jeudi, mars 22, 2007

Premier hommage

Comme je l'ai dis, j'ai encore quelques notes et des comptes à régler avec certains...
Permier hommage à quelqu'un qui se reconnaitra.

lundi, mars 19, 2007

Funeste anniversaire

Aujourd'hui je fête les deux ans de vie de mon blog, mais aussi sa mort annoncée.
En effet, j'ai décidé, au bout de deux ans de blogging, parfois intensif, de mettre fin à cette activité.
Blogger était une belle expérience.
J'ai pu exprimer mes idées et les confronter (dans le sens propre du terme) à celles des autres.
Je me suis donné parfois à fond pour essayer de bien mettre en évidence ce que je pense, même si cela m'a valu le plus souvent des insultes et même des menaces de mort.
J'ai essayé d'être honnête et je n'ai cherché à plaire à personne.
J'ai été neutre et objectif vis-à-vis de moi-même et des autres.
Je n'ai jamais cherché à augmenter le nombre de mes visites.
Je n'ai pas de compteur, sauf celui que j'ai installé la semaine dernière pour constater que je recevais moyennement 200 visites par jour.
J'ai bloggé par plaisir, et uniquement par plaisir. Je n'ai jamais eu aucune intention, je n'ai jamais participé à un Meet up...
Je n'ai pas cherché à connaître les autres et à prendre des cafés en philosophant sur le sexe des blogs...
J'ai été juste et bon, ou du moins j'aurai essayé.
Je me suis montré, j'ai dévoilé une partie de ma vie, à un moment où j'en avais besoin, mais aujourd'hui c'est terminé.
J'ai connu deux bloggeurs fabuleux, que l'amitié nous a lié.
Sur ce, mon blog se meurt doucement. J'ai encore quelques comptes à régler à un bloggeur et deux hommages à faire et puis ce sera définitivement terminé.
Je dois te dire, cher lecteur, que même si tu m'as insulté ou que tu me détestes (sans jamais m'avoir connu), ce n'est pas grave ; moi, je t'aime et je te remercie d'avoir passé quelque temps sur mon blog et de l'avoir lu.
A tous ceux qui sont passés sur ces pages; Merci !


Depeche Mode: Precious

dimanche, mars 18, 2007

L'attente


18 minutes d'attente...

vendredi, mars 16, 2007

Votre avis m'intéresse !

Je partirai dans quelques semaines à Bruxelles pour représenter les étudiants tunisiens à une réunion de l'Union Européenne sur la coopération dans le domaine de l'enseignement supérieur entre la l'UE et la Tunisie. Vu que je ne peux pas prétendre représenter tous les étudiants tunisiens et tous les points de vue à ce propos, j'aimerais bien avoir vos avis, vos coups de gueules et vos suggestions sur la coopération entre notre pays et l'union dans le domaine de l'enseignement supérieur.
Toutes les idées seront les bienvenues et je m'engage à les faire parvenir les plus pertinentes lors des discussions qui auront lieu.

Mouaten Censuré.... Encore !



En réaction à la nième censure du blog de Mouaten Tounsi, je pense que si toute l'administration tunisienne mettait autant de zèle que l'ATI pour la censure, nous serions depuis longtemps un pays développé !

Je me demande seulement quand est ce qu'ils vont s'ennuyer de le censurer ce gars, ils n'en ont pas marre ?? Ils sont ridicules en fin de compte !

mercredi, mars 14, 2007

Tout ce que vous voulez savoir de moi est là

Age : 23 ans
Taille : 1m79
Poids : 72 kg
Yeux : marrons
Cheveux : bruns mi longs
Je ne met jamais du gel
Aucune carie signalée
Je ne porte pas de barbe
J'avais de l'acnée
Je ne fume pas
Je suis tombé amoureux 3 fois

J'ai 8 chats, 16 perruches et quelques tortues
J'ai un ordinateur Macbook
J'ai un iPod nano
J'ai plein de livres
J'ai des centaines de DVD et de Divx
J'ai un appareil photo numérique
J'ai une collection des "Cahiers du Cinéma"
J'ai deux passeports
J'ai deux comptes en banque avec 800 DT et 1300 euros de solde respectivement
J'ai du cholestérol
J'ai un grain de beauté sur la fesse droite
Je n'ai pas de poils sur le torse, un peu sur les bars et un plus sur les jambes
J'ai des souvenirs plein la tête
J'ai quelques amis qui m'aiment
J'ai séduit des centaines
J'ai visité : la France, l'Italie, le Portugal, la Belgique, la Hollande, l'Allemagne, l'Egypte, la Suisse et Malte

