jeudi, janvier 25, 2007

L'éducation sexuelle des jeunes tunisiens en question

L’éducation sexuelle, ce n’est pas comment on fait, mais voilà l’anatomie, la physiologie, voilà la biologie, voilà la psychologie, voilà la société avec ses us et coutumes, voilà les précautions et voilà les risques liés à la santé sexuelle et à la reproduction. Voilà aussi qui consulter en cas de besoin de conseil et de nécessité de traitement.

L’éducation sexuelle s’adresse à tout le monde, de l’adolescence à la vieillesse. Des problèmes de santé sexuelle, il y en a à tous les paliers de la vie.

« L’éducation sexuelle précoce n’incite pas à la pratique sexuelle précoce », c’est l’OMS qui l’a dit, après de nombreuses études dans plusieurs pays.

Une bonne éducation sexuelle évite les grossesses non désirées, les interruptions volontaires de grossesse, les maladies sexuellement transmissibles dont le sida, les risques de stérilité, les traumatismes psychoaffectifs, les violences sexuelles, les violences de genre, les drames familiaux, les infanticides, les suicides…

L’abstinence ne peut pas résoudre la question de l’éducation sexuelle. Car l’éducation sexuelle ne se résume pas à la sexualité, mais contribue à l’équilibre qui aboutit à une bonne santé mentale et physique.

A Tunis, du côté des cliniques, hôpitaux et autres structures spécialisées, voilà quelques exemples de ce qu’on peut voir dans les services de gynécologie.

Abir a 20 ans et 2 mois, elle est étudiante en 2ème année, et elle porte le khimar. Depuis quelques jours elle est prise en charge en milieu spécialisé pour trouble de l’attention, difficulté de concentration, tristesse excessive, mauvais résultats scolaires et …infection génitale. Il s’est avéré que la dépression latente et l’infection génitale avaient la même cause. Le fiancé (peut-être était-il barbu !) obligeait sa future épouse à avoir des rapports sexuels. La jeune étudiante est complètement désorientée, partagée entre le dégoût, la dévalorisation de soi et l’envie de disparaître. Pratique très courante, nous dit-elle, dans le milieu étudiant «barbu/voilée».

Esma, 23 ans, une étudiante en 3ème année dans une prestigieuse école, se demande comment elle est tombée enceinte alors qu’elle n’a eu que des rapports superficiels : «Personne ne m’a forcée à faire ce que j’ai fait, c’est parce que j’en avais envie », nous dit-elle. A la question de savoir si elle regrette ce qu’elle a fait, elle répond : « J’aurais aimé être informée et me protéger ».

Le comble, c’est cette étudiante en paramédical qui « n’était pas sûre qu’on risquait une grossesse après le 14ème jour du cycle ». Elle l’a appris à ses dépens. « Dans ma discipline on fait très peu de gynécologie, et je n’ai jamais parlé de ça avec qui que ce soit ». Elle a à peine 20 ans.

Amani, 25 ans, travaille dans une usine de confection, elle consulte au centre de l’ONFP. Après son IVG, elle « se tape » une crise de pleurs de deux heures. Elle n’a rien voulu dire sur son histoire.

L’expérience est traumatisante pour toutes ces jeunes, à telle enseigne que quand on leur demande quel moyen contraceptif elles comptent prendre, elles répondent toutes : l’abstinence. Pourtant les récidivistes d’IVG existent.

Lors d’un séminaire médical à Tunis, le Dr X, chef de service de gynéco-obstétrique s’alarme du nombre croissant de grossesses non désirées chez les jeunes filles, quel que soit le milieu socio-culturel.

Dans le cadre de la formation continue dispensée aux médecins de la Santé publique, l’orateur parle des problèmes de santé de la reproduction rencontrés par les jeunes et des différentes méthodes mises à la disposition des praticiens pour leur venir en aide (pilule abortive, pilule du lendemain, prise en charge psychologique, éducation sexuelle…). Soudain un médecin femme interrompt la communication pour dire : « Dites-moi, nous sommes dans une société musulmane ou je rêve ? », et tout de suite un autre confrère renchérit : «Mais vous les encouragez en leur facilitant tout ».

