mardi, octobre 24, 2006
mal à la tête
La note devra donc attendre, et toi aussi, petit(e) voyeur(e).
samedi, octobre 14, 2006
Fluctuat, le buzz culturel
Bref, on apprend beaucoup, le tout sur un ton léger mais sérieux...
On ne s'ennuit pas !!
Beaucoup de nouvelles choses assez fréquement, depuis les quelques mois que je le visite, le site a toujours été mis à jour et il y a à chaque fois quelque chose d'intéréssant à lire.
Je vous conseille pour commencer un bon dossier sur les films X dans le monde, la section films X dans le monde arabe est assez bien documentée... Ames sensibles s'abstenir.
Sinon, plus conventionellement, il y a toujours les livres et surtout le cinéma !
Bonne visite !
jeudi, octobre 12, 2006
Femmes contre religions !
On a vécu sans histoires, nous,
femmes peuple du moment,
portons en nous, par hasard,
le portrait d'un drôle de tourment.
Si votre dieu nous a fait sans âme,
qu'il serait fort cruel mes enfants,
de brandir contre nous la lame,
de votre religion de perdants.
Ô femmes de tous pays,
c'est pour vous que cette chanson,
humblement fut écrite par un homme,
triste situation.
Honte sur moi la honte de leur route,
tous ces mauvais bougre aigris,
qui jamais, non jamais,
ne doutent que Dieu puisse être une femme aussi !
Qu'ont-ils donc à se méprendre,
qu'ont-ils donc à lire de travers,
ces fous, fanas prêts à se pendre
pour la volonté d'une prière.
Il me semble très difficile d'imaginer un seul instant,
que tous ces milliers d'imbéciles
puissent naître de votre corps si charmant.
Petite fille d'Algérie, belle femme d'Arménie,
je me veux de votre pays,
je me veux de votre sexe aussi.
J'aimerais dans la rue tout comme vous
descendre défier les plus fous,
les musulmans, juifs ou chrétiens,
intégristes du petit matin.
Messieurs, pardonnez-moi,
j'essaie d'être le plus sincère,
savez-vous que, si ma foi un jour vécut,
ce fut pour ma mère.
Moi jamais je ne suis certain,
et je doute pour le moindre refrain,
je ne prône aucun message,
juste un conseil sans faux-héritage.
Qu'un jour vos maudites religions
admettent sans fausses intentions,
qu'il n'y a de plus beau pays
que celui qui leur est interdit.
Qu'une femme vaut bien plus qu'un homme,
qu'une femme vaut bien mieux que ça,
que même leur chagrin monotone
est plus noble que vos combats...
Qu'une femme vaut bien plus,
en somme que les hommes qui se battent ici, là,
et que leur chagrin pour les hommes
me fait aimer les femmes ici-bas.
Les Ogres de Barback - Album : Irfan
Anti Hijab - 1 : L’homme et la zombie
Aujourd’hui, je l’ai vue. Elle était parmi nous depuis des semaines déjà. Elle est entrée en silence, la tête baissée, et la démarche lente, lourde. Son visage était livide, son regard vide et ses expressions macabres…
Elle était blanche comme un linge passé au Judi, elle ne parlait pas, sauf à quelques filles, zombies comme elles. Elle n’adressait jamais la parole à aucun mâle et savait se préserver des plaisirs de la vie.
La morte vivante était parmi nous et elle me faisait peur. Elle s’installa à une table devant moi, me donnant l’occasion de l’observer de plus près.
Elle se tenait là, sans bouger. C’est à peine qu’elle levait la tête. Sinon rien. Absolument rien ne se passait. Ni un sourire, ni un regard, même pas une parole. Rien !
Voila ce que font des hommes pervers, complexés, vils aux jeunes femmes fragiles. On les tue. On leur fait croire qu’en se couvrant, qu’en se tuant l’âme elles seront meilleures uniquement pour qu’ils flattent leurs égos, se plaisent à leur machisme maladif. Pauvres hommes complexés et cons, pauvres femmes soumises et naïves…
La morte vivante, non la vivante morte je me corrige, fait l’expérience de la mort ; croyant bêtement qu’elle sera récompensée quand elle sera morte.
Ce qu’elle a oublié, c’est qu’elle est déjà morte et que plus tard elle ne le sera qu’encore plus.
dimanche, octobre 08, 2006
Lancé de chats et fouilles de poubelles
Des gosses chassés de chez eux par des mamans plongées dans les marmites, s’acharnent à trouver une occupation, en attendant qu’on leur permette de regagner la maison au moment de la rupture du jeûne.
Ils ont fini par trouver un jeu : lancer des chats, de préférence des chatons, parce qu’ils sont moins agressifs. Il faut, bien sûr, trouver des félins, les amener sur le terrain et les lancer ; de préférence contre un mur. Evidemment, ce n’est pas aussi facile que ça. Les chats ne se laissent pas faire facilement.
