprendre les mêmes allées
Au mêmes heures du jours
J'aurais beau être la même
J'aurais beau être belle

Tout y sera, tout y sera
A part toi

Parc de la Pépinière, fin de semaine,
Encore une heure, encore une heure à peine,
Encore une heure de jour et la nuit vient
Et puis... rien.

Paroles de "Au parc", des Chansons d'Amour...

mardi, août 28, 2007

Ces musulmans contre les islamistes

Une excellente soirée documentaire sur ARTE ce soir. Un groupe d'intellectuels musulmans discutent des moyens à même de lutter contre la montée de  l'islamisme extrémiste qui instrumentalise la religion à ses propres fins.
En gros:
- Mohamed était un progressiste pour l'époque, surtout pour la question des femmes.
- Il n'a jamais été dérangé par le fait qu'une femme ne porte pas le voile, cela lui paraissait tout à fait secondaire.
- Il était un sacré coquin et aimait bien s'amuser avec ses nombreuses femmes.
- Etait pour un rôle important des femmes dans la société, essentiellement à travers le travail, n'oublions pas qu'il s'était marié à sa propre patronne.
- J'en oublie (d'ailleurs, ce n'est pas le propos de ce post)...

Personnellement, je suis pour l'abolition de toutes les pratiques issues de la sunna et de l'interprétation rigoriste des textes, pas de lapidation, pas de circoncision ni d'excision, monogamie, égalité entre les sexes, rapport décomplexé et ouvert à la sexualité et au plaisir...

La montée des extrémistes, le phénomène du voile pseudo-islamique et la dégradation de la situation des femmes qui s'en suit doivent être combattus avec la plus grande vigueur par toutes les forces démocratiques musulmanes. Rester silencieux serait synonyme de complicité avec ces personnes qui intrumentalisent la religion, tirent vers le bas l'ensemble de nos acquis législatifs et mettent en péril l'oeuvre de développement et de modernisation entreprise depuis des décennies...

samedi, août 25, 2007

Message à tous les lecteurs

Pauvres blogueurs... 
Vous me faites pitié, tous !

BO: Where the white boys play (The Killers)

mercredi, août 15, 2007

Pas la peine d'être musulman et de parler arabe pour être tunisien

Contrairement à ce que beaucoup de personnes croient, ce n'est pas nécessaire d'être musulman et de parler couramment arabe pour être tunisien; en effet le droit tunisien de la nationalité est un droit relativement jeune. Jusqu’au milieu du 19ème siècle, la notion moderne de nationalité, conçue comme un lien entre une personne et un Etat souverain était inconnue. On ne parlait pas de nationalité tunisienne, mais plutôt de communauté tunisienne.

Le critère d’appartenance à la communauté tunisienne était essentiellement religieux. Les musulmans se trouvant dans le pays étaient tous considérées comme faisant partie de la ’communauté tunisienne’, quels que fussent leur origine et le lieu de leur naissance, alors que les non - musulmans étaient considérés comme des étrangers à la communauté.

Ainsi, un musulman né au Maroc de parents marocains appartenait automatiquement à la communauté musulmane de Tunisie, dès lors qu’il se trouvait en Tunisie.

Dès le milieu du 19ème siècle, la notion de nationalité tunisienne va naître en se détachant progressivement du critère religieux. Plusieurs textes, intervenus au cours de la seconde moitié du 19e et de la première moitié du 20 e siècles ont ainsi reconnu la qualité de Tunisien à des non - musulmans.

Le droit tunisien moderne de la nationalité a été codifié en 1963. Le Code de la Nationalité, qui a été promulgué le 28 février 1963, constitue la principale, sinon l’unique, source du droit de la nationalité. Quelques rares et anciennes décisions jurisprudentielles viennent compléter le dispositif législatif.

Ce Code distingue entre la nationalité tunisienne d’origine et la nationalité tunisienne acquise. La première est attribuée en raison de la filiation ou de la naissance en Tunisie (le sang ou le sol), alors que la seconde est acquise de différentes manières, notamment par voies de mariage, de déclaration volontaire ou de naturalisation. On parle de « bienfait de la loi », dans le cas de la nationalité acquise automatiquement : exemple, par le mariage.

Contrairement à certains pays arabo-musulmans, ce Code ne prend en compte ni l’élément religieux, ni l’élément linguistique.

Ainsi, il prévoit que l’étranger peut devenir Tunisien, peu importe son appartenance religieuse. La religion ne constitue donc pas un facteur de discrimination entre les étrangers. Un Musulman n’est en aucun cas privilégié et il ne peut pas acquérir la nationalité tunisienne plus facilement qu’un autre, à la seule faveur de l’appartenance religieuse.

De la même manière, le Code exclut toute discrimination basée sur le critère linguistique. Hormis pour le cas spécial de la naturalisation, un arabophone n’est nullement avantagé par rapport au francophone ou à l’anglo-saxon, par exemple.

