La polygamie est ce qui fait des hommes des animaux, toujours bandant, toujours à l’affût de la proie sexuelle. Comme les animaux qui se doivent de baiser toutes les femelles en chaleur qu’ils rencontrent pour transmettre leurs gènes.
L’humanité ne serait-elle pas dépasser ces pulsions basses, arrêter de les légitimer la bestiale bassesse pour vivre, aimer, être fidèle et être vrai ?
mardi, janvier 30, 2007
Films: Les merdes annoncées de 2007
Je rebondis sur une note que Marou avait publié il y a de cela quelque temps et qui disait que le cinéma serait peut être en perte d’inspiration vu qu’il reprenait avec frénésie, à un certain moment, les grands classiques de la littérature.
Disons, qu’à la limite, en reprenant de la littérature, on faisait tout de même un effort pour créer une atmosphère, gérer des acteurs, créer des décors, bref adapter à l’écran ce qui n’est pas initialement fait pour cela. Mais voilà, 2007 arrive et avec lui la longue liste des reprises, des suites, sagas et autres films mercantiles en série. En voilà, un avant goût, qui vous donnera sans doute envie de tous les regarder.
- Hannibal Lecter : les origines du mal (Il a trop regardé TV7)
- Massacre à la tronçonneuse : le commencement (pareil que Hannibal)
- Taxi 4 (Et encore un !)
- Goal 2 (Qui en a entendu parler ?)
- Les vacances de Mr. Bean (En espérant qu’elles durent toujours)
- Spider-Man 3 (Les mutations ne sont pas réversibles ?)
- Pirates des Caraïbes, jusqu'au bout du monde (… et de la connerie)
- Shrek le troisième (un ordinateur ne peut pas se fatiguer… Dommage)
- Ocean's thirteen (je préfère voir le seventeen)
- Die Hard 4 : Live Free or Die Hard (Je préfère mourir…)
- Harry Potter (je ne sais plus auquel ils sont)
- Evan tout puissant (Après Bruce, voici Evan)
- Alien vs. Predator 2 (Ca promet !)
- Resident evil : extinction (Une blonde ne dit jamais non)
- Highlander : the source (On vous a bien dit qu’il est immortel)
- Hostel 2 (re boucherie dans l’hotel)
- Jackass : Number Two (La merde sort toujours de l’ass)
- Rambo IV: Pearl of the Cobra (Il est encore parmi nous celui là ?)
Disons, qu’à la limite, en reprenant de la littérature, on faisait tout de même un effort pour créer une atmosphère, gérer des acteurs, créer des décors, bref adapter à l’écran ce qui n’est pas initialement fait pour cela. Mais voilà, 2007 arrive et avec lui la longue liste des reprises, des suites, sagas et autres films mercantiles en série. En voilà, un avant goût, qui vous donnera sans doute envie de tous les regarder.
- Hannibal Lecter : les origines du mal (Il a trop regardé TV7)
- Massacre à la tronçonneuse : le commencement (pareil que Hannibal)
- Taxi 4 (Et encore un !)
- Goal 2 (Qui en a entendu parler ?)
- Les vacances de Mr. Bean (En espérant qu’elles durent toujours)
- Spider-Man 3 (Les mutations ne sont pas réversibles ?)
- Pirates des Caraïbes, jusqu'au bout du monde (… et de la connerie)
- Shrek le troisième (un ordinateur ne peut pas se fatiguer… Dommage)
- Ocean's thirteen (je préfère voir le seventeen)
- Die Hard 4 : Live Free or Die Hard (Je préfère mourir…)
- Harry Potter (je ne sais plus auquel ils sont)
- Evan tout puissant (Après Bruce, voici Evan)
- Alien vs. Predator 2 (Ca promet !)
- Resident evil : extinction (Une blonde ne dit jamais non)
- Highlander : the source (On vous a bien dit qu’il est immortel)
- Hostel 2 (re boucherie dans l’hotel)
- Jackass : Number Two (La merde sort toujours de l’ass)
- Rambo IV: Pearl of the Cobra (Il est encore parmi nous celui là ?)
