Trois jours à ne rien faire, à poiroter. Non en réalité, j’ai fais beaucoup de choses. J’ai lu des livres et des magazines que j’avais achetés il y a un mois déjà, j’ai vu des films et regardé deux épisodes de ma nouvelle série adorée « Prison Break ». Le temps est passé lent, monotone et cela m’a rendu heureux et fier.
Une semaine que je n’arrêtais pas de courir derière des minutes qui fuient, à essayer d’arracher à la vie son précieux suc. Pendant trois jours, le temps s’est dilaté, perdu dans une bulle temporelle, je vivais en slow motion, comme ces films que l’on aime mettre au ralenti. J’ai mis ma vie au ralenti et je me suis senti vivre.
Il y a ceux qui ne peuvent vivre que dans l’urgence, pour attraper les choses qui fuient. Ils y a ceux qui ne peuvent vivre qu’en courant, croyant être plus forts que le temps. En réalité, la meilleure façon de tromper le temps est de le voir passer, de lui donner toutes les honneurs. Je dis au temps : « Vas y ! Tu vois, je t’aime, je te respecte. » Alors le temps me répond qu’il sera indulgent avec moi et que mes jours seront longs, interminables.
J’aime ces jours, comme ce dimanche, qui même quand on se lève à 11 heures, nous offrent le temps de faire mille et une choses sans nous en rendre compte. Tout cela dans une sorte d’évidence, de naturel surnaturel.
Je dois avouer que je n’avais aucune envie d’écrire cette note. Je n’ai plus l’inspiration du mois d’aout, alors je me laisse aller. Je ne fais rien, en réalité si, je consomme. Je mange des mots, des images et des sons. Et puis le temps passe et je passe avec lui…
Je constate que de jour en jour je change… Peut être est ce bien, peut être pas… Ma seule conviction est que je ne serais jamais le même qu’avant.
Il y a une semaine, un ami m’a dit que mon blog était théâtral, prétentieux et autre chose que j’ai oubliée. Alors j’ai déchanté. Je suis le rêve que je me suis promis de réaliser, il sera comme un énorme blog, odorant, palpable… En attendant, je reste là… Je consomme et je me dis que peut être, bientôt, je réécrirais.
5 commentaires:
Mais ou est roumi? comment ça se fait qu'il n'a pas encore réagi à ce post.
On attend ces comments vaseux, subversifs et sans une véritable plus value
Donc cher roumi, tu sais ce qu'il te reste à faire,,nous bombarder de qq futilités............
C'est bizarre cette impression qui nous enveloppe tous aujourd'hui, cette lenteur palpable bien caractéristique de tous le dimanches du monde.
" Je dis au temps : « Vas y ! Tu vois, je t’aime, je te respecte. »"
j'aime ton rapport au temps, pour moi il a toujours été ambigu http://maroumarou.blogspot.com
/2006/08/la-mort.html
Pour ce qui est de ton blog, je trouve qu'il n'y a rien de mieux que la théâtralité de la vie c'est un cadeau que de pouvoir mettre en scène sa vie :)
pfff malla fadda
Quelques remarques que m'inspirent l'ensemble de ton message...
Le temps est une chose étrange qui passe vite quand on voudrait le retenir et qui passe lentement quand on veut chasser un moment désagréable de sa vie. Plus rarement il se forme cette sorte d'équilibre entre la "vitesse" du temps et ce que l'on ressent.
Personnellement je n'aime pas trop vivre au ralenti... en fait je ne ressens pas le ralenti bien souvent ; ce sentiment n'est que très fugace chez moi et ces moments rares de grâce n'en sont que plus inoubliables !
Cela étant dit, comme je passe une bonne partie de ma journée plongé dans l'étude du passé, j'ai quand même un rapport très apaisé avec le temps.
L'inspiration du mois d'août... eh oui... l'été laisse du temps pour écrire... il laisse du temps pour vivre des choses belles et singulières qui méritent d'être racontées. On est moins emporté par un certain rythme qui ne nous laisse pas toujours le temps de respirer. J'ai aussi un certain regret de l'été où notamment j'ai écrit une quantité impressionnante de poèmes. Je ne me souviens pas d'avoir écrit un véritable poème depuis un mois ; c'est ainsi... il faut que les conditions soient à nouveau réunies. Vivement août 2007 !
Le temps passe et tu changes... mais c'est ainsi pour chacun de nous. Nos expériences quotidiennes nous font lentement évoluer, avancer dans la façon dont on appréhende nos existences. C'est bien d'évoluer et de se remettre en cause ; ça évite de s'encroûter dans une mentalité d'un autre âge et cela permet de trouver un peu de fantaisie dans ces jours de nos vies qui défilent finalement assez vite.
Concernant la valeur de ton blog, tu n'as pas à tenir compte de l'avis des autres. Tu es libre d'écrire ce que tu veux. Respire, vis, écris... Le visiteur est libre de lire ou non ton blog, de l'apprécier ou non... S'il n'est pas satisfait, rien ne le force à revenir régulièrement déposer les mêmes critiques. Il ne rimerait à rien de vouloir te faire changer et te dénaturer. Ne t'occupe pas de tout cela, Xander, tu es libre et il n'y aurait aucun intérêt à lire tes écrits s'ils ne faisaient que répondre à ce que certains te demandent d'être. Sois toi-même, c'est ce qui compte pour chacun de nous ! Tu ne plairas pas à tout le monde mais ce n'est pas un problème en vérité.
"Je suis le rêve que je me suis promis de réaliser". C'est très beau comme formule... Tu n'es pas seulement ce rêve pour toi même ; tu l'es aussi pour certains de tes lecteurs.
Merci Xander.
Ton histoire avec le temps démontre qu'en vérité tu es une pesonne très confuse et pleine de paradoxes...
Ça n'a aucun sens, tu délires... on dirait que tu as pris une drogue ou quoi...
J'espère que mes commentaires vont te réveiller un peu et te permettre de réaliser que tu ne fais que répéter des clichés bon marché d'alcolos au stade final... On appelle les gens comme toi les égarés... C'est dommage pour un si beau garçon... Quel gâchis! je te le dis encore: tu as une chance de t'en sortir si tu essaies juste de mettre de l'ordre dans tes idées et que tu ouvres ton coeur à toi-même... La vie n'est pas un circuit informatique, elle est bien plus compliquée... Je te conseille de mieux utiliser ton temps et ton blog à des fins plus nobles plutôt que de mettre à nu tes faiblesses et de te lamenter sur ton sort. Le temps est relié à tout mon petit, il va falloir que tu t'y fasse, sinon tu vas vite devenir suicidaire...
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