Mon parfum : Be Ck ou Crave de Calvin Klein, Amen de Thierry Mugler
Ma couleur préférée : le bleu
Ma chemise préférée: une chemise cintrée WE rose
Mon pantalon préféré : un Calvin Klein bleu
Mes chaussures préférées : des Minelli en cuire que j'ai porté pendant deux ans
J'aime les chaussures brunes
J'ai une cravate rouge que je n'ai jamais porté
Je déteste : porter une marque quand cela se voit que c'est une marque
Je n'achète jamais chez Celio
Je déteste D&G
Mon tissu préféré : mélange soie+coton
Je ne porte que des chaussettes unies
Je porte des boxers blancs

J'ai peur : des MST, d'être en retard, de perdre la mémoire
J'ai envie : d'aimer, d'apprendre, de voir, de crier, de me révolter, de changer
J'aime : ma famille, mes amours, mes amis, mon Mac, les avions, la liberté, la démocratie, la mer, les navires, le parfum des nuits d'été dans mon quartier, le néroli, le jasmin,
Je déteste : Les gens biens, les menteurs, les ambitieux, les fanatiques religieux, les sarkosites, ceux pètent plus haut que leurs culs, les rentiers, les héritiers, les pseudos bourgeois...
Je me fiche : de savoir s'il fera beau demain, si je vais réussir ma vie, de dieu

Je bois : du Martini, du Porto, de la bière, du coca, du thé, du boga cidre et de l'eau
Je mange : halal et pas halal, kacher et pas kacher, de ma mère, de la rue, du resto, de la cantine, de la gargotte
Mon casse croute préféré : un falafel chez l'"As du falafel" à la rue des rosiers à Paris
Ma pâtisserie préférée : Un strüdel aux pommes chez "Koratz", aussi à la rue des rosiers à Paris (c'est pratique)
Mes plats préférés : Une mloukhia vieille de 3 jours, un bon coucous, la cammounia de ma grand mère, les cuisses de canard confites...
Mes desserts préférés : Un plat de pastèque frais en été, les poires au vin en hiver
Mes biscuits préférés : Fourrés

Mes quartiers préférés : Le mien, Bab Jdid à Tunis, Carthage Hannibal, Avenue Foch à Paris ou je squatte parfois
Mes magasins préférés : la FNAC, le vieux vendeur de miel du marché central

Mes musiciens tunisiens préférés : Anouar Brahem et Khmaïs Tarnène
Mon chanteur tunisien préféré : Raoul Journou
Ma chanteuse tunisienne préférée : Sonia Mbarek
Ma musique tunisien préférée : Halfaouine de Brahem
Mon film tunisien préféré : Rih Essed et Assfour Esstah à égalité

Ma salle de cinéma préférée : Le MK2 Beaubourg où un ami m'apprit à regarder des films
Mon réalisateur préféré : Pedro Almodovar
Ma réalisatrice préférée : Ma mère qui a fait de ma vie un compte de fée
Mon architecte préféré : Jean Nouvel
Mon actrice préférée : Penelope Cruz
Mon acteur préféré : Gael Garcia Bernal
Mes films préférés : Y'en a trop...

Mon genre musical préféré : La pop rock anglaise
La musique que je déteste : RAP, R&B, Heavy metal, Hip Hop, mizoued, House...
La musique que je respecte : le classique
Mon groupe préféré : Coldplay
Mes découvertes de l'année : Goulag Orchestar, Bonga, Stephan Micus, Misia, Band of Horses, Air, Pheonix

Ma radio préférée : Sky Radio par satellite
Ma radio détestée : Mozaïque FM
Ma télé préférée : ARTE (et France 2 pour le journal)
Ma télé détestée : TV7
Mes podcasts préférés : "Proxima Estaçion" et "Le plein des sciences" de Radio Campus Paris, "Histoire" du Collège de France: "Histoire de la Palestine depuis 1949"
Mon magazine préféré : Les incrocks
Mon magazine détesté : Vogue
Mon musée préféré : Le Louvre

Mon genre littéraire préféré : Les essais
Mes livres préférés : Cent ans de solitude, Le monde de Sophie
Le genre que je ne lis jamais : le théâtre

Ma pièce de théâtre préférée : Junun
Mon coup de coeur théâtral : Içi Tunis

Les bloggeurs que j'aime : Roumi, Marou, Massir, Thysdrus, Kassus, Skydancer
Les bloggeurs que je déteste : Tarek Chentiti, Golden Chicha, Samsoum music, Mozaïque,
Les bloggeurs qui m'indiffèrent : Infinity, Houhou, Téméraire v..., les anonymes m'insultent sur mon blog

Ce qui me fais craquer chez une fille : Son regard, ses cheveux, ses doigts, sa poitrine, sa taille
Ce qui me fais craquer chez un garçon : Ses cheveux, son torse, son regard, sa voix