C.R.A.Z.Y : Remember the Eighties
C'est mon film coup de coeur de la semaine (du mois ? enfin, j'en sais rien, c'est un coup de coeur et puis voilà). Il nous vient du Québec (aux dernières nouvelles encore sous occupation canadienne) et il est magistral. Jean-Marc vallee nous propose une replongée déconcertante de véracité et de réalisme dans tout ce qui est a fait les années 70 et 80: Cheveux gominés, pantalons pattes d'éléphant, look légèrement ringard, meubles en plastique, et couleurs jaunes-oranges.
Plein de petites trouvailles, le film est léger bien que racontant le saga d'une jeune vie d'un garçon qui découvre sa sexualité. Les confrontations familiales, les tensions entre frères, la découverte des autres et de soit.
Un film a voir absolument qui touche par sa pudeur et sa justesse. Sans doute l'un des plus beaux film de 2006.
jeudi, janvier 25, 2007
L'éducation sexuelle des jeunes tunisiens en question
L’éducation sexuelle, ce n’est pas comment on fait, mais voilà l’anatomie, la physiologie, voilà la biologie, voilà la psychologie, voilà la société avec ses us et coutumes, voilà les précautions et voilà les risques liés à la santé sexuelle et à la reproduction. Voilà aussi qui consulter en cas de besoin de conseil et de nécessité de traitement.
L’éducation sexuelle s’adresse à tout le monde, de l’adolescence à la vieillesse. Des problèmes de santé sexuelle, il y en a à tous les paliers de la vie.
« L’éducation sexuelle précoce n’incite pas à la pratique sexuelle précoce », c’est l’OMS qui l’a dit, après de nombreuses études dans plusieurs pays.
Une bonne éducation sexuelle évite les grossesses non désirées, les interruptions volontaires de grossesse, les maladies sexuellement transmissibles dont le sida, les risques de stérilité, les traumatismes psychoaffectifs, les violences sexuelles, les violences de genre, les drames familiaux, les infanticides, les suicides…
L’abstinence ne peut pas résoudre la question de l’éducation sexuelle. Car l’éducation sexuelle ne se résume pas à la sexualité, mais contribue à l’équilibre qui aboutit à une bonne santé mentale et physique.
A Tunis, du côté des cliniques, hôpitaux et autres structures spécialisées, voilà quelques exemples de ce qu’on peut voir dans les services de gynécologie.
Abir a 20 ans et 2 mois, elle est étudiante en 2ème année, et elle porte le khimar. Depuis quelques jours elle est prise en charge en milieu spécialisé pour trouble de l’attention, difficulté de concentration, tristesse excessive, mauvais résultats scolaires et …infection génitale. Il s’est avéré que la dépression latente et l’infection génitale avaient la même cause. Le fiancé (peut-être était-il barbu !) obligeait sa future épouse à avoir des rapports sexuels. La jeune étudiante est complètement désorientée, partagée entre le dégoût, la dévalorisation de soi et l’envie de disparaître. Pratique très courante, nous dit-elle, dans le milieu étudiant «barbu/voilée».
Esma, 23 ans, une étudiante en 3ème année dans une prestigieuse école, se demande comment elle est tombée enceinte alors qu’elle n’a eu que des rapports superficiels : «Personne ne m’a forcée à faire ce que j’ai fait, c’est parce que j’en avais envie », nous dit-elle. A la question de savoir si elle regrette ce qu’elle a fait, elle répond : « J’aurais aimé être informée et me protéger ».
Le comble, c’est cette étudiante en paramédical qui « n’était pas sûre qu’on risquait une grossesse après le 14ème jour du cycle ». Elle l’a appris à ses dépens. « Dans ma discipline on fait très peu de gynécologie, et je n’ai jamais parlé de ça avec qui que ce soit ». Elle a à peine 20 ans.
Amani, 25 ans, travaille dans une usine de confection, elle consulte au centre de l’ONFP. Après son IVG, elle « se tape » une crise de pleurs de deux heures. Elle n’a rien voulu dire sur son histoire.
L’expérience est traumatisante pour toutes ces jeunes, à telle enseigne que quand on leur demande quel moyen contraceptif elles comptent prendre, elles répondent toutes : l’abstinence. Pourtant les récidivistes d’IVG existent.
Lors d’un séminaire médical à Tunis, le Dr X, chef de service de gynéco-obstétrique s’alarme du nombre croissant de grossesses non désirées chez les jeunes filles, quel que soit le milieu socio-culturel.