L’orateur leur a demandé leur conduite à tenir en cas de viol ou d’inceste. La pilule du lendemain s’impose, pour éviter des catastrophes.

Les chiffres officiels confirment les inquiétudes du médecin.

Les viols et les incestes sont fréquents (un viol et un inceste sur cent consultations jeunes).

Les MST (maladies sexuellement transmissibles) représentent plus de 65% des motifs de consultations chez les jeunes.

La grossesse non désirée touche Mademoiselle tout le monde

Il fut un temps où les grossesses non désirées touchaient les très jeunes filles à peine sorties de l’adolescence, ou ces malheureuses employées de maison abusées par leurs patrons mâles ou par d’hypothétiques fiancés.

Aujourd’hui le profil a changé, c’est un peu la fille de Monsieur tout le monde (elle peut être instruite ou non, il n’y a aucune différence statistique), dans la tranche d’âge des 20 à 25 ans.

Elle manque d’éducation sexuelle, c’est sûr, mais elle est à la recherche de ce partenaire qui tarde à venir.

Si en 1984 l’âge du mariage était 24 ans pour les filles et 27 ans pour les garçons, en 2005 il est de 29 ans pour les filles et 33 ans pour les garçons.

Quand on arrive à la trentaine et qu’on est célibataire, c’est le corps qui parle plus que la raison. Et si l’on est mal informé, on ne va pas comprendre son corps, et on ne va pas vivre en harmonie avec sa sexualité et sa société.

Dans une étude réalisée par l’ONFP, intitulée « les jeunes au quotidien », l’enquête conclut que :

- «l’âge au mariage souhaité est de 27 ans pour les garçons et 22 ans pour les filles ;

- l’image que les jeunes se font de l’amour, du mariage et de la sexualité révèle qu’ils sont moins encombrés de préjugés, d’exigences, et d’interdits ;

- quatre jeunes sur cinq attribuent à l’amour une dimension affective sur laquelle se fonde le mariage ;

- un jeune sur cinq exprime des difficultés à aborder le thème de la sexualité avec autrui. La sexualité n’apparaît pas comme un sujet tabou chez ces jeunes qui sont 99% à répondre à des questions intimes ;

- l’interlocuteur le plus souhaité est le médecin ».

Par R. Samira Rekik
Publié dans le magazine Réalités

25 commentaires:

Anonyme a dit…

« Dites-moi, nous sommes dans une société musulmane ou je rêve ? »
yékhi on se pose encore ce genre de questions ? :s la réponse est claire depuis x temps

sinon rabbi yostor pour le futur avec les générations montantes !

Roumi a dit…

@Xander : merci d'avoir publié ce texte très intéressant.

« L’éducation sexuelle précoce n’incite pas à la pratique sexuelle précoce ». Euh... je confirme. J'ai dû avoir l'éducation sexuelle au collège il y a 14 ans et je suis toujours un ange. :) Beaucoup de gens sont dans ce cas et tardent bien à avoir des rapports sexuels, même s'ils ont été instruits à ce sujet. Moi je savais dès l'âge de 7 ans environ comment fonctionnait la reproduction ; je pense que cela fait partie des choses élémentaires de la vie et ça n'incite pas à faire soi même des choses. De la même façon, je me souviens qu'un jour mes parents ont pris une banane et un préservatif et ils ont montré à leurs enfants comment on utilise le préservatif parce qu'ils ne voulaient pas avoir sur la conscience notre ignorance à propos des maladies sexuellement transmissibles et de la contraception. Sur le moment cette banane enveloppée d'un préservatif m'avait un peu gênée mais je trouve que j'ai eu de la chance que mes parents m'expliquent tout cela.