Quand je suis ému, je pleure
Quand je suis séduis, je me gratte le cou
Quand je suis anxieux, je me ronge les angles
Quand je mens, je regarde le sol
Quand j'embrasse, je ferme les yeux
Quand je fais l'amour, je rougis
Après avoir fais l'amour, je suis de mauvaise humeur
Quand je dors, c'est toujours sur le ventre
Quand je me rase, c'est toujours avec le rasoir électrique
Quand je me brosse les dents, c'est toujours à gauche que je commence
Quand je me lave, c'est toujours des douches
Quand je ris, c'est toujours à raison
Quand je pleure, ce n'est pas toujours à raison

Ce que je cherche ?
Rien.

mardi, mars 13, 2007

Coldplay - Speed of Sound


Une jolie chanson de l'un de mes groupes préferés servi par un beau clip néo psychédélique.

Joyeuses perditions...

Aujourd'hui, cela fait un mois que je suis à Porto, et hier je suis tombé amoureux de la ville. Il faut un mois pour aimer une ville. Il faut un mois pour sentir le coeur de celle-ci battre.
Je n'ai jamais eu un coup de foudre pour une ville, ni en amour d'ailleurs, j'ai toujours aimé les choses et les personnes dans la durée. J'apprends à aimer, je découvre, j'apprécie. Je n'ai jamais eu de réelle passion, parce que les passions s'affadissent, et non l'amour; l'amour est doux, continuel, éternel et paisible.
Hier, j'ai aimé la ville.
J'ai vu les gens marcher sur les quais et je marchais avec eux, doucement, je me suis laissé entraîner dans le flot, je me suis baigné dans leurs paroles, enivré de leurs parfums, j'ai dansé sur le son de leurs voix, sur la musique de leurs coeurs. Je me suis arrêté sur un banc et me suis assis. Tendant un peu la tête pour me dorer le visage devenu livide par les journées passées au laboratoire. J'ai scruté le paysage autour de moi, une légère brise soulevais mes cheveux et me grattait légèrement la barbe, je sentais le vent entre mes doigts, je cru l'attraper. Des amoureux, main dans la main, passaient heureux. Sur le visage des gens se dessinaient mille et une expression, se lisaient mille et une histoire...

Un chat est venu s'asseoir à côté et moi et nous partagions la vue ensemble.
La musique d'Anthony and the Johnsons rythmait le bal des hommes, des femmes et des enfants. Je m'acheta une bière.
Entre temps le chat parti, il alla rejoindre un jeune peintre dont je ne pouvais ni distinguer les traits ni voir ce qu'il dessinait à cause de la réflexion du soleil dans l'eau et qui en le regardant m'éblouissait. J'entrouvris les yeux pour essayer de l'apercevoir mais je ne vis rien, qu'une silhouette légèrement tordue coiffée de cheveux que le vent tentait de prendre avec lui. Nous devenions amis dans notre solitude, codétenus de notre dénuement. Je n'avais l'argent que pour deux bières. Je venais de finir ma première; elle était fraîche, suave, douce, je la sentais en moi, m'enivrant peu à peu...
Je m'en pris une autre et rejoins le banc. Le banc était de bois, un bois noble que le temps avec embellit.
Dans un bar pas loin, une chanteuse à la voix craquelante et rocailleuse chantait une douce complainte triste, un beau fado qui me givrait le coeur. Le son de sa voix partait et revenait au grès du vent qui changeait parfois de chemin...
Qu'est ce que j'aurai aimé avoir un bout de papier à ce moment là pour écrire tout ce que j'avais ressenti, pour décrire la beauté et le précieux de ce que je voyais.
Des bancs d'enfants ciraient au loin en se chamaillant pour des châtaignes. Entouré par la foule, j'oubliais pour la première fois que j'étais seul, terriblement seul, unique. Personne à qui parler qu'à moi même dans de longs et philosophiques monologues. Pour la première fois le vide s'était rempli du bonheur de l'instant, ce bonheur inqualifiable, inexplicable qui vous prend lorsque vous avez tout perdu, tout seul, ailleurs où vous êtes inconnu, que vous êtes invisible aux autres parce que si banal, quand personne ne s'inquiète de votre absence et personne ne se réjouit de votre présence, dans ces moments là, enfin, on vit. Oui, on vit !
Qu'il est beau de se perdre ainsi pour se retrouver enfin, seul, face à soit même et aux autres, presque, non, totalement nu. J'ai pensé à tous ceux que j'aime. Je n'avais jamais réalisé combien j'aimais les gens qui m'entourent, je suis une machine à aimer... C'était l'anniversaire de ma soeur et c'est la première fois que je lui ai dis, je t'aime. Elle a 17 ans. Ah elle est devenue grande ! son âge me renvoie au mien.. Je vieillis, peu à peu, même si je ne me l'avoue pas.. Bientôt, je serai peut être comme tous ces couples qui se baladent avec leurs enfants, ou peut être pas... Mais si je devais l'être, j'aimerai être aussi heureux qu'eux...
Hier, pour la première fois depuis un mois, j'étais heureux.

