L’absence douce et monotone, presque joyeuse
Des jours qui passent, qui fuient
Du temps qui court et s’envole
L’absence de tout
L’absence de l’autre et des choses,
L’absence terrible de soi
Vivre dans l’attente de la venue
Salvatrice et excitante de l’être aimé
Ton absence me pèse, me tourmente
Je t’aime
14 commentaires:
@Sup'co : alors, tu n'es toujours pas poète, hein ?! Moi je crois que tu es un grand poète, que ton âme est plus poétique que celle de bien des gens. C'est une certitude, une évidence, ... Que faut-il te dire pour t'en convaincre ?
Bon il est vraiment très beau ce poème, très émouvant. C'est vrai que les sentiments que tu exprimes dans son texte sont partagés par beaucoup de gens.
On attend tous quelqu'un, on pense à cette personne, sans même la connaître parfois et on ressent son absence. Euh... je ne sais pas si j'ai suffisament saisi le sens exact de ce poème pour faire un bon commentaire... pas sûr. Faut dire qu'il est 1h32... Peut être que je ferai un autre commentaire lundi matin ? Là je dois dormir un peu.
Y a comme de la contradiction entre le poème et les 2 dernières lignes .. :reflech:
... oui effectivement il y a un peu de contradiction. La contradiction fait partie de la vie ; la contradiction fait partie de chaque être. On peut aimer parfois une choses et son contraire, on peut éprouver des sentiments contradictoires en quelques secondes.
Beaucoup de gens font semblant que tout est lisse dans leur personnalité ; y'en a d'autres qui n'hésistent pas à livrer leurs contradictions au regard des autres et c'est le cas ici de notre p'tit Sup'Co. Quand une âme se cherche, elle peut aller et venir d'une idée à l'autre, d'une chose à son contraire ; les chemins ne sont jamais droits...
Moi je trouve cela infiniment touchant ; montrer ses contradictions, c'est se montrer dans sa plus véritable humanité.
P.S. : cela me semble pas mal pour un commentaire fait au sortir du lit... J'aurais peut être d'autres idées encore meilleures une fois que je serai bien réveillé !
A plouch :-))))
@ tout le monde : Et oui, bien sûr qu'il y a une contradiction dans ce que j'ai dit, et c'est là justement tout le sens du poème. Dans un premier temps on essaie souvent de minimiser les abcences, de se dire que tout ira bien, que ca passera. Mais finalement, on cède et c'est toujours la tristesse qui l'emporte...
Le sens du poème (peut être ne devrais je pas le dire) est que certaines choses sont inéluctables, on ne peut pas les éviter, quoi que l'on essaie de se faire croire. Et un exemple d'une telle chose, c'est l'abcence de l'être aimé.
« Dans un premier temps on essaie souvent de minimiser les absences, de se dire que tout ira bien, que ça passera. Mais finalement, on cède et c'est toujours la tristesse qui l'emporte... »
Je suis tout à fait d’accord avec toi mon Grand. Je prends l’exemple de mon grand frère. Il part souvent plusieurs mois pour le travail ; il abandonne deux personnes : sa copine et puis moi. On est deux : la femme du marin… et le frère du marin ! Je reste loin de lui, en ayant très peu de nouvelles vu qu’il n’est pas très doué pour en donner… J’essaie de me raisonner dans les premiers jours de séparations ; j’essaie de me dire que cela passera vite. Mais rapidement les choses de viennent compliquées.
Je me promène seul dans Paris. Chaque lieu où je passe me rappelle un souvenir que j’ai en commun avec mon Frère. Il suffit d’un simple regard vers quelque chose, d’une simple association d’idée, et mon esprit se trouble. C’est une sorte de cauchemar éveillé ; chaque pas me rappelle le passé ; dès que j’avance je pense à mon Frère. C’est très difficile à gérer. Certains soirs, je me couche. Je pense un peu avant de m’endormir. Et alors parfois, au bout de plusieurs semaines d’absence de mon Frère, mon visage se ferme subitement, j’ai l’impression que les muscles de mon visage tirent dans tous les sens… et là c’est le flot de larmes. Les larmes glissent sur mes joues et tombent sur l’oreiller. Il faut attendre que cela passe ; y’a rien d’autre à faire. Il faut se raccrocher à l’espoir que cette absence prendra fin… un jour prochain… on ne sait pas toujours quand mais… Je ressens cela pour les gens les plus proches de moi, ceux qui occupent le plus mes pensées. Alors c’est pas simple de gérer toutes ces absences ; mon cœur ne supporte pas ce vide, mon cœur est un gouffre sans fin dans lequel je crains toujours de chuter... J’aime bien alors les gens qui savent m’aider dans ce genre de circonstances, qui savent me parler et me donner l’espoir que cette séparation n’est qu’une simple parenthèse que l’on refermera bien vite, que cette absence n’est qu’un simple moment et que d’autres moments viendront qui seront plus heureux.
