lundi, octobre 02, 2006

Mes vagues

J’ai vu la mer, elle était furieuse. Des vagues enragées s’élevaient devant moi, sans me toucher. Au sec, dans un monde liquide.

Ma vie, mes amis, mes amours, mes passions… Toute ma vie n’est que vagues, douces, furieuses, invisibles.

Les vagues s’approchent, se fracassent, s’éloignent. Toujours renouvelées, jamais les mêmes, elles me surprennent.

Des vagues invisibles habitent mon monde. Elles sont partout. Dans le chant des oiseaux le matin, dans le ciel rouge d’un Paris à la fin de l’été, dans le sourire d’un ami, dans une main tremblante de passion.

Mes vagues transpercent mon âme et me mettent à nu… Je cris, je pleure, je ris…

Tout part pour mieux revenir, se fracasser sur mon cœur…

Ainsi sont les vagues, dans mon océan noir et confus.

6 commentaires:

marou a dit…

Heureux de te retrouver

Marsoise a dit…

la vie n'est qu'un océan bercé de vagues..pourvu qu'on soit pas naufragés..

Anonyme a dit…

bsaraha , aina lyoume chaihi na3mel 3ouma , 9bal cha99ane el fatr , inchallah barka mai thammech des vagues invisibles , khater avec le jeune , c tres riské

Roumi a dit…

Ce texte m’a beaucoup ému, Xander. Ce que j’aime c’est l’idée de ces vagues ; tu sais que c’est une idée que nous partageons. :-)


Tes vagues…

Ton cœur est emporté
Par ces vagues douces
Chargées de te caresser
Et formant cette housse,
Océan sombre et confus
Qui passe et qui repasse
Sur ton corps mis à nu,
Qui te serre, t’embrasse.

Emporté par ces lames
De fond tu consignes
A la pointe du calame
Les pages si insignes
De ta vie, mon Ange,
Et tes émotions pures
Font que l’on change
Notre regard si sûr…

Les vagues si furieuses
Te recouvrent d’un sel
Aux vertus heureuses
Et parfois bien cruelles.
C’est là le sel de ta vie
Qui dessèche ton cœur
Ou lui donne ses envies.
Malheur et puis bonheur…

Ces vagues si invisibles,
Dont on peut ressentir
La présence indicible,
En elles il nous faut lire
De la vie l’inconstance
Sans en faire un drame.
Le bonheur et la chance
Eclaireront bien ton âme !

Que ces flots impétueux
Et cette délicate écume
Te rendent très heureux
Et en ton cœur allument
Le feu de la joie infinie
Où viendront bien périr
Idées de doute noircies.
Offre nous ton sourire !

Anonyme a dit…

Là je veux bien te croire: ton océan est vraiment noir et confus... pauvre âme perdue...

Anonyme a dit…

L’écume des vagues s’est consumée sur ma plage, frôlant mes grains de sable malgré que ce soit moi qui suis venue les trouver.
Elles ont caressé tout mon être, pas mal de fois, mais m’ont aussi violemment renversée d’autres.
J’ai eu envie d’y naviguer, en dépit du beau temps qui me priait de ne pas bouger, d’admirer, de ne pas y toucher.
J’ai eu envie d’entamer la traversée malgré la tempête qui ne cessait de proférer des jurons, qui me terrifiait.
Tes vagues sont d’une telle beauté que j’avais eu envie de prendre le large, de les chercher bien que je sache que je ne les trouverai nulle part.
Je n’ai jamais laissé de commentaire mais ça va me manquer !