Pour parler de la France, il y a encore aussi des gens qui n'y connaissent pas l'anatomie et qui font des enfants sans s'en rendre compte. ça devient rare mais cela existe encore... et malgré l'éducation sexuelle qui est obligatoire au collège. Alors une question qui vient, une fois qu'on a admis l'intérêt de ce genre d'éducation, c'est la façon dont on l'enseigne. Franchement, l'enseignement scolaire à ce sujet n'est pas toujours d'une qualité exceptionnelle... et finalement j'ai peut être plus appris grâce à mes parents. Ils ont acheté notamment un livre pour enfant expliquant comment naissent les enfants. Ils ont fait les choses doucement et avec tact et je pense que chacun de leurs enfants peut les remercier. D'autre part, on était sensibilisé aussi à toutes les perversions sexuelles impliquant des enfants, ce qui nous a mis à l'abri d'en être des victimes naïves. Beaucoup de jeunes qui sont victimes d'attouchements, d'inceste et/ou de viol ne se rendent pas nécessairement compte de la gravité de l'acte et ils entrent dans une phase d'isolement marquée par une détresse morale qu'ils ne peuvent exprimer simplement à l'égard des gens chargés de les aider. L'essentiel de cette éducation devrait passer par la famille en vérité mais ça demande beaucoup d'efforts. Je pense que les parents ne font jamais ce travail d'information par plaisir et je pense que les enfants sont parfois gênés (je l'étais parfois) mais c'est un mal nécessaire quand on veut préserver ses enfants des risques de MST ou de faire des enfants sans même en avoir une réelle conscience.

Lobs a dit…

Tu as raison de publier un si bon texte.
merci.

Téméraire a dit…

- J'aurais aimé voir une étude avec des vrais statistiques.
- Le truc de la fille voilée "Pratique très courante, nous dit-elle, dans le milieu étudiant «barbu/voilée»: Yéziou blé khethb.
- Moi, je vois des jeunes de 16/18 ans qui sont capables de donner des cours dans la matière. Peut être la génération juste d'avant 20/22 ans a légérement raté le train de la "civillisation"

Anonyme a dit…

Merci pour cet article.........

Très frchmt ttes les facs devraient le faire lire à leurs étudiant(es)

@témeraireV4.3: c pas du kethb,,,faut que t'arrives à voir la réalité en face.

3amrouch a dit…

Venant d’un tel Torchon qui s’appelle « réalités »rien ne m’étonne.
C’est dangereux de colporter des infos pareil en absence de
Statistiques, de vraies études de cas . Pffff
Je me joint a Téméraire V4.3 et je me demande sérieusement ou va-t-on, quel niveau, quel moustaww, ça me rappelle l’autre torchon « el 7adetha ».
Lisez ça brabi « Le fiancé (peut-être était-il barbu !) Obligeait sa future épouse à avoir des rapports sexuels » ou bien ça « c’est un peu la fille de Monsieur tout le monde ».
Monsieur bush, venez voir les voila les armes de destructions massive.(réalités,7adetha, sari7 et co).
Et dire que j’étais de bonne humeur.

Xander a dit…

@ amrouch: Un peu de respect ne ferait de mal à personne.
Je tiens à t'informer que le magazine réalité est tout à fait respectable et est considéré par beaucoup de personnes comme étant une source fiable d'informations. Dans cet article il y avait en effet, un certain nombre de statistiques sous forme de tableaux et de courbes que je n'ai pas pu insérer dans cette note pour diverses raisons.
Les faits relatés sont une réalité, et ce n'est pas quelqu'un en europe qui pourra juger cela, mais quelqu'un qui est dans le "bled" qui peut juger et qui vit son pays au jour le jour.

Anonyme a dit…

Pauvre roumi, il aperdu l'innocence de l'enfance depuis l'age de 7 ans. Grandir avant l'age, c'est malheureux.Quels parents tu as!! bizarres: priver un enfant de son innocence???

Je rejoins l'opinion de temeraire, en fait les jeunes tunisiens ne manquent pas d'education sexuelle, et chacun est responsable de ce qui lui arrive (sauf cas très échéant), dieu merci l'islam nous, (la majorité d'entre nous heureusement), protège encore de certains fléaux sociaux tel que le concubinage...

