Enjoy !
mardi, octobre 23, 2007
samedi, octobre 13, 2007
Un guide ?
Cela ne me ressemble pas tellement, mais bon, Steve Jobs m'avait vraiment trop ému avec ce discourt qu'il a présenté devant l'université de Stanford. Il revient avec émotion sur son parcourt et présente, avec son légendaire sens de la communication, ce qui est pour moi l'un des plus beaux destins de ces dernières décénies...
C'est peut être aussi cela qui me pousse à bosser, de toute façon il en donne l'envie !
Enjoy !
mardi, octobre 09, 2007
Encore des délires...
S'il y avait quelque chose que j'avais compris cette nuit là, c'était que les rapports les plus simples sont souvent les plus complexes.
Unique était alors le sentiment de l'ivresse, de la communion, des retrouvailles. Je m'étais promis de ne pas boire, de demeurer sobre, au moins les premiers jours de Paris. Pari non tenu. Pari perdu. Abstinence improbale et impossible. Sacrilège ramadanesque.
Ce n'est que seul que j'arrive à écrire, dans le silence, la pénombre de la chambre à peine éclairée par une bougie dont les ondulations donnent à la lumière la consistance des vagues, chambre où les murs deviennent rivages et où mon âme erre tel un poisson, non un mollusque, sans corps, malléable, flasque...
Me laissant aller, mon corps disparaît et l'autre ne voit en moi que l'âme. Je ne suis plus moi, mais moi. L'autre que je suis parfois, ivre.
Les phrases s'étaient précipité dans mon esprit, n'arrivant pas à dire ce qui en moi brûlait. Le paysage de la fenêtre, le théâtre qui devant moi se déroulait chaque soir était immuable. Les rues devenaient vertes ou rouges, les habitations d'en face s'assombrissaient de plus en plus, les gens dormaient. Peu à peu le silence régnait dans la ville et autour de moi.
Transporté, j'étais ailleurs.
Trop écrit avait-il dit. Sans doute. Mais n'est ce pas pour moi un moyen de me convaincre que je sais encore écrire, manière de me leurrer, de me dire que je n'ai pas trop perdu de mon "talent", je préfère parler d'aisance.
Ecrire.
Ce qui fut simple devint compliqué et la pesanteur, le sujet, n'en était que plus dur. Pourquoi certaines choses nous sont elles insaisissables ? Pourquoi notre vie est-elle faite d'obligations, de devoirs autan moraux que formels ?
Oui, ce texte ne te parle pas, il n'a pas de sens pour toi... Pourtant, il en est plein... Tout dépend comment tu le lis...
Unique était alors le sentiment de l'ivresse, de la communion, des retrouvailles. Je m'étais promis de ne pas boire, de demeurer sobre, au moins les premiers jours de Paris. Pari non tenu. Pari perdu. Abstinence improbale et impossible. Sacrilège ramadanesque.
Ce n'est que seul que j'arrive à écrire, dans le silence, la pénombre de la chambre à peine éclairée par une bougie dont les ondulations donnent à la lumière la consistance des vagues, chambre où les murs deviennent rivages et où mon âme erre tel un poisson, non un mollusque, sans corps, malléable, flasque...
Me laissant aller, mon corps disparaît et l'autre ne voit en moi que l'âme. Je ne suis plus moi, mais moi. L'autre que je suis parfois, ivre.
Les phrases s'étaient précipité dans mon esprit, n'arrivant pas à dire ce qui en moi brûlait. Le paysage de la fenêtre, le théâtre qui devant moi se déroulait chaque soir était immuable. Les rues devenaient vertes ou rouges, les habitations d'en face s'assombrissaient de plus en plus, les gens dormaient. Peu à peu le silence régnait dans la ville et autour de moi.
Transporté, j'étais ailleurs.
Trop écrit avait-il dit. Sans doute. Mais n'est ce pas pour moi un moyen de me convaincre que je sais encore écrire, manière de me leurrer, de me dire que je n'ai pas trop perdu de mon "talent", je préfère parler d'aisance.
Ecrire.
Ce qui fut simple devint compliqué et la pesanteur, le sujet, n'en était que plus dur. Pourquoi certaines choses nous sont elles insaisissables ? Pourquoi notre vie est-elle faite d'obligations, de devoirs autan moraux que formels ?
Oui, ce texte ne te parle pas, il n'a pas de sens pour toi... Pourtant, il en est plein... Tout dépend comment tu le lis...
lundi, octobre 08, 2007
Paris...
En vérité, le lieu que j’occupais depuis deux semaines n’était pas désagréable sans être réellement beau ou confortable. Il était juste bien. Un type de lieu convenu, où l’on imagine bien un étudiant vivre. Le désordre était courant et malgré mes efforts éparts de mettre de l’ordre dans mes affaires, la chambre dégageait sans cesse une impression de passage, de temporaire.
J’avais une vue sur la rue. Cela m’enchantait beaucoup. De ma fenêtre, je voyais les têtes des passants, les toits des voitures. En face, évoluaient quelques familles, qui, le soir venu se rassemblaient toutes devant la télévision et je pouvais regarder avec eux ce qui passait sur les différentes chaînes. Je m’étais même étonné à essayer de comprendre les gens à travers ce qu’ils regardaient. Des enfants jouaient dans leurs chambres, un couple d’amoureux qui occupaient le plus haut étage de cet immeuble typiquement parisien donnait, parfois, son amour en spectacle.
Une vie parisienne, comme celle que l’on voit dans les films, la nonchalance en moins. Parfois, le stress du temps qui passe trop vite, où alors trop lentement. Et puis ce bruit qui ne cesse jamais qui nous fatigue. Le bruit, toujours le bruit…
Au Louvre, où j’aime marcher pendant les nocturnes, j’oublie l’instant d’un voyage, le bruit, la vitesse, le stress, la précarité…
J’avais une vue sur la rue. Cela m’enchantait beaucoup. De ma fenêtre, je voyais les têtes des passants, les toits des voitures. En face, évoluaient quelques familles, qui, le soir venu se rassemblaient toutes devant la télévision et je pouvais regarder avec eux ce qui passait sur les différentes chaînes. Je m’étais même étonné à essayer de comprendre les gens à travers ce qu’ils regardaient. Des enfants jouaient dans leurs chambres, un couple d’amoureux qui occupaient le plus haut étage de cet immeuble typiquement parisien donnait, parfois, son amour en spectacle.
Une vie parisienne, comme celle que l’on voit dans les films, la nonchalance en moins. Parfois, le stress du temps qui passe trop vite, où alors trop lentement. Et puis ce bruit qui ne cesse jamais qui nous fatigue. Le bruit, toujours le bruit…
Au Louvre, où j’aime marcher pendant les nocturnes, j’oublie l’instant d’un voyage, le bruit, la vitesse, le stress, la précarité…
Inscription à :
Articles (Atom)