A bientôt mon très cher Sup'Co. :-)
Salut
Ton poéme n' est pas un poème.
ujfstapsraiders007@msn.com
@ujfstapsraiders007 ou je devrais dire Mehdi : Ce n'est pas grave si ce n'est pas un poème. Le plus important, c'est les émotions qu'il diffuse
"Diffuser des émotions"... trouver en soi la force d'exprimer ses sentiments... porter un regard légèrement "décalé" sur la vie...
Telles sont les caractéristiques du poète.
Il n'est plus question aujourd'hui de respect aveugle aux règles de la versification, aux règles de rimes, ... Aujourd'hui le poète s'exprime librement ; il s'exprime même parfois dans une langue proche de l'écriture classique. Et alors ? Le regard poétique reste le même, quelque soit la façon dont on s'exprime.
Mon cher Sup'Co, la poésie est dans ton coeur... elle est dans ton âme... elle est dans tes yeux mon très cher Ami. Il suffit de lire ton blog pour s'en convaincre en moins de temps qu'il ne faut pour le dire.
J'aime tes poèmes ; ils sont le reflet de ton âme et de ton grand coeur.
:-)
Roumi le pouète...
@Sup'Co : dis moi Très cher Ami, le poème "L'absence" ne serait-il pas celui que déclament tous tes lecteurs, en attendant désespérement ta prochaine note... ?! :-))))
A plouch.
@roumi:tu serais pas amoureuse de supcomian boy
c fou comme tu le cède dans tous ce qu'il écrit et que tu approuves tt ces idées(je parles pas de ce post mais de bcp dautres)
eh,,,hooo faut prendre un peu de recul pour être objective
@narian :
Je te cite "faut prendre un peu de recul".
Ben justement je te suggère de commencer par prendre toi-même un peu de recul. Cela te permettra, je l'espère, de comprendre :
1) qu'être d'accord avec quelqu'un n'a rien à voir avec le sentiment amoureux comme tu le suggères. Si je suis ta logique, si tous les gens d'accord entre eux étaient des amoureux, on verrait des gens baiser à tous les coins de rues 24 heures sur 24 pour se remercier d'être d'accord entre eux ! On serait alors comme les singes bonobo qui passent leur temps à faire l'amour pour apaiser les conflits au sein du groupe... charmant programme... en plus je sais pas où tu as vu que des amoureux sont toujours d'accord entre eux. Si tu connais un couple qui ne s'est jamais disputé une seule fois, tu as de la chance.
2) qu'être régulièrement d'accord avec quelqu'un n'implique pas qu'on l'a été, qu'on l'est et qu'on le sera toujours sur tout.
Moi je suis franc avec mes amis ; quand je n'aime pas quelque chose je le dis.
Mais il est vrai aussi que je n'ai pas l'âme d'un juge ou d'un procureur et qu'il est rare que je prononce un jugement négatif, tout simplement parce que j'essaie dans ma vie d'éviter de juger les autres.
Je suis entouré d'amis très différents de moi par certains points, des gens qui sont très différents les uns des autres et parfois totalement opposés par leur caractère. J'ai donc une faculté à comprendre les gens qui m'entourent, à m'adapter à des caractères variés en me sentant toujours parfaitement à l'aise, en étant toujours parfaitement honnête avec moi même et avec ces amis qui m'entourent. C'est mon caractère qui est ainsi et j'en suis fier. Je suis quelqu'un de sincère, honnête, compréhensif... et reposant pour les autres. Il en faut...
Ah ouais, juste un dernier truc, Roumi est un garçon.
On attend tous quelque part quelqu’un, et aussi entouré qu’on puisse l’être, il y a toujours un cri qui part du plus profond de nous, pleurant l’absence d’une personne.
Je pense que c’est loin d’être une contradiction que quelqu’un qui n’existe pas nous manque, je pense même que les gens qui savent sentir, aimer ont le plus besoin de cet attachement à quelque chose, cad l’idée de chérir une personne, ou encore le besoin de toucher à un objet ou de sentir un parfum. Mais comment est-ce possible de s’attacher à un fil de la sorte, et bah il suffit d’un tout petit souvenir, aussi bref soit-il, aussi banal
soit-il…c’est souvent suffisant pour enflammer en nous des sentiments forts, pour nous troubler et nous rendre les êtres les plus vulnérables de tous.
Ce joli poème m’a touchée , certes , car il reflète bien une certaine douceur dégagée par ton âme, mais contrairement à toi(enfin, d’après ce que tu dis), je garde en moi tellement de souvenirs et de moments passés, que le sentiment d’absence est devenu plutôt une souffrance, inéluctable comme tu le dis, et surtout douleureuse…Ceci dit, c’est si beau de voir cette image si pure, l’image d’un souvenir que l’on crée pour sentir l’Autre,pour chérir l’Autre et même pour l’aimer.. J’aimerai tant retrouver cette pureté, surtout que je la connais si bien, et surtout que ça nous rend à la fois des êtres forts et vulnérables…voire des êtres purs.
"Vivre dans l’attente de la venue" .."Puis je t’ai revu sur les marches de ce Montmartre qui était le mien."
Manifestement ya une ressemblance frappante entre les deux articles..
Je t'aime aussi..et j'attendrais..Malgré tout.
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