lundi, mars 12, 2007

Anti Hijab 2 : Le voile n’est pas une liberté

Non, le voile n’est pas une liberté, il n’est pas l’expression d’une quelconque liberté puisqu’il implique la privation des droits, de la liberté. Une femme voilée n’exprime pas sa liberté mais sa soumission aux hommes, aux règles sociétales machistes, elle se dévalorise, elle reproduit le schéma antique des relation de forces entre les genres, elle se vide de son âme, elle ne devient qu’un instrument de procréation, un objet, un instrument du diable, le diable lui même.
Etre tolérant d’induit pas être complice du terrorisme intellectuel que certains font subir aux femmes en leur promettant le paradis ; être ouvert d’esprit, prôner la liberté, c’est avant tout défendre cette liberté contre toutes les tentations, attitudes et comportements liberticides.
L’islamisme politique, qui trouve son essence dans l’extrémisme religieux « made in middle east » et qui se traduit chez nous par une montée du phénomène du voile, est un danger pour notre mode de vie, pour notre pays, ainsi que pour tout notre système de valeurs justement bâti sur la tolérance et l’ouverture.
Les islamistes utilisent la notion de démocratie et se réclament démocrates parce que cela sert tout simplement leurs intérêts. Leur fausse lutte pour leur supposée liberté et la démocratie n’est que leur moyen d’atteindre leur unique but : Le pouvoir. Une fois qu’ils auront le pouvoir, adieu toutes les libertés, ceux qui ne penseront pas comme eux, comme la religion, comme Dieu (vu que le pouvoir sera alors purement théocratique) sera puni, torturé ou tué. Adieu alors démocratie ! adieu liberté d’expression ! adieu droits de la femme…
Les femmes tunisiennes ne doivent pas être complices de ce hold-up, de cette imposture, de ce grave danger qui nous menace et qui est financé par l’argent du pétrole.
Le hijab, le voile, les comportements machistes, les opinions liberticides contre les personnes à cause de leurs religions, races, opinions, politiques, idéaux ou sexualité ne sont que la transmutation de la pensée extrémiste d’un islam instrumentalisé.

Il faut militer aujourd’hui pour un islam progressiste, refusant de mettre sur le banc de la société la moitié de la population, un islam qui s’adapte à l’évolution des mœurs, des opinions, qui s’ouvre enfin à la modernité.
L’islam serait il, comment le laissent entendre certains, un frein à la modernité et au progrès?
Dans l’état actuel des choses, oui ; sans aucun doute.

PS :Ceci était la suite de Anti-Hijab 1… Comme promis à quelqu’un j’ai fini par publier la 2ème partie quelques mois plus tard.

Variations sur le mur

Variations artistiques des années 80 sur le thème du mur. Rebond sur la note de Marou à ce sujet.



vendredi, mars 09, 2007

Chronique d'un scandale


C'est à travers le journal intime d'une enseignante au bord de la retraite que l'on plonge dans ce film anglais d'une brillante justesse.
Le film est un regard neutre sur le sadisme d'une personne qui est capable de tout par amour. Il est la preuve que l'attachement amoureux unilatéral et obsessionnel de certains les rend capables et coupables de tout.
La dame, soixantaine, vit seule dans une petite chambre entourée d'autres sexagénaires et tient avec rigueur les notes de sa vie. Un jour, une nouvelle professeur rejoint le lycée où elle enseigne, c'est le coup de foudre...
Cependant, la nouvelle ne se rend pas compte des intensions de la collègue et se laisse entraîner dans le jeux pervers que l'autre prépare en secret.
Servi par un couple de belles actrices le film dérange et interpelle. Les scènes d'amour entre le jeune lycéen de 15 ans et son enseignante, mère de famille sont filmées sans détour mais sans vulgarité. La caméra et neutre et l'on sent un certain besoin d'objectivité, voire de réalisme de la part du réalisateur.
Un film, peut être à ne pas mettre entre toutes les mains, mais certainement à voir, ne serait ce que pour la belle Kate Blanchett...

jeudi, mars 08, 2007

Et l'école se transforma en boîte !