Dans le cadre de la formation continue dispensée aux médecins de la Santé publique, l’orateur parle des problèmes de santé de la reproduction rencontrés par les jeunes et des différentes méthodes mises à la disposition des praticiens pour leur venir en aide (pilule abortive, pilule du lendemain, prise en charge psychologique, éducation sexuelle…). Soudain un médecin femme interrompt la communication pour dire : « Dites-moi, nous sommes dans une société musulmane ou je rêve ? », et tout de suite un autre confrère renchérit : «Mais vous les encouragez en leur facilitant tout ».
L’orateur leur a demandé leur conduite à tenir en cas de viol ou d’inceste. La pilule du lendemain s’impose, pour éviter des catastrophes.
Les chiffres officiels confirment les inquiétudes du médecin.
Les viols et les incestes sont fréquents (un viol et un inceste sur cent consultations jeunes).
Les MST (maladies sexuellement transmissibles) représentent plus de 65% des motifs de consultations chez les jeunes.
La grossesse non désirée touche Mademoiselle tout le monde
Il fut un temps où les grossesses non désirées touchaient les très jeunes filles à peine sorties de l’adolescence, ou ces malheureuses employées de maison abusées par leurs patrons mâles ou par d’hypothétiques fiancés.
Aujourd’hui le profil a changé, c’est un peu la fille de Monsieur tout le monde (elle peut être instruite ou non, il n’y a aucune différence statistique), dans la tranche d’âge des 20 à 25 ans.
Elle manque d’éducation sexuelle, c’est sûr, mais elle est à la recherche de ce partenaire qui tarde à venir.
Si en 1984 l’âge du mariage était 24 ans pour les filles et 27 ans pour les garçons, en 2005 il est de 29 ans pour les filles et 33 ans pour les garçons.
Quand on arrive à la trentaine et qu’on est célibataire, c’est le corps qui parle plus que la raison. Et si l’on est mal informé, on ne va pas comprendre son corps, et on ne va pas vivre en harmonie avec sa sexualité et sa société.
Dans une étude réalisée par l’ONFP, intitulée « les jeunes au quotidien », l’enquête conclut que :
- «l’âge au mariage souhaité est de 27 ans pour les garçons et 22 ans pour les filles ;
- l’image que les jeunes se font de l’amour, du mariage et de la sexualité révèle qu’ils sont moins encombrés de préjugés, d’exigences, et d’interdits ;
- quatre jeunes sur cinq attribuent à l’amour une dimension affective sur laquelle se fonde le mariage ;
- un jeune sur cinq exprime des difficultés à aborder le thème de la sexualité avec autrui. La sexualité n’apparaît pas comme un sujet tabou chez ces jeunes qui sont 99% à répondre à des questions intimes ;
- l’interlocuteur le plus souhaité est le médecin ».
Par R. Samira Rekik
Publié dans le magazine Réalités
L’éducation sexuelle s’adresse à tout le monde, de l’adolescence à la vieillesse. Des problèmes de santé sexuelle, il y en a à tous les paliers de la vie.
« L’éducation sexuelle précoce n’incite pas à la pratique sexuelle précoce », c’est l’OMS qui l’a dit, après de nombreuses études dans plusieurs pays.
Une bonne éducation sexuelle évite les grossesses non désirées, les interruptions volontaires de grossesse, les maladies sexuellement transmissibles dont le sida, les risques de stérilité, les traumatismes psychoaffectifs, les violences sexuelles, les violences de genre, les drames familiaux, les infanticides, les suicides…
L’abstinence ne peut pas résoudre la question de l’éducation sexuelle. Car l’éducation sexuelle ne se résume pas à la sexualité, mais contribue à l’équilibre qui aboutit à une bonne santé mentale et physique.
A Tunis, du côté des cliniques, hôpitaux et autres structures spécialisées, voilà quelques exemples de ce qu’on peut voir dans les services de gynécologie.
