lundi, novembre 27, 2006
samedi, novembre 25, 2006
Une astuce pour accéder à wikipedia
La résolution du nom de domaine est l'opération qui consiste à traduire le nom de domaine en adresse IP. Cette résolution est effectuée par un serveur DNS (Domain Name Server), en tout état de cause celui de l'ATI est incapable de faire cela pour wikipedia. La solution est donc simple, changer de serveur DNS.
Voila la procédure :
1- Aller dans les propriétés de votre connexion réseau. Aller dans "Propriétés", puis dans "Propriétés de Protocole Internet (TCP/IP)". Sélectionner : "Utiliser l'adresse de serveur DNS suivante" (NB : Les étapes peuvent changer en fonction de la configuration de chacun, ce qui est sur, c'est qu'en bidouillant un peu, on tombe facile sur l'onglet de la modification de l'adresse DNS.)
2- Entrer l'adresse suivante : 160.92.121.6 ou toute autre adresse trouvée sur le lien suivant.
3- Valider le tout et vous voila connectés !
Si jamais rien ne s'affiche plus, remettez l'option "Obtenir les adresses des serveurs DNS automatiquement", choisir une adresse et recommencer jusqu'à ce que ça marche.
Pour ma part, cela fonctionne très bien. J'ai pu visiter avec plaisir wikipedia pour ma recherche en "gestion de la qualité totale". Le seul problème est que les images ne s'affichent pas. Mais bon, le plus important est le texte. En attendant le retour de notre chère wikipedia, on pourra utiliser cela.
Si jamais un gars de l'ATI lit ses lignes je lui demande de bien vouloir résoudre le problème au plus vite car si cela devient trop lent et louche, toute la communauté wikipedia en Tunisie est résolue à entreprendre toutes les actions nécessaires pour faire valoir ses droits légitimes.
Remarque : Cette méthode n'enlève pas la censure par la page 404. Pour cela, il faut utiliser les proxys. Les proxys sont des sortes de passerelles utilisées comme miroirs pour accéder aux sites... C'est trop compliqué à expliquer ici. Peut être une prochaine fois.
jeudi, novembre 23, 2006
Crise du cinéma en Tunisie : Etat des lieux
1- La production cinématographique Tunisienne est en baisse constante depuis des années, à cause de la lourdeur administrative, du manque de moyens à la fois humains financier et humains et à l’érosion de notre culture nationale. Ajouter à ce manque quantitatif, un manque qualitatif certain et c’est tout un secteur de notre culture qui se trouve en danger de mort imminente.
2- La quasi disparition de la culture cinématographique en Tunisie. Peu de cinéclubs subsistent et rares sont les activités en relation avec le cinéma qui sont proposées aux jeunes lycées et collégiens. A une certaine époque, le cinéma s’invitait dans les lycées et était un moyen pédagogique comme les autres. Le cinéma s’est donc résumé chez certains à une sorte d’amusement bas de gamme, à même d’emplir leurs plaisirs les plus bas. Le cinéma est devenu associé au sexe et à la déviance.
3- La fermeture continue des salles de cinéma à Tunis et dans les régions. Dernière en date la salle « Champs Elysées » sur l’avenue Habib Bourguiba, pourtant de bonne qualité et à la programmation convainquante. Celle-ci s’ajoute à la liste déjà longue des salles qui n’ont pas survécues. Dans les années 60 on comptait près de 70 salles dans Tunis, elles sont 10 fois moins aujourd’hui. De plus les salles restantes sont de très mauvaise qualité. Le colisée, se nommant, la reine des salles, est puante, dégradée, sa sonorisation est horrible et l’image constamment floue.
4- La diminution constante et inquiétante des tournages de productions internationales en Tunisie, pourtant considérée auparavant comme une destination de référence pour la beauté de ses paysages et la qualité de ses compétences au profit de destinations, à l’origine, moins concurrentielles tels que le Maroc. Cela est dû à la lourdeur administrative incroyable à la quelle les producteurs doivent faire face : autorisations, permis, contrôles stricts… Plus les procédures sont lourdes et longues moins les producteurs viennent. Cela représente un manque à gagner pour notre pays, à la fois sur le plan de son image à l’international mais aussi sur le plan économique.
5- Un Centre National de
mercredi, novembre 22, 2006
Du nucléaire en Tunisie !
Je trouve étonnant que beaucoup de personnes s'enthousiasment par rapport à cela. Certes, il faut trouver de nouvelles sources d'énergies à même d'assurer la demande croissante du pays, surtout face à un pétrole de plus en plus cher. Mais le nucléaire est-il la meilleure solution ?