Intéressant comment les choses se passent sous d'autres cieux. Hier, se déroulait la première fête du semestre pour les polytechniciens Portugais, et cela ne se passe pas dans une boîte mais dans l'école elle même. Parce que, fait assez étrange voire anecdotique, la boîte la plus populaire de Porto est dans l'école elle même ! On y entre par le parking en sous sol (entrée aussi incongrue que l'emplacement) et là c'est dans une orgie de Super Bock (la bière locale) de mousse, de fumée, de shots et de filles que l'on pénètre. La plupart des nouveaux (The freshmen) sont habillés dans l'habit traditionnel des étudiants portugais (une sorte de grande cape noire) et se font charrier par les vieux (enfin ceux qui terminent...). La musique est à fond et l'ambiance de folie. Il faut faire attention à ne pas tomber parce que le sol est glissant à cause de toutes les bières qui se sont déversées, les vodkas renversées car trop fortes, les glaçons, la mousse....

Deux stripteaseuses font leur apparition au centre de la scène, il faut bien cela pour amuser cette horde de garçons en folie. C'est le déchaînement, une marée humaine vers les filles. La musique est de plus en plus forte et les écrans LCD tournent en boucle des gros plans de nichons et de fesses... SuperBock, encore, Superbock toujours... encore et encore...

La majorité des fêtards sont ivres morts, certains ne tiennent plus debout, certains vomissent dans un coin, d'autres se pissent dessus. Une fille (l'une des rares qui soit restée) tombe en dansant, la jambes bien ouvertes, le spectacle en ravit plus d'un...
Et cela continue des heures durant, certains emportés par l'alcool et la musique, d'autres totalement claqués roupillent sans le réaliser dans leur propre vomi...

La fête, je ne sais pas quand est ce qu'elle s'est terminée. La dernière fois que je me rappelle avoir vu l'heure, c'était à 3heures du matin. Je me suis réveillé à 9 heures dans mon lit, je devais partir au plus vite, les oreilles sifflantes par la musique de la veille, la tête tournante et l'esprit pas très clair par rapport aux 6heures de black out...

Cette fête se reproduira toutes les semaines. Moi je dis merci, une seule me suffit !

Aujourd'hui, tous les élèves du département mécanique étaient tous dehors pour... bizutage.

mercredi, mars 07, 2007

P'tite blague religieuse

Une célèbre animatrice radio US (Dr Laura Schlessinger) fit remarquer que l'homosexualité est une perversion. "C'est ce que dit la Bible dans le livre du Lévitique, chapitre 18, verset 22 : "Tu ne coucheras pas avec un homme comme on couche avec une femme : ce serait une abomination". La Bible le dit. Un point c'est tout", affirma-t-elle.
Quelques jours plus tard, un auditeur lui adressa une lettre ouverte qui disait : Merci de mettre autant de ferveur à éduquer les gens à la Loi de Dieu. J'apprends beaucoup à l'écoute de votre programme et j'essaie d'en faire profiter tout le monde. Mais j'aurais besoin de conseils quant à d'autres lois bibliques.
- Par exemple, je souhaiterais vendre ma fille comme servante, tel que c'est indiqué dans le livre de l'Exode, chapitre 21, verset 7. A votre avis, quel serait le meilleur prix ?
- Le Lévitique aussi, chapitre 25, verset 44, enseigne que je peux posséder des esclaves, hommes ou femmes, à condition qu'ils soient achetés dans des nations voisines. Un ami affirme que ceci est applicable aux mexicains,mais pas aux canadiens. Pourriez-vous m'éclairer sur ce point ? Pourquoi est-ce que je ne peux pas posséder des esclaves canadiens ?
- J'ai un voisin qui tient à travailler le samedi. L'Exode, Chapitre 35, verset 2, dit clairement qu'il doit être condamné à mort. Suis-je obligé de le tuer moi-même ? Pourriez-vous me soulager de cette question gênante d'une quelconque manière ?
- Autre chose : le Lévitique, chapitre 21, verset 18, dit qu'on ne peut pas s'approcher de l'autel de Dieu si on a des problèmes de vue. J'ai besoin de lunettes pour lire. Mon acuité visuelle doit-elle être de 100% ? Serait-il possible de revoir cette exigence à la baisse ?
- Un dernier conseil. Mon oncle ne respecte pas ce que dit le Lévitique, chapitre 19, verset 19, en plantant deux types de culture différents dans le même champ, de même que sa femme qui porte des vêtements faits de différents tissus, coton et polyester. De plus, il passe ses journées à médire et à blasphémer. Est-il nécessaire d'aller jusqu'au bout de la procédure embarrassante de réunir tous les habitants du village pour lapider mon oncle et ma tante, comme le prescrit le Lévitique, chapitre 24, verset 10 à 16 ? On ne pourrait pas plutôt les brûler vifs au cours d'une simple réunion familiale privée, comme ça se fait avec ceux qui dorment avec des parents proches, tel qu'il est indiqué dans le livre sacré, chapitre 20, verset 14?
Je me confie pleinement à votre aide.