"L’exclusion de toute discrimination fondée sur la religion musulmane ou la langue arabe dénote d’une certaine tolérance, d’un esprit d’ouverture du législateur tunisien et d’une assez grande capacité d’intégration des étrangers au sein de la communauté nationale", souligne Souhayma Ben Achour, universitaire tunisienne, ajoutant toutefois : " le caractère discriminatoire de certaines disposions du Code traduit une certaine méfiance à l’égard de l’étranger, ou du moins, à l’égard de certains étrangers".

(Source : « L’Afrique en ligne », Agence de Presse Africaine, le 14 août 2007)

Lien : http://www.afriquenligne.fr/actualites/politique/legislation_tunisienne_en_matiere_de_nationalite_200708145905/

dimanche, août 12, 2007

Augmentation de 12% du prix du pain

3 jours après ma note sur la préparation psychologique à l'augmentation du prix du pain, voilà que le prix du pain a effectivement augmenté... Enfin c'est tout comme, puisqu'à première vu le prix de la baguette est resté inchangé à 190 millimes; cependant, c'est son poids qui a diminué de 12% passant de 250g à 220g. Manière pour le moins intelligente et rusée pour faire passer une grosse augmentation de prix à un moment où le coût de la vie et la valeur réelle du pouvoir d'achat du tunisien est au centre de toutes les inquiétudes et discussions.

jeudi, août 09, 2007

Préparation psychologique à l'augmentation du prix du pain

L'information n'aura pas échappé à la vigilance des lecteurs des journaux de la place. La plus part des quotidiens, surtout ceux proches du pouvoir (La presse), dissertent depuis deux jours sur le prix réel du pain, l'augmentation du prix des céréales sur le marché mondial et son impact sur la balance économique en Tunisie. 
Il me parait très probable que le prix du pain sera revu à la hausse dans les très prochains jours. Pourquoi ?
1- Cela fait un bon bout de temps que le prix est le même, or il doit, au moins suivre l'inflation. 
2- Les augmentations de prix ont toujours lieux pendant la période des vacances, pendant le mois d'août généralement.
3- La préparation psychologique de ces derniers jours est assez classique vu que j'avais observé le même phénomène quelques jours avant l'augmentation du prix du carburants. 
Alors voilà, on verra bien si j'ai raison ou pas ? :D

jeudi, août 02, 2007

Oh my Gad !

La soirée de Gad el Maleh hier à Carthage est sans aucun doute la meilleure soirée du festival de Carthage de cette année. En effet, c'était la foule des grands jours et même la fille du chef est venue illuminer la soirée de son auguste présence.
A 18h, heure d'ouverture des portes pour l'amphithéâtre Romain, la foule était déjà amassée en nombre et ce fut une véritable déferlante afin d'avoir les meilleures places pour voir au mieux l'humoriste le plus populaire de Tunis.
Tout le public était déja en place à 21 heures et il n'y avait plus de place du tout, très nombreux étaient ceux qui étaient réstés debout, ou alors avec une moitié de fesse sur une pierre et l'autre moitié à l'air... Ce n'est qu'à 22 heures pétantes que le spectacle commença pour deux heures d'humour non stop.
Visiblement impressionné par le public, qui au détour, connaissant tous les numéros par coeur, criait en choeur les clous avant que Gad n'ait commencé... C'est alors qu'à commencé le spectacle à proprement dit: de l'improvisation, pure et dure. Et c'est aussi à ce moment là que l'on est saisit par le génie de cet humoriste hors pair. Cela dure deux heures, un pur délice...
Adaptant un peu le spectacle aux tunisiens, Gad se lança même sur une blague sur le 7.
"On a un ami tunisien, que l'invite pour la bonne année... Vous savez, quand la bonne année approche, il fransis font un décompte, mais alors, le tunisien, il commence toujours à 7. 7, 7, 7... On n'a jamais compris pourquoi... Là je pense que je comprends..."
Silence dans la présence...
Une autre blague, certainement moins politique et plus superficielle, dès son entrée sur scène.
"Ah... Je dois vous dire, je suis fatigué... J'ai passé la nuit à Carrefour... Ah oui... Tu demandes les gens dans la rue ce qu'ils ont fait, ils te disent, je suis fatigué, je suis allé à 4heures du matin à Carrefour..."
Bref, comment vous décrire un pur bonheur de 2heures ? C'est impossible ! Il faut le voir...
Visiblement ému par l'accueil de folie que lui ont réservé les Tunisiens, Gad est revenu sur scène pour remercie toute l'équipe ainsi que le public, qui lui "a réalisé son rêve"...
"Je n'ai jamais vu ca... Personne ne voudra me croire à Paris..."

Merci Gad !