De nombreux pays, et à leur tête Allemagne, se sont lancés pendant les derrières années dans le démantèlement de leur industrie nucléaire au profit des énergie renouvelables telles que le solaire ou l'éolien.
Le nucléaire est dangereux et sale. En faire un choix stratégique pour notre énergie de demain doit être avant tout sujet à un débat public franc et sincère et non être imposé ou décidé par une seule personne.
Aujourd'hui, les énergies renouvelables deviennent de plus en plus concurrentielles. Prendre l'exemple sur l'Espagne (très en avance sur ce domaine) serait une bonne chose, parce que le nucléaire est devenu une technologie pour le tiers monde (le Maroc et l'Egypte pensent aussi à installer leurs centrales nucléaires), les pays développés ont quant à eux compris que le futur ne sera pas nucléaire mais écologique.
Devant des choix aussi stratégiques et cruciaux, la parole doit être avant tout au peuple, non aux politiques.
dimanche, novembre 19, 2006
Fin des JCC: Palmarès et critiques
Le grand vainqueur de ces dernières Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) est sans doute "Making off" de Nouri Bouzid avec ses tanits d'or du meilleur film, du meilleur premier rôle masculin (pour Lotfi Abdelli) et du meilleur second rôle féminin (pour Fatma Ben Saïdane). Le choix du jury est éminemment politique et celui-ci ne s'est pas privé de le souligner dans une allocation vibrante de puissance par son président, l'écrivain libanais Elyas Khouri. Celui-ci a souligné que l'art est le meilleur moyen pour lutter contre la peur, la domination et la dictature et a appelé au renouveau artistique de tous les peuples opprimés. Un appel à une sorte de révolution culturelle qui serait le meilleur moyen pour faire face à la montée des extrémismes et de la haine. Un appel qui a reçu un accueil glacial de la part des officiels : ministre de la culture et maire de Tunis qui sont restés de marbre.
Elyas Khouri a ensuite émis au nom du jury de cette 40 ème session des JCC trois recommandations, qui à mon avis, sont d'une importance capitale :
1- Assurer le droit au public de voir tous les films en toute liberté et sans contrôle (censure) et que ce droit soit assuré à tous les films et même après leurs sortie.
2- Assurer une sélection plus rigoureuse des films en compétition, certains films en dessous du niveau requis pour des festivals de l'ampleur de celui des JCC n'ont pas à être présents en compétition officielle.
3- Créer une entité indépendante et permanente chargée du suivi et de l'organisation du festival tout en bénéficiant du support de l'administration.
Devant cette série de recommandations les officiels sont restés tout aussi gelés. Peut être en les renvoyant à leurs responsabilités (du moins pour le ministre de
Ne serait ce qu'à titre d'exemple, le catalogue des films présentés, d'habitude distribué avant le début du festival n'était disponible que 4 jours après son début. Et encore fallait-il avoir des contacts bien placés pour l'avoir !
Certaines salles de cinéma sont dans un état lamentable, plus particulièrement, le colisée; où sont cependant présentés la moitié des films en compétition officielle. Son de piètre qualité, image parfois floue, saleté générale. J'ai vraiment honte que nous, tunisiens, ayons la prétention de présenter au monde un festival du cinéma soit disant de qualité quand tous les moyens nécessaires à sa réalisation ne sont pas mis en œuvre.
Le risque est, qu'à terme, les JCC ne disparaissent au profit de festivals moins cinéphiles mais qui sont portés par l'état et l'industrie tels que ceux de Marrakech au Maroc ou de Dubaï.
Les JCC sont en danger, comme l'est tout le cinéma tunisien pour les sauver, il faut agir maintenant.
mercredi, novembre 15, 2006
lundi, novembre 13, 2006
Wikimapia : C'est génial !
Le projet compte déja près de 2 millions de lieux répertoriés dans le monde. Cependant la Tunisie est restée un peu à la traine. Pendant 3 jours, je n'ai fais qu'ajouter des lieux et des descriptions, mais c'est encore loins d'être suffisant, surtout que je ne connais bien que la région du grand Tunis. Je ne peux donc pas décrire des villes comme Bizerte ou Sousse.