Abir a 20 ans et 2 mois, elle est étudiante en 2ème année, et elle porte le khimar. Depuis quelques jours elle est prise en charge en milieu spécialisé pour trouble de l’attention, difficulté de concentration, tristesse excessive, mauvais résultats scolaires et …infection génitale. Il s’est avéré que la dépression latente et l’infection génitale avaient la même cause. Le fiancé (peut-être était-il barbu !) obligeait sa future épouse à avoir des rapports sexuels. La jeune étudiante est complètement désorientée, partagée entre le dégoût, la dévalorisation de soi et l’envie de disparaître. Pratique très courante, nous dit-elle, dans le milieu étudiant «barbu/voilée».
Esma, 23 ans, une étudiante en 3ème année dans une prestigieuse école, se demande comment elle est tombée enceinte alors qu’elle n’a eu que des rapports superficiels : «Personne ne m’a forcée à faire ce que j’ai fait, c’est parce que j’en avais envie », nous dit-elle. A la question de savoir si elle regrette ce qu’elle a fait, elle répond : « J’aurais aimé être informée et me protéger ».
Le comble, c’est cette étudiante en paramédical qui « n’était pas sûre qu’on risquait une grossesse après le 14ème jour du cycle ». Elle l’a appris à ses dépens. « Dans ma discipline on fait très peu de gynécologie, et je n’ai jamais parlé de ça avec qui que ce soit ». Elle a à peine 20 ans.
Amani, 25 ans, travaille dans une usine de confection, elle consulte au centre de l’ONFP. Après son IVG, elle « se tape » une crise de pleurs de deux heures. Elle n’a rien voulu dire sur son histoire.
L’expérience est traumatisante pour toutes ces jeunes, à telle enseigne que quand on leur demande quel moyen contraceptif elles comptent prendre, elles répondent toutes : l’abstinence. Pourtant les récidivistes d’IVG existent.
Lors d’un séminaire médical à Tunis, le Dr X, chef de service de gynéco-obstétrique s’alarme du nombre croissant de grossesses non désirées chez les jeunes filles, quel que soit le milieu socio-culturel.
Dans le cadre de la formation continue dispensée aux médecins de la Santé publique, l’orateur parle des problèmes de santé de la reproduction rencontrés par les jeunes et des différentes méthodes mises à la disposition des praticiens pour leur venir en aide (pilule abortive, pilule du lendemain, prise en charge psychologique, éducation sexuelle…). Soudain un médecin femme interrompt la communication pour dire : « Dites-moi, nous sommes dans une société musulmane ou je rêve ? », et tout de suite un autre confrère renchérit : «Mais vous les encouragez en leur facilitant tout ».
L’orateur leur a demandé leur conduite à tenir en cas de viol ou d’inceste. La pilule du lendemain s’impose, pour éviter des catastrophes.
Les chiffres officiels confirment les inquiétudes du médecin.
Les viols et les incestes sont fréquents (un viol et un inceste sur cent consultations jeunes).
Les MST (maladies sexuellement transmissibles) représentent plus de 65% des motifs de consultations chez les jeunes.
La grossesse non désirée touche Mademoiselle tout le monde
Il fut un temps où les grossesses non désirées touchaient les très jeunes filles à peine sorties de l’adolescence, ou ces malheureuses employées de maison abusées par leurs patrons mâles ou par d’hypothétiques fiancés.
Aujourd’hui le profil a changé, c’est un peu la fille de Monsieur tout le monde (elle peut être instruite ou non, il n’y a aucune différence statistique), dans la tranche d’âge des 20 à 25 ans.
Elle manque d’éducation sexuelle, c’est sûr, mais elle est à la recherche de ce partenaire qui tarde à venir.
Si en 1984 l’âge du mariage était 24 ans pour les filles et 27 ans pour les garçons, en 2005 il est de 29 ans pour les filles et 33 ans pour les garçons.
Quand on arrive à la trentaine et qu’on est célibataire, c’est le corps qui parle plus que la raison. Et si l’on est mal informé, on ne va pas comprendre son corps, et on ne va pas vivre en harmonie avec sa sexualité et sa société.
Dans une étude réalisée par l’ONFP, intitulée « les jeunes au quotidien », l’enquête conclut que :
- «l’âge au mariage souhaité est de 27 ans pour les garçons et 22 ans pour les filles ;
- l’image que les jeunes se font de l’amour, du mariage et de la sexualité révèle qu’ils sont moins encombrés de préjugés, d’exigences, et d’interdits ;
- quatre jeunes sur cinq attribuent à l’amour une dimension affective sur laquelle se fonde le mariage ;
- un jeune sur cinq exprime des difficultés à aborder le thème de la sexualité avec autrui. La sexualité n’apparaît pas comme un sujet tabou chez ces jeunes qui sont 99% à répondre à des questions intimes ;
- l’interlocuteur le plus souhaité est le médecin ».