Quant à xander, comme d'habitude, le monde est toujours bleu pour ne pas dire noir...Il continue à semer le pessimisme dans son blog...Quand est ce que tu cesserais d'etre mélancolique et poster un article qui puisse refleter un peu d'optimisme, de beauté...T'es encore jeune pour porter toutes les peines du monde sur ton dos ou plutot dans ton esprit?
La vie n'est pas faite que de problèmes...il y en a beaucoup à aimer et apprécier.

Anonyme a dit…

J'ai une cousine Gynéco, qui voit passer des vertes et des pas mûres au planing familial.
C'est affreux, affreux affreux combien les gens sont ignorants... y compris les couples mariés avec des bacs + 4 voire plus !

Roumi a dit…

@anonyme : à 7 ans, on peut avoir envie de comprendre comment naissent les enfants. :) Moi j'avais envie de le savoir et mes parents étaient très gentils de trouver un moyen de me l'expliquer à travers un livre destiné aux enfants et employant des mots adaptés.

Sinon l'innocence de l'enfance j'ai dû la perdre à partir de l'âge de 3 ans quand je suis entré à l'école et que j'ai dû supporter des cons qui me tapaient dessus, m'insultaient ou encore les enseignants qui ne supportaient pas que je sois un enfant précoce. A 7 ans, je lisais le Figaro de mon maître dans la classe pendant la récréation ; j'avais donc déjà bien des raisons de poser des questions pas innocentes à mes parents.

Anonyme a dit…

barra!!!!!
a 3 ans tu etais deja a l'ecole et tu lisais le figaro a 7 ans alors.
emella ena esmi bill gates

Unknown a dit…

Je suis d'accord avec Roumi, la famille devrait faire l'éducation sexuelle des adolscents. Ne serait-ce que pour les protéger. 7 ans, c'est un peu tôt, mais 12/13 ans me parait un bon âge.
Il y a deux ans, un ami pédo-psychiatre auquel j'avais raconté que mon fils (11 ans à l'époque) commençait à s'intéresser au sexe et aux filles m'avait conseillé de lui en parler, ou plus précisement qu'il ait des conversations homme à homme avec son père sur le sujet.
Nous avons commencé par lui acheter un livre qui explique la sexualité aux enfants, ensuite, il a eu sa discussion avec son père.
Depuis, ils ont ce genre de discussions de temps en temps. Pas de conneries, mais des explications sérieuses, surtout sur les MST, la façon de se protéger, la pédophilie....
En fait, je pense que de cette façon, aujourd'hui mon fils aborde le sujet d'une façon "sérieuse", et je ne pense pas que cela l'ai encouragé à une sexualité précoce. Mieux vaut prévenir que guérir.
Si les parents ne se chargent pas de l'éducation sexuelle des enfants, la rue, les copains... s'en chargeront, et les parents risqueraient de perdre le contrôle.

@ Téméraire:
De nombreuses sources disent que c'est une pratique assez répandue chez les barbus, qui "justifient" cela par le mariage à la manière musulmane: une fatiha et deux témoins.

Roumi a dit…

@massir : rassure toi ; à 7 ans, je ne savais encore pas tout ! :)
Par exemple, je me souviens bien quand j'avais 11 ou 12 ans et que j'ai eu ma première éjaculation durant le sommeil, je me suis levé catastrophé en allant voir ma mère tout gêné et en lui disant "je crois que j'ai fait pipi au lit". Elle a souri et elle m'a expliqué... et on est passé à une deuxième phase d'explication, c'est à dire qu'elle m'a donné de la documentation sur la sexualité adaptée, non plus à un enfant de 7 ans mais à un adolescent, avec donc des données plus précises sur certains points. De la même façon, je me suis masturbé pour la première fois très tardivement, à 14 ans et demi et c'était aussi une chose que je ne savais pas avant par les informations écrites transmises par mes parents ; c'est donc un camarade de classe qui me l'a expliqué.