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Pourrais je faire pareil pour l'Islam sans risquer de me faire lapider ?

mardi, mars 06, 2007

Vers une alliance de la gauche Tunisienne ?

Depuis plus d’un an une nouvelle alliance est en train de se dessiner entre le Mouvement Ettajdid et des militants indépendants issus de la gauche tunisienne.
Au moment où ce processus commence à prendre de l’ampleur, nous avons voulu faire le point avec Sana Ben Achour, universitaire et figure de proue du mouvement associatif tunisien et l’une des principales initiatrices de cette nouvelle expérience unitaire de la gauche tunisienne.


Z.K: Quel bilan faites-vous de cette démarche commune entre le Mouvement Ettajdid et les indépendants de gauche ?

Sana Ben Achour: Il est trop tôt pour faire un bilan. Nous comptons le faire collectivement dans les semaines qui suivent. Je peux vous livrer cependant mes premières impressions. A l’occasion des élections présidentielle et législatives de 2004, il y a eu une alliance autour du Mouvement Ettajdid avec un certain nombre de personnalités indépendantes. L’objectif était de présenter un véritable candidat de l’opposition à la présidentielle, en l’occurrence Mohamed Ali Halouani.

On a pensé, à l’époque, qu’il fallait marquer notre distance avec le pouvoir tout en mettant à profit l’opportunité offerte par le système constitutionnel. Cela a donné l’expérience de l’Initiative démocratique. Les indépendants, dont je suis, ont pratiqué Ettajdid. Je peux dire aujourd’hui, en toute honnêteté, que cela était positif. On a pu, ensemble, recréer l’espoir. Ce processus a induit un rapport de confiance entre ce parti politique et les indépendants. Mais après les élections de 2004 on a pris conscience de l’aspect circonstanciel de ce partenariat. Les indépendants ne pouvaient plus investir le monde associatif en le surdéterminant par des objectifs politiques. Nous voulions engager une action politique organisée. D’où l’idée de ce partenariat politique avec le parti Ettajdid.
Mais un certain nombre de ces indépendants, dont vous-même, se sont investis dans ce que l’on a appelé le Mouvement du 18 octobre 2005 (la grève de la faim initiée par un certain nombre de personnalités politiques et associatives).

Absolument. Pour moi il y a eu une accumulation qui a commencé avec la présidentielle de 2004. On peut même remonter plus loin avec l’expérience des « 150 » en 1989. On a été nombreux à soutenir la grève de la faim du 18 octobre, sauf que cela était une action ponctuelle. Après il y a eu une décantation politique. Certains ont préféré continuer dans une sorte d’alliance avec des sensibilités islamisantes. D’autres, dont moi-même, ont soutenu la grève de la faim mais pas l’idée de ce type d’alliance. Je pense qu’il est nécessaire d’inscrire l’action politique de l’opposition dans la diversité et la pluralité. Il faut qu’on sorte définitivement de cette idée de l’un et de l’unique.

Les discussions et les contacts entre les militants et dirigeants d’Ettajdid et les indépendants ne se sont jamais interrompus. On a convenu ensemble, depuis près d’un an, qu’Ettajdid retardera son congrès afin qu’on élabore ensemble un véritable élargissement de ce parti, d’où l’idée de faire un congrès sous le mot d’ordre : un parti ouvert, pluraliste, progressiste et démocratique.

Est-ce que cela a débouché sur un programme politique ?

Pas pour l’instant. Ce qui nous a intéressé dans cette démarche, nous les indépendants, avec nos partenaires d’Ettajdid, c’est que l’on change la manière de faire…

Cela veut dire quoi exactement ?

On ne peut pas aller directement à la tenue du congrès, à la mise en place d’une plate-forme et à l’élaboration d’un programme. Il faut au préalable informer les gens de cette idée et les écouter. On veut rassembler et non embrigader. Pour nous il est fondamental que ce parti ait un ancrage social sérieux. Les coquilles vides ne nous intéressent pas. Beaucoup de militants démocrates ont connu des expériences malheureuses et décevantes. Résultat : ils ont abandonné le champ politique. Notre démarche tend à leur redonner espoir.

Quel est le nombre des indépendants qui se sont intéressés à votre démarche ?


Quelques centaines. Mais on ne s’est pas contenté de Tunis. On a étendu cette dynamique à l’intérieur du pays. On a alterné entre rencontres publiques et privées, selon la disponibilité des espaces publics. L’encourageant, dans tout cela, est que les personnes, sceptiques au départ, se sont rapprochées de nous, même si elles n’ont pas encore envie de s’impliquer immédiatement dans cette action.

Comment le prochain congrès d’Ettajdid va-t-il intégrer concrètement ce partenariat ?