Par R. Samira Rekik
Publié dans le magazine Réalités
mardi, janvier 23, 2007
100 mille schizophrènes en Tunisie !
Et oui, c’est le chiffre que l’on peut lire dans l’édition du mardi 23 janvier 2007 du journal le temps. Le journal nous informe aussi que cette maladie mentale grave touche 500 mille familles. Une conférence à ce sujet est d’ailleurs organisée à El Kantaoui pour trouver de nouveaux moyens adaptés à même d’assurer un suivi rigoureux et convenable aux malades.
Le chiffre est grand mais réaliste du moment que même la blogsphère nous en propose parfois de très bons exemples.
Le chiffre est grand mais réaliste du moment que même la blogsphère nous en propose parfois de très bons exemples.
dimanche, janvier 21, 2007
Tristement beau
Aujourd'hui, dimanche 21 Janvier 2007, il a fait 24° à Tunis. Une splendide météo de printemps pour l'un des hiver les plus doux que l'on ai jamais vécu...
Et il fait encore désépérement beau...
Qui nierait aujourd'hui que le réchauffement climatique est une réalité qui nous concerne au premier plan ?
Et il fait encore désépérement beau...
Qui nierait aujourd'hui que le réchauffement climatique est une réalité qui nous concerne au premier plan ?
Qu’arrive-t-il au café des délices ?
Depuis quelques semaines, le café sidi châbane à Sidi Bou Saïd a fermé ses portes, sans aucune information sur les raisons de cette fermeture. On a remarqué auparavant qu’une maison à côté a été détruite et est en train d’être réaménagé sur tout le flanc de la colline. De grands travaux d’aménagement que j’ai pu moi-même vérifier en entrant dans le chantier.
Ce café est un café mythique de notre village le plus connu au monde. J’espère qu’il n’a pas été repris par de véreux propriétaires…
Ce café est un café mythique de notre village le plus connu au monde. J’espère qu’il n’a pas été repris par de véreux propriétaires…
vendredi, janvier 19, 2007
Ces tunisiens qui ont sauvé des juifs
Au moment où "le devoir de mémoire" dat son plein de France, hommages et autres commémorations se succèdent pour célébrer les atrocités de la seconde guerre mondiale et l'héroïsme des braves "justes". Cependent, peu d'occicdentaux le savent et beaucoup de tunisiens essayent de l'oublier, il fut un temps où les jufs et les arabes étaient amis en tunisie et où certains étaient prêts à risquer leurs vies pour sauver leurs frères.
C'est à cet effort de mémoire que s'est adonné Robert Satloff dans son livre: "Among the Righteous: Lost Stories from the Holocaust's Long Reach into Arab Lands". Il a cherché et trouvé des rescapés juifs de l'occupation allemande en Afrique du nord et plus particulièrement en Tunisie qui ont témoigné du dévouement des arabes à leurs sauver la vie. Du Bey de Tunis, qui devant l'occupant allemand disait : "Les juifs... sont sous notre protection et nous sommes responsables de leur vie. Si je trouve qu'un informateur arabe a, ne serait ce que, fait tomber le cheuveux d'un juif, il le payera de sa vie."
Moins politique, mais plus réel et directe, l'histoire de Khaled Abdewaheb, grand agriculteur de la région du sahel qui a acceuillit pendant une année une famille juive et la sauva ainsi, au préril de sa vie, d'une mort certaine.
Ce ne sont que deux exemples, le livre de Satloff en regorge à foison. N'oublions pas notre histoire, ne soyons pas amnésiques, comme veut le faire l'état en passant sous silence la période de la deuxième guerre mondiale.
Nous aussi, faisons cet effort de mémoire.