Tu as raison de dire que mieux vaut prévenir que guérir. Je pense que tous les parents ont l'angoisse maintenant que leur enfant leur dise un jour "j'ai une MST... j'ai attrapé le sida...". Alors plutôt que de faire l'autruche, il vaut mieux que les parents éduquent leurs enfants en leur donnant les informations de base sur la sexualité ; c'est la meilleure façon de les protéger.

Et j'ajouterai une chose, c'est que mes parents ne m'ont pas seulement donné une éducation sexuelle mais aussi d'autres choses ; c'est à dire qu'ils m'ont bien fait comprendre que la sexualité s'inscrit dans quelque chose de plus large qui est le sentiment amoureux. Ils m'ont fait comprendre aussi que j'étais jeune et que j'avais bien le temps de me lancer dans cette "aventure", qui ne rendait pas toujours heureux et qui imposait des obligations morales qu'on n'est pas forcément à même de respecter quand on est très jeune et qu'on n'est pas en mesure de s'assumer pleinement. Je pense que c'était un discours de raison, très équilibré et lucide qui me donnait une connaissance suffisante, qui ne m'incitait pas à la débauche précoce et qui était finalement très protecteur.

3amrouch a dit…

@massir: je suis désole mais ce truc dont tu parle ne peut être qualifier de mariage à la manière musulmane pour ton information le mariage a la musulmane nécessite des règles et des normes a établir :
-une fatiha.
-l’accord du parent (très important).
-l’accord des concerner (aussi important).
-E3DOUL ou un imam.
- deux témoins.
-l’annonce dans la ville du mariage.
Donc qu’on arrête de dire n’importe quoi et qu’on colle tout sur le dos des ces jeunes (barbu).
Et pour ces pauvres gamins au lieu de leur parler de fleures de maman et de graines de papa, il est peut être plus intuitive de leur parler de civisme de bonne règle de conduite de bien se tenir et de respecter leur école et leur profs, de savoir faire la différence entre ce qu’on voit a la télé et la réalité de la vie.
Leur apprendre à avoir une vraie personnalité et ne pas avoir peur de dire non, de refuser des choses inacceptables de peur d’être traiter de « em3akdda » etc.
En gros les éduquer avec NOS valeurs tunisiennes.
et kol chey ou waktou.
A bon entendeur.
ennes el kol elle avance et nous on traite encore de sujets superflux.boff

Anonyme a dit…

@ massir qui a dit:
"De nombreuses sources disent que c'est une pratique assez répandue chez les barbus, qui "justifient" cela par le mariage à la manière musulmane: une fatiha et deux témoins."

Il faut pas s'attaquer aux gens pour leurs habits, c'est de la pure discrimination injustifiée. Qu'est ce qu'ils vous ont fait bon sens? l'existence d'une exception parmi eux (les hypocrites) ne généralise pas la règle. Je ne savais pas que la barbe est synonyme de déliquence. Vous etes immergé par ces idées préconçues, encore une fois je dis arretez d'etre cynique et de faire Mr ou Mme qui sait tout. soyez indulgents et acceptez l'autre avec ses différences. Si c'était un athé vous auriez été plus sympa et vous ne l'aurez pas inculpé de ce qu'il est.
Ne cachez pas le soleil avec le bout du doigt. les vices de l'homme ne sont pas cachés dans son habit (surtout s'il s'agit d'un habit respectueux) mais dans son esprit.

Anonyme a dit…

@ 3amrouch:
Tu as parfaitement raison, je suis tout à fait d'accord avec toi.
Pourquoi chercher à compliquer la vie alors qu'elle est simple.

Xander a dit…

@ avant dernier anonyme :
Je ne trouve pas que la barbe et les vêtements délavés façon 7ème siècle souvent sales soit vraiment un acoutrement respecteux.
La barbe; comme toute profusion de chevelure est synonyme de saleté.

J'avoue, entre nous, que les barbus m'ont toujours donné une impression de saleté et de répugance; comme pour les juifs orthodoxes...