On a mis en place une commission, au mois de septembre 2006, pour préparer le contenu intellectuel et politique de la grande conférence qu’on a organisée les 17 et 18 février 2007. Cette commission est une étape intermédiaire entre les premières discussions d’il y a un an et le congrès.

Cette commission a produit trois textes :

—les fondements intellectuels et politiques du projet,
—l’aspect organisationnel du parti,
—le partenariat avec Ettajdid pour la préparation du congrès.
Ces textes sont proposés à la discussion afin qu’on puisse dégager une synthèse.

Qui vous fait croire que ce qui a échoué hier va réussir aujourd’hui ?

Je suis optimiste tout en étant lucide. On a pu rassembler un nombre relativement important de militants indépendants qui fondent leurs espoirs sur ce projet. Nous avons tous l’ambition de créer un véritable pôle politique moderne. Je pensais qu’on pouvait rassembler des milliers de militants pour la conférence du 17 février, or je me rends compte qu’il y a encore beaucoup de sceptiques. Ce que nous faisons aujourd’hui est important, mais le plus important et le plus difficile reste à venir.

Comment allez-vous préparer ce congrès ?


Dans un partenariat total entre le Mouvement Ettajdid et les militants indépendants. Il faut savoir que le congrès sera ouvert à tous ceux qui se sentent concernés par ce projet. Il y aura une commission large et mixte de préparation du congrès. Ettajdid désignera, selon ses structures, ses représentants dans cette commission. Quant aux indépendants, il y a aura encore deux réunions de discussions sur le projet et les manières de le concrétiser, ensuite nous désignerons nos représentants soit par consensus, ce qui serait la meilleure solution pour garantir la représentation de toutes les sensibilités, soit en passant par voie élective.

Cette commission mixte comprend quarante membres. Elle sera l’organe délibérant qui jouit de toutes les attributions pour l’organisation du congrès. Il est prévu aussi qu’un comité exécutif, toujours paritaire, émane de cette commission afin d’assumer le suivi des travaux préparatoires pour la tenue du congrès.

Est-ce que la date du congrès a été fixée ?

Pas encore. Mais il semble qu’il y a un large consensus sur la date du 25 juillet 2007, qui marquera le cinquantième anniversaire de la proclamation de la République.

Quelle est l’identité de ce parti en gestation ?


On se veut un mouvement progressiste et démocratique. Le progressisme se veut économique, social et culturel…

C’est-à-dire que vous êtes contre l’économie de marché ?

Je pense qu’on est tous pour l’économie de marché, probablement pas de la même manière. Personne ne croit plus au communisme ou au socialisme des années 1950. Par contre, nous croyons au service public et à la solidarité sociale.

Vous vous sentez proche de la social-démocratie ?

Absolument. Si la mondialisation et l’économie de marché peuvent apporter à un pays de la richesse et du confort matériel, elles aggravent aussi les inégalités sociales. C’est pourquoi il faut que l’Etat puisse jouer son rôle de régulateur. A côté de cela nous sommes pour le progressisme social, c’est-à-dire l’égalité entre les sexes, l’égalité des chances… Le principe d’égalité est affirmé dans toutes ses déclinaisons. Enfin le progressisme culturel.

C’est-à-dire…

Nous sommes pour une vision non religieuse du politique.

Laïque ?


Oui. Seulement ce mot dérange un peu dans notre pays. Les gens ont l’impression que la laïcité veut dire déracinement culturel. Pour nous la laïcité ne concerne que le domaine politique. On ne peut pas faire rentrer dans le politique des considérations d’ordre religieux. La démocratie est une affaire de délibération terrestre.

Est-ce que vous allez afficher clairement le choix de la laïcité ?

C’est à voir. On utilisera peut-être les concepts tels que la séparation entre le religieux et le politique, le droit positif, le rationalisme… On est dans le monde de la communication et on n’a pas le droit de faire peur aux gens.
On est en train de construire une troisième voie. Comment afficher notre opposition au pouvoir tout en affirmant notre différence avec le Mouvement du 18 octobre. On est, en quelque sorte, entre le 7 Novembre et le 18 octobre.

En d’autres termes ce n’est pas parce qu’on a peur des islamistes qu’on va se jeter dans les bras du pouvoir ou parce qu’on veut s’opposer au pouvoir qu’on va se jeter dans les bras des islamistes. La Tunisie a une histoire riche. Nous sommes les enfants du Code du Statut Personnel et cela n’est pas peu.
Nous ne participons pas à cette nouvelle initiative seulement pour témoigner. Nous avons l’ambition de transformer les rapports de forces dans notre société.

