mercredi, août 29, 2007
Mélancolie Précoce...
Mêmes bruits de brindilles
Le bout des doigts glacé
Le givre sur les grilles
Mêmes odeurs d'humus
La terre qui se terre
Tout y sera, tout y sera
A part toi
Parc de la Pépinière, fin de semaine,
Encore une heure, encore une heure à peine,
Encore une heure de jour et la nuit vient
Même température,
Le mercure à zéro
Même mélancolie fauve
Au portillon du zoo
Mêmes parents pressés,
Leurs enfants en manteaux
Tout y sera, tout y sera
A part toi
Parc de la Pépinière, fin de semaine,
Encore une heure, encore une heure à peine,
Encore une heure de jour et la nuit vient
J'aurais beau décalquer
Refaire les mêmes parcours
Reprendre les mêmes allées
Au mêmes heures du jours
J'aurais beau être la même
J'aurais beau être belle
Tout y sera, tout y sera
A part toi
Parc de la Pépinière, fin de semaine,
Encore une heure, encore une heure à peine,
Encore une heure de jour et la nuit vient
Et puis... rien.
Paroles de "Au parc", des Chansons d'Amour...
mardi, août 28, 2007
Ces musulmans contre les islamistes
samedi, août 25, 2007
Message à tous les lecteurs
mercredi, août 15, 2007
Pas la peine d'être musulman et de parler arabe pour être tunisien
Le critère d’appartenance à la communauté tunisienne était essentiellement religieux. Les musulmans se trouvant dans le pays étaient tous considérées comme faisant partie de la ’communauté tunisienne’, quels que fussent leur origine et le lieu de leur naissance, alors que les non - musulmans étaient considérés comme des étrangers à la communauté.
Ainsi, un musulman né au Maroc de parents marocains appartenait automatiquement à la communauté musulmane de Tunisie, dès lors qu’il se trouvait en Tunisie.
Dès le milieu du 19ème siècle, la notion de nationalité tunisienne va naître en se détachant progressivement du critère religieux. Plusieurs textes, intervenus au cours de la seconde moitié du 19e et de la première moitié du 20 e siècles ont ainsi reconnu la qualité de Tunisien à des non - musulmans.
Le droit tunisien moderne de la nationalité a été codifié en 1963. Le Code de la Nationalité, qui a été promulgué le 28 février 1963, constitue la principale, sinon l’unique, source du droit de la nationalité. Quelques rares et anciennes décisions jurisprudentielles viennent compléter le dispositif législatif.
Ce Code distingue entre la nationalité tunisienne d’origine et la nationalité tunisienne acquise. La première est attribuée en raison de la filiation ou de la naissance en Tunisie (le sang ou le sol), alors que la seconde est acquise de différentes manières, notamment par voies de mariage, de déclaration volontaire ou de naturalisation. On parle de « bienfait de la loi », dans le cas de la nationalité acquise automatiquement : exemple, par le mariage.
Contrairement à certains pays arabo-musulmans, ce Code ne prend en compte ni l’élément religieux, ni l’élément linguistique.
Ainsi, il prévoit que l’étranger peut devenir Tunisien, peu importe son appartenance religieuse. La religion ne constitue donc pas un facteur de discrimination entre les étrangers. Un Musulman n’est en aucun cas privilégié et il ne peut pas acquérir la nationalité tunisienne plus facilement qu’un autre, à la seule faveur de l’appartenance religieuse.
De la même manière, le Code exclut toute discrimination basée sur le critère linguistique. Hormis pour le cas spécial de la naturalisation, un arabophone n’est nullement avantagé par rapport au francophone ou à l’anglo-saxon, par exemple.
"L’exclusion de toute discrimination fondée sur la religion musulmane ou la langue arabe dénote d’une certaine tolérance, d’un esprit d’ouverture du législateur tunisien et d’une assez grande capacité d’intégration des étrangers au sein de la communauté nationale", souligne Souhayma Ben Achour, universitaire tunisienne, ajoutant toutefois : " le caractère discriminatoire de certaines disposions du Code traduit une certaine méfiance à l’égard de l’étranger, ou du moins, à l’égard de certains étrangers".
(Source : « L’Afrique en ligne », Agence de Presse Africaine, le 14 août 2007)
dimanche, août 12, 2007
Augmentation de 12% du prix du pain
jeudi, août 09, 2007
Préparation psychologique à l'augmentation du prix du pain
jeudi, août 02, 2007
Oh my Gad !
A 18h, heure d'ouverture des portes pour l'amphithéâtre Romain, la foule était déjà amassée en nombre et ce fut une véritable déferlante afin d'avoir les meilleures places pour voir au mieux l'humoriste le plus populaire de Tunis.
Tout le public était déja en place à 21 heures et il n'y avait plus de place du tout, très nombreux étaient ceux qui étaient réstés debout, ou alors avec une moitié de fesse sur une pierre et l'autre moitié à l'air... Ce n'est qu'à 22 heures pétantes que le spectacle commença pour deux heures d'humour non stop.
Visiblement impressionné par le public, qui au détour, connaissant tous les numéros par coeur, criait en choeur les clous avant que Gad n'ait commencé... C'est alors qu'à commencé le spectacle à proprement dit: de l'improvisation, pure et dure. Et c'est aussi à ce moment là que l'on est saisit par le génie de cet humoriste hors pair. Cela dure deux heures, un pur délice...
Adaptant un peu le spectacle aux tunisiens, Gad se lança même sur une blague sur le 7.
"On a un ami tunisien, que l'invite pour la bonne année... Vous savez, quand la bonne année approche, il fransis font un décompte, mais alors, le tunisien, il commence toujours à 7. 7, 7, 7... On n'a jamais compris pourquoi... Là je pense que je comprends..."
Silence dans la présence...
Une autre blague, certainement moins politique et plus superficielle, dès son entrée sur scène.
"Ah... Je dois vous dire, je suis fatigué... J'ai passé la nuit à Carrefour... Ah oui... Tu demandes les gens dans la rue ce qu'ils ont fait, ils te disent, je suis fatigué, je suis allé à 4heures du matin à Carrefour..."
Bref, comment vous décrire un pur bonheur de 2heures ? C'est impossible ! Il faut le voir...
Visiblement ému par l'accueil de folie que lui ont réservé les Tunisiens, Gad est revenu sur scène pour remercie toute l'équipe ainsi que le public, qui lui "a réalisé son rêve"...
"Je n'ai jamais vu ca... Personne ne voudra me croire à Paris..."
Merci Gad !