C'est à cet effort de mémoire que s'est adonné Robert Satloff dans son livre: "Among the Righteous: Lost Stories from the Holocaust's Long Reach into Arab Lands". Il a cherché et trouvé des rescapés juifs de l'occupation allemande en Afrique du nord et plus particulièrement en Tunisie qui ont témoigné du dévouement des arabes à leurs sauver la vie. Du Bey de Tunis, qui devant l'occupant allemand disait : "Les juifs... sont sous notre protection et nous sommes responsables de leur vie. Si je trouve qu'un informateur arabe a, ne serait ce que, fait tomber le cheuveux d'un juif, il le payera de sa vie."
Moins politique, mais plus réel et directe, l'histoire de Khaled Abdewaheb, grand agriculteur de la région du sahel qui a acceuillit pendant une année une famille juive et la sauva ainsi, au préril de sa vie, d'une mort certaine.
Ce ne sont que deux exemples, le livre de Satloff en regorge à foison. N'oublions pas notre histoire, ne soyons pas amnésiques, comme veut le faire l'état en passant sous silence la période de la deuxième guerre mondiale.
Nous aussi, faisons cet effort de mémoire.
mardi, janvier 16, 2007
Mon nouvel ordinateur !
Cela fait des mois qu je réfléchissais si je devais passer sous mac ou non, est ce que cela vaut le coup ou pas ? Enfin de compte, ca y est, je suis sous mac.
Et bien que le début était un peu difficile, on s'habitue très vite à Mac OSX qui est un système vraiment super. Tout es simple et beau.
Merci Apple !
Caractéristiques techniques :
Intel Core 2 Duo 2 Ghz
1 Go de Ram
80 GO de disque dur
Lecteur/Graveur DVD
Ecran 13"1/2
... Que du bonheur !!
Et bien que le début était un peu difficile, on s'habitue très vite à Mac OSX qui est un système vraiment super. Tout es simple et beau.
Merci Apple !
Caractéristiques techniques :
Intel Core 2 Duo 2 Ghz
1 Go de Ram
80 GO de disque dur
Lecteur/Graveur DVD
Ecran 13"1/2
... Que du bonheur !!
dimanche, janvier 07, 2007
Récupération politique des blogs
Au vu des derniers évenements qui ont secoué la région de Tunis, beaucoup de blogs ont parlé de la chose en rapportant rumeurs (infondées pour la plus part) et opinions de toutes sortes.
Ce que beaucoup ignorent peut être; c'est que leurs paroles, idées, rumeurs, sont relayées parles organes d'information de l'opposition politique en Tunisie : genre Ennahdha (Dieu nous en préserve) et Cie...
Je pense que ces personnes qui lisent les blogs et qui n'hésitent pas à rapporter ce qui est écrit par certains sans leur demander leur avis sur la question ont tort de faire cela car ceci peut entrainer la censure pure et simple des blogs dont ils rapportent les dires.
Le blog est un écrit personnel, il peut être politique ou apolitique, mais est avant tout personnel, on n'a pas le droit de rapporter, de recontextualiser ce qui est écrit sans demander l'avis de l'auteur. C'est le moindre des respects.
Ce que beaucoup ignorent peut être; c'est que leurs paroles, idées, rumeurs, sont relayées parles organes d'information de l'opposition politique en Tunisie : genre Ennahdha (Dieu nous en préserve) et Cie...
Je pense que ces personnes qui lisent les blogs et qui n'hésitent pas à rapporter ce qui est écrit par certains sans leur demander leur avis sur la question ont tort de faire cela car ceci peut entrainer la censure pure et simple des blogs dont ils rapportent les dires.
Le blog est un écrit personnel, il peut être politique ou apolitique, mais est avant tout personnel, on n'a pas le droit de rapporter, de recontextualiser ce qui est écrit sans demander l'avis de l'auteur. C'est le moindre des respects.
vendredi, janvier 05, 2007
Tunisia blog awards
Je me suis inscrit il y a deux jours aux "Tunisia blogs awards" sans grande conviction, mais bon... Si jamais tu aimes bien mon blog cher lecteur, tu pourras voter pour moi.
Merci :-)
Merci :-)
mercredi, janvier 03, 2007
Inculpés pour... infidélité !