3amrouch a dit…

@xander:rabi yehdik.

Anonyme a dit…

Ton blog est trop déprimant, il n'y a que de mauvaises nouvelles avec toi.

Je ne sais d'où tu puise ton inspiration, de ta déprimante vie vraisemblablement.

Change un peu de registre stp, ça devient lassant tes post pessimistes.

Bref, c'était juste un conseil, et après tout t'écris ce que tu veux

CirKus a dit…

@Xander : "La barbe; comme toute profusion de chevelure est synonyme de saleté." alors, selon toi, toutes celles et tous ceux qui portent les cheveux longs sont sales ?

@ tous ceux qui critiquent le ton de ce blog (même si ça ne me regarde pas directement) : Vous parlez comme si vous étiez obligés de lire ce blog, critiquer les idées des posts, c'est bon, ça peut être constructif mais à quoi ça sert de fustiger l'atmosphère d'un blog ? Vous n'avez aucun droit de faire ça..C'est triste de voir que même un blog, espace personnel par définition, n'échappe pas aux ennemis de la liberté.

Xander a dit…

@CirKus : Pour ce qui est de al chevelure et de la saleté. J'ai moi même les cheuveux longs, et je vois bien que ca se salit plus vite que des cheuveux courts, c'est pour cela qu'il faut les laver très souvent, sinon BEURK !

Concernant tous ceux qui, en lisant mon blog, sont pris de malaise et de kobbi, il n'ont qu'à passer leur chemin vers les autres débilités des blogs tunisiens... En fin de compte, tout le monde aime se complaire dans la débilité ambiante.

Anonyme a dit…

De kel droit tu te permets de dire que les autres c des débiles,,,crois moi ton blog est encore plus con plus insignifiant et plus débile

t'es qu'un merdeux

Anonyme a dit…

J'aime bien le commentaire de bill gates etounsi .

Sinon je suis d'accord avec 3amrouch sur le fait qu'il faille zaper réalité .

Anonyme a dit…

j'aodore ton bog , exllent article!
merci de l'avoir déniché et publié!
malheureusement il y a des gens qui ne savent pas ce que "education sexulelle"
j'ai lu que qqn disait "les jeunes en tunisie sont tres bien éduqués sexuellement"

FAUX

ils sont eduqués pornographiquement......et pour ceux qui ne sont meme pas en tunisie et que se permettent de donner des jugement gratuits qu'ils se la FERMENT car ils n'en savent RIEN!
j'ai quitté la tunisie pendant trois ans , et je me retrouve cette année a tout redécouvrir!!

Anonyme a dit…

Je ne comprend vraiment pas comment certains d'entre vous peuvent tant se voiler la face...
J'ai vécu 18 ans en Tunisie et l'ai quittée il y a deux ans pour mes études (calculez, ça me fait 20 ans). Je connais un certains nombre de réalités qu'aparemment certains d'entre vous ignorent.
Tout d'abord il y a un réel tabou concernant la sexualité e Tunisie, et même le sexe de façon générale. On en parle qu'entre amis et il ne s'agit que de pornographie le plus souvent. Personnellement, mes parents ne m'ont rien dit à part cette remarque de mon père un soir il y a deux ans, sans raison "j'espère que tu te protèges". Jamais le sujet n'a été abordé en présence de filles. J'ai dû apprendre à une fille de mon lycée que l'homme avait deux testicules (elle pensait que ça variait de 1 à 3 selon les personnes). C'est quand même grave à 17 ans.
A force de trop vouloir protéger leurs enfants, les parents ont tendances à lésiner sur l'éducation. Et si un adolescent a l'outrecuidance d'aborder le sujet, sa mère lui rétorque un "yezzi 3ib".
Voilà tout ça pour dire qu'il y a un réel problème ; je n'en donne pas la solution, mais pour la trouver, il faut être conscient du fait qu'il y a un problème.
Et surtout arrêtez de vous voiler la face et de vous cachez derrière "l'exception tunisienne" et ses traditions.