J'appelle toutes les personnes intéréssées à se lancer dans ce projet vraiment excitant. Le site est bien fait, et il est simple d'emplois. On améliorera ainsi la visibilté de notre pays dans le monde. C'est important à mon avis.
jeudi, novembre 09, 2006
Elle est revenue
Nous avions pris la vieille voiture pour t'échapper mais tu nous a poursuivi. On ne peut t'échapper, ou que l'on va. Alors nous fuyions, toujours. Fuyions ces rêves trop difficiles, ceux dont on ne veut pas se rappeler.
Nous sommes allés chez toi, tu te tenais au pas de la porte. Tu nous attendais. Nous vîmes une lumière au fond du couloir. Tu étais impassible, fière, comme tu l'as toujours été.
Devant notre peur et incompréhension, tu nous fis un petit sourire béat presque naïf.
Je te demandai : "Mais que fais tu là ?"
- "Vous ne pensiez pas vous débarrassez de moi aussi vite out de même!"
- "Non... Sauf que... Enfin. C'est bien que tu sois de retour."
- "Bon, c'est la moindre des choses."
....
-"Réveille toi, il est 8 heures... Tu as un examen dans une heure."
Où es tu grand mère ?
Pourquoi es tu partie si vite ?
Si tu savais combien tu me manques.
Je regrette les choses que l'on n'a pas faites.
Les ballades en voitures que je t'avais promises mourante.
La promesse que tu m'as fait faire pour que je sois médecin, que je te guérisse, celle que je ne tiendrais jamais.
Où es tu grand mère ?
Si tu savais le chagrin que tu nous as fais.
Je t'ai vu partir et n'ai rien pu dire.
J'aurais voulu te crier combien je t'aime pour que tu restes.
Nous ne pouvions pas.
Nous nous tenions à côté de toi, te voyant partir.
Puis vint le silence, les larmes, les cris.
Dans mon cœur devenu silencieux, vibrent encore tes mots, vit encore ton regard et frétille encore ton âme.
Je t'aime.
dimanche, novembre 05, 2006
La banque mondiale critique les TICs en Tunisie
"La Tunisie accuse toujours du retard au niveau des principaux indicateurs de développement du secteur des TIC. Le nombre de serveurs Internet ainsi que le nombre d’hébergeurs par habitant sont plus faibles que dans d’autres pays comparateurs régionaux. Au début de 2003, la Tunisie comptait 65 hébergeurs de sites Internet contre 1 383 au Maroc, 7 667 au Liban, et 20 541 en Egypte. De même, le nombre de serveurs Internet sécurisés par million d’habitant est environ 10 fois inférieur à celui du Liban et de la Turquie. Le fait qu’un grand nombre d’entreprises tunisiennes décident d’héberger leur site web à l’étranger souligne la faiblesse de l’infrastructure tunisienne en ce domaine et peut indiquer des obstacles à la fois de coût et de réglementation.
. Les communications internationales en Tunisie ont toujours des coûts élevés. Le coût d’un appel de trois minutes aux Etats-Unis est plusieurs fois supérieur au coût pratiqué dans les pays de l’Europe de l’Ouest et de l’Est. Ceci peut également être un obstacle à la compétitivité, notamment pour le développement des services à forte intensité de TIC, tels que les centres d’appel. Il est estimé que la Maroc, au cours des années 2001-2003, a créé environ 5 000 emplois dans le secteur des centres d’appel."
Cela porte à reflexion ...
Début de partouze dans les rues du Caire
En effet, les groupes de frustrés sexuels se sont jetés sur les filles et ont voulu abuser d'elles le jour même du Aïd.
Frachement, je suis resté hébété devant un tel comportement hydeux et dégueux. Certains y verrons des signes de frustration sociale, mais au fond, c'est de frustration sexuelle qu'il sagit. Une frustration malheureusement partagée par nombre de tunisiens...
Encore peut être une preuve de l'importance des valeurs islamiques, sexuellement frustrantes qui créent des obsédés sexuels, des déviants. Excusez moi, mais je n'ai pas souvenirs de tels comportement dans l'occident décadant sans foi ni loi.
samedi, novembre 04, 2006
Délires Noctures
PS : J'ai suivis ton conseil et me suis crée un petit carnet, en voici les conséquences
vendredi, novembre 03, 2006
Plus de censure sur le net tunisien
Euphorique, j'en oublie que j'ai un examen à passer (ce qui me vaut d'arriver en retard à l'examen en question). Si l'information se confirme, et s'il ne s'agit pas d'un problème au niveau du serveur de filtrage, ca sera un immense pas vers la liberté d'information et d'expression sur internet, un geste très fort pour l'anniversaire du 7 novembre qui approche.
Merci !