Oui, en Tunisie on peut être inculpé pour avoir été infidèle à son cher mari. D'après cette info, il parait que quand une femme trompe son mari, celle ci risque (ainsi que son amant) d'être trainée devant la justice.Franchement, c'est désolant ! D'une part, je ne comprend pas ce que vient faire la police et la justice dans les histoires de couples, d'une autre part, j'aimerais bien savoir si quand un mari trompe sa femme est ce qu'il risque lui aussi d'être accusé d'"infidélité" conjugale? Je présume que même si c'était le cas, la femme n'aurait pas recours à la justice à cause de sa peur ou de son éventuelle faiblesse.
Ce genre d'histoires nous montre encore combien l'appareil législatif reste vétuste et qu'il n'a manifestement pas réussit à suivre l'évolution de la société et des mentalités. C'est bien dommage.
Ce genre d'histoires nous montre encore combien l'appareil législatif reste vétuste et qu'il n'a manifestement pas réussit à suivre l'évolution de la société et des mentalités. C'est bien dommage.
mardi, janvier 02, 2007
"Eternal Sunshine of the Spotless Mind" : mon film préféré !
"La Saint Valentin est une fête fabriquée de toutes pièces pour nous rappeler à quel point on est seuls."
C'est ainsi que commence l'histoire d'amour entre femme un peu folle (Kate Winslet), et un homme introverti (Jim Carey).
Un très beau film, sur l'amour, les souvenirs, l'oubli, les rêves. Une fraîche escapade à Muntok en hiver. Un bijou scénaristique. Un film sublime, mon préféré.
C'est ainsi que commence l'histoire d'amour entre femme un peu folle (Kate Winslet), et un homme introverti (Jim Carey).
Un très beau film, sur l'amour, les souvenirs, l'oubli, les rêves. Une fraîche escapade à Muntok en hiver. Un bijou scénaristique. Un film sublime, mon préféré.
Quelques albums pour bien commencer 2007 !
Rien de mieux que de commencer l'année en musique disent certains.
Pour ma part, elle a commencé avec des sons venus de loin.
Le premier album est intitulé : "In the Hand of Time" et est interprété par Mari Boine. Des chansons envoutantes venues du grand nord. Un mélange étrange d'éléctro et de chants traditionnels inuits. On ne comprend rien de ce qu'elle dit, mais on sens bien la beauté, la tranquilité et parfois la tristesse de ce qu'elle chante.Un véritable voyage dans l'inconnu, une escapade dans le grand froid en cet d'hiver chaud. (chez Universal Music)
Le deuxième, est "On the Wing" de Sephan Micus. Cet album est un très bon exemple "d'archéomusique". Sephan Micus est collectionneur d'instruments anciens qu'il fait revivre en en jouant tout en les détournant de leurs rythmes et usages traditionnels. Le résultat est convaincant: Une musique indéfinissable, universelle, intemporelle. Le morceau qui donne son titre à l'album est tout simplement planant, magnifique. L'abum est sorti chez le très exigeant ECM (ma maison de disque préférée avec Harmonia Mundi)
Le dernier, enfin, est le nouveau "Diwan 2" de Rachid Taha. C'est plus un coup de coeur qu'un réel coup de foudre. A écouter surtout le morceau "Ecoute moi, camarade".
Pour ma part, elle a commencé avec des sons venus de loin.
Le premier album est intitulé : "In the Hand of Time" et est interprété par Mari Boine. Des chansons envoutantes venues du grand nord. Un mélange étrange d'éléctro et de chants traditionnels inuits. On ne comprend rien de ce qu'elle dit, mais on sens bien la beauté, la tranquilité et parfois la tristesse de ce qu'elle chante.Un véritable voyage dans l'inconnu, une escapade dans le grand froid en cet d'hiver chaud. (chez Universal Music)
Le deuxième, est "On the Wing" de Sephan Micus. Cet album est un très bon exemple "d'archéomusique". Sephan Micus est collectionneur d'instruments anciens qu'il fait revivre en en jouant tout en les détournant de leurs rythmes et usages traditionnels. Le résultat est convaincant: Une musique indéfinissable, universelle, intemporelle. Le morceau qui donne son titre à l'album est tout simplement planant, magnifique. L'abum est sorti chez le très exigeant ECM (ma maison de disque préférée avec Harmonia Mundi)
Le dernier, enfin, est le nouveau "Diwan 2" de Rachid Taha. C'est plus un coup de coeur qu'un réel coup de foudre. A écouter surtout le morceau "Ecoute moi, camarade".
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