Justement, on vous reproche de réunir les quinquagénaires et plus, alors que la jeunesse est absente de vos débats…

Je constate cela avec beaucoup d’amertume. Comment voulez-vous que la jeunesse nous connaisse, alors que j’ai milité toute ma vie dans mon pays et personne ne m’a jamais vue à la télévision nationale. Et ce n’est pas uniquement mon cas. Mais je suis optimiste. Il y a des petits groupes de jeunes qui commencent à s’intéresser à ce que nous faisons.

Je voudrais insister ici sur le fait qu’il est faux de prétendre que la jeunesse tunisienne se désintéresse de la chose publique. La jeunesse est partout : dans la création artistique, dans les associations culturelles… Peut-être que nous ne savons pas lui parler. Notre objectif premier, après le congrès de l’été, est d’aller à sa rencontre, de l’écouter et de changer, pourquoi pas, notre manière de lui parler.

Est-ce que le Mouvement Ettajdid changera de nom pour exprimer ce renouveau ?

Cela se discute. L’essentiel est que nous changions nos modes d’actions et que nous devenions un véritable rassemblement démocratique qui pèse sur les choix fondamentaux de la société tunisienne.

Zyed Krichen
(Source : « Réalités » (Magazine hebdomadaire – Tunis), N° 1105 du 1er mars 2007)

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Ca serait vraiment une bonne nouvelle si le projet aboutissait. J'apprécie beaucoup la vision laïque du domaine politique, mais regrette cependant le manque de courage à vouloir l'affrimer de manière forte et directe...
Je pense que s'il y a un changement après le changement, ce pourrait bien être celui là :-)

lundi, mars 05, 2007

Manque de créativité




Trouvez les différences...

Mais c'est quoi ce manque d'imagination ?! N'arrive t-on même plus à faire une affiche sans copier ??

La Tunisie primée au FESPACO

La Tunisie a reçue 3 prix au 20ème festival panafricain du cinéma et de la télévision (FESPACO) qui s'est tenu à Ouagadougou.
Les trois primés sont Nouri Bouzid avec un prix pour le meilleur montage pour son film film "Making off", Lofti Abdelli, prix de la meilleure interprétation masculine pour "Making off" aussi et Mohamed Ben Attia, 2ème prix du meilleur court métrage pour "Kif Lokhrin".
On n'a pas eu de nouvelles de Kahloucha sur coup là... Peut être parce que Ouagadougou, c'est pas aussi "fun" que Sundance...

En tout cas, ca fait plaisir de voir le cinéma tunisien primé, en espérant que cela fera revivre en certains l'envie d'aller au cinéma.

vendredi, mars 02, 2007

Pour vivre plus, buvez du vin !

Boire régulièrement un peu de vin semble allonger de quelques années l'espérance de vie chez les hommes, selon des chercheurs néerlandais qui ont publié mercredi les résultats de leurs travaux.

Pour évaluer l'impact sur la santé et l'espérance de vie de la consommation d'alcool, ils ont suivi 1.373 hommes nés entre 1900 et 1920 à Zutphen, une cité industrielle des Pays-Bas.

Les chercheurs ont étudié leur consommation d'alcool dans le cadre de sept enquêtes menées sur 40 ans, à partir de 1960. Ils ont suivi certains des sujets jusqu'à leur mort et les autres jusqu'en 2000, en les interrogeant sur ce qu'ils boivent, mangent et fument, et en suivant leur poids et la prévalence chez eux des attaques cardiaques, du diabète et du cancer.

Boire un peu d'alcool, à savoir moins d'un verre par jour, semble être associé à un taux moindre de décès dû à des problèmes cardiovasculaires, selon l'étude.

La consommation de vin semble plus bénéfique que celle d'alcools forts ou de bière. Les chercheurs ajoutent que la consommation d'un-demi verre de vin par jour en moyenne semble associée à des moindres niveaux de mortalité.

Contrairement à d'autres études menées sur les effets de la consommation d'alcool sur la santé, celle-ci s'est efforcée d'identifier son impact sur l'espérance de vie, soulignent les chercheurs.

Ils ont trouvé que les hommes buvant du vin avaient une espérance de vie supérieure de 3,8 années à celle d'hommes n'en buvant pas.

Ces buveurs de vin ont en outre une espérance de vie supérieure de deux ans à celle de personnes buvant d'autres boissons alcoolisées, selon l'étude, qui ne portait pas sur les risques pour la santé d'une consommation excessive d'alcool.

"Le principal message est que si vous consommez des boissons alcooliques, faites-le avec modération - un à deux verres par jour au maximum", a expliqué Martinette Streppel, qui a dirigé l'étude, dans un entretien téléphonique.

"Et si vous devez choisir une boisson, prenez le vin, car il a un effet bénéfique qui dépasse celui du seul alcool", a-t-elle ajouté.

Streppel travaille à l'Institut national de la santé publique et de l'environnement de l'Université de Wageningen, aux Pays-Bas.