Résultat : le quartier entier est plongé dans un concert de miaulement tellement strident que les gens sont sortis de chez eux pour voir ce qui se passe. Les gosses, du moins les plus jeunes ont ramassé pas mal de coups de griffes. Leurs aînés, eux, ont battu les matous qui n’ont pas fait preuve de docilité.
Ce jeu ne fait heureusement pas l’unanimité. Le gros de nos enfants aime les animaux, Dieu merci. Il suffit que deux ou trois morveux leur inspirent de tels amusements, périlleux, par ailleurs, pour qu’ils s’y mettent.
Le lancer de chats n’ayant pas marché, c’est un autre jeu qui prend place. La fouille des bennes à ordures. Une fouille " à thème " ". Le gagnant est celui qui trouve, par exemple, une carte de recharge de Gsm, un berlingot de lait, une arête de poisson. C’est un concours de vitesse, il faut décrocher l’objet le premier et généralement, le plus âgé des mômes dicte la règle du jeu et décide de l’objet à trouver.
Comment ça se termine ? En queue de poisson. Cris, bagarres, batailles rangées, poursuites, représailles, embuscades, jets de pierre et boucan infernal. Dans les maisons, les papas font la sieste, les mamans préparent les mets du ramadan en toute quiétude, sans gosses dans leurs jupons, sans énervement.
A la rupture du jeûne, les enfants s’amènent. Pisseux, crasseux, blessés, complètement lessivés. Ils se mettent à table. Comme ça, sans que personne ne leur demande de se laver, de se changer. Tout le monde est fatigué, tout le monde est out.
Le lendemain ils iront à l’école sans que personne ne leur demande de se laver. Ils reviendront l’après-midi. Rebelote. On les chassera de la maison pour avoir la paix.
Décidément, le Ramadan n’est pas le mois des gosses.
Source : TunisHebdo
lundi, octobre 02, 2006
Mes vagues
J’ai vu la mer, elle était furieuse. Des vagues enragées s’élevaient devant moi, sans me toucher. Au sec, dans un monde liquide.
Ma vie, mes amis, mes amours, mes passions… Toute ma vie n’est que vagues, douces, furieuses, invisibles.
Les vagues s’approchent, se fracassent, s’éloignent. Toujours renouvelées, jamais les mêmes, elles me surprennent.
Des vagues invisibles habitent mon monde. Elles sont partout. Dans le chant des oiseaux le matin, dans le ciel rouge d’un Paris à la fin de l’été, dans le sourire d’un ami, dans une main tremblante de passion.
Mes vagues transpercent mon âme et me mettent à nu… Je cris, je pleure, je ris…
Tout part pour mieux revenir, se fracasser sur mon cœur…
Ainsi sont les vagues, dans mon océan noir et confus.
dimanche, octobre 01, 2006
Le temps de vivre
Trois jours à ne rien faire, à poiroter. Non en réalité, j’ai fais beaucoup de choses. J’ai lu des livres et des magazines que j’avais achetés il y a un mois déjà, j’ai vu des films et regardé deux épisodes de ma nouvelle série adorée « Prison Break ». Le temps est passé lent, monotone et cela m’a rendu heureux et fier.
Une semaine que je n’arrêtais pas de courir derière des minutes qui fuient, à essayer d’arracher à la vie son précieux suc. Pendant trois jours, le temps s’est dilaté, perdu dans une bulle temporelle, je vivais en slow motion, comme ces films que l’on aime mettre au ralenti. J’ai mis ma vie au ralenti et je me suis senti vivre.
Il y a ceux qui ne peuvent vivre que dans l’urgence, pour attraper les choses qui fuient. Ils y a ceux qui ne peuvent vivre qu’en courant, croyant être plus forts que le temps. En réalité, la meilleure façon de tromper le temps est de le voir passer, de lui donner toutes les honneurs. Je dis au temps : « Vas y ! Tu vois, je t’aime, je te respecte. » Alors le temps me répond qu’il sera indulgent avec moi et que mes jours seront longs, interminables.
J’aime ces jours, comme ce dimanche, qui même quand on se lève à 11 heures, nous offrent le temps de faire mille et une choses sans nous en rendre compte. Tout cela dans une sorte d’évidence, de naturel surnaturel.
Je dois avouer que je n’avais aucune envie d’écrire cette note. Je n’ai plus l’inspiration du mois d’aout, alors je me laisse aller. Je ne fais rien, en réalité si, je consomme. Je mange des mots, des images et des sons. Et puis le temps passe et je passe avec lui…
Je constate que de jour en jour je change… Peut être est ce bien, peut être pas… Ma seule conviction est que je ne serais jamais le même qu’avant.
Il y a une semaine, un ami m’a dit que mon blog était théâtral, prétentieux et autre chose que j’ai oubliée. Alors j’ai déchanté. Je suis le rêve que je me suis promis de réaliser, il sera comme un énorme blog, odorant, palpable… En attendant, je reste là… Je consomme et je me dis que peut être, bientôt, je réécrirais.