Je regardais le coucher du soleil sur Tunis. La lumière blanche des après midi d'hiver transperçait les gros nuages blancs et gris qui enflaient le ciel et lui donnaient des proportions immenses, infinies.
Un ciel comme celui de Miasaki dans "Le château dans le ciel" ou le plus connu "Voyage de Chihiro".
Le ciel était grand et gros, les oiseaux s'amassaient lentement autour de l'avenue Bourguiba.
J'aime regarder le vol des oiseaux, leur bal doux et rythmé au dessus des arbres...
A début ils n'étaient que quelques dizaines puis, peu à peu, ils ont augmenté en nombre, de plus en plus nombreux, les figures qu'ils dessinaient dans les airs n'étaient que plus gracieuses.
Les bancs d'oiseaux noirs fusionnaient entre eux quelques temps puis se séparaient dans un enchevêtrement complexe mais presque évident.
La nuit tombait doucement sur Tunis.
La brise qui suivit le coucher du soleil donnait une impression de froid assez intense.
On se protégeait sous l’abri mais le froid était plus fort.
Peu à peu, les lumières de la ville apparurent, d'abord faibles puis de plus en plus intenses, l'ambiance devint orange tout autour de nous.
Le vent gagna d'un coup en force et les premières gouttes de pluie commençaient à s'écraser sur le sol, faisant un grand bruit sur le toit en tôle de l'abris.
Une demi heure était passée, des personnes étaient venues, d'autres étaient parties, mais toujours pas de bus.
La pluie et le vent s'intensifièrent. En regardant le sol je voyais que la pluie venait vers nous comme des vagues portées par le vent. Des salves de grandes gouttes balayaient la rue en d'amples mouvements, tels un drap que l'on étale.
Les gens couraient dans la rue pour se cacher. Ils ne pouvaient pas voir le beau spectacle dont ils étaient acteurs... Jamais je n'avais vu la pluie aussi belle, aussi gracieuse. Elle était intense et douce.
Elle dura 10 minutes, nous songions à partir mais nous sommes restés encore un peu plus.
Au bout d'une heure le bus et venu et nous sommes rentrés...
J'étais heureux d'avoir vu le coucher du soleil sur Tunis, la pluie, le vent, les oiseaux et l'amour...
6 commentaires:
Une heure de retard et heureux ? C'est certain, je ne comprendrais jamais un Sup'comian ! :) non, c'est vraiment un très beau récit! Moi j'ai rien vu de tout ce que t'as décris, mais j'ai pus imaginer le spéctacle! Finalement, il suffit d'un peu moins de pression (ici un bus en retard) pour voir les choses du quotidiens autrement.
Bonne continuation et bon courage
P.S :
Les commentaires effacés, c'etait moi! (raison : trop de fautes => 7ichma par rapport à ce que tu as ecris)
Merci anticor pour tes réactions, ca fait vraiment plaisir de voir qu'il y a des personnes qui partagent cette sensibilité.
Monsieur bien je te vois toujours aussi septique...
C'est qu'on doit se sentir bien dans la peau d'un emmerdeur, comme disait l'autre.
Po mal :) Serieux !
Au départ je croyait ke ça allait être du Didier Daeninckx, mais au fur et à mesure ça me rappelait de plus en plus la sérinité que duffusait un film chinois que j'avais vu .. bravo mec ! On dirait pas ke ça se passe à Tunis .. comme koi .. (tété shooté à koi au fait pr être aussi peae and love ? :p)
Ps : LA station de bus en kestion, ce celle en face du ministere de la femme et de lafamille c ça ? Juste devant l'ambassade de France ?
el 28 !!
c les postes que jm le plus , décrire ce qui nous entoure regarder autour du soi d'ailleurs fakkartni fi un truc merci:)))
en f
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