dimanche, janvier 22, 2006

Le ciel de l'oubli

J’ai regardé le ciel et j’ai pensé, revu, repensé tout ce qui, il y a deux ans de cela, m’avait fait tourmenter pendant une année et demi. Des jours sont passés, des pensées sont révolues, j’ai marché et fuis des kilomètres pour changer d’air, changer de vie l’instant d’un voyage, loin de tout. Paris est venue à mon secours, ma ville préférée celle que j’aime et qui me comprend.

J’ai passé tous les jours du mois d’août dans un seul petit parc, assis sur un banc. J’ai fais 28 photos, du même cloché, 28 photos sur le temps qui passe, la chaleur, la lumière et la pluie.

J’ai passé des jours à ne rien faire que marcher, errer sans but de ruelles en parcs… De rencontre en rencontre, passant le temps, passant la vie. J’ai parlé avec Paris et ses gens.

Puis je t’ai revu sur les marches de ce Montmartre qui était le mien.

Tu étais étonnée. Je t’ai dis que je séjournais pas très loin, chez un ami. Tu riais.

On a marché deux jours ensemble. J’ai bu une bière, tu as pris un cola.

J’aime les excès, toi toujours aussi raisonnable.

Je t’ai dis adieu à une station de métro, celui qui t’emmène loin de moi, de mes pensées.

Je me suis retourné et tu fuyais déjà. Je t’oubliais un peu…

Je marchais de plus en plus vite, de plus en plus loin…

Dehors la lumière était rouge, un soleil immense se reflétait sur la seine.

L’ambiance surréelle des adieux, ceux qui nous font du bien.

Entré dans un bar, une, deux, trois… Je ne sais plus combien j’ai bu.

Un ami est venu, m’a rassuré, j’ai encore bu. Cette nuit là je l'ai passée dans la rue. Cette nuit d’adieux que je voulais terrible.

Vers 5 heures du matin, il faisait encore chaud. Je te savais lointaine.

J’étais content, rassuré, guéri du mal que tu étais devenue pour moi.

Les jours se lèvent si lentement sur Paris…

Les jours d’après étaient plus faciles à supporter... Je suis sorti en boite et j’ai connu d’autres. J’ai embrassé et fais l’amour avec toutes celles que j’ai trouvé, celles qui voulaient bien de moi.

De la négligence de soi se crée l’amour de soi. Et de l’oubli de toi, renaît l’autre.

10 commentaires:

ORchea a dit…

c'est émouvant, touchant, profond, réel, sincère...
Que dieu t'aide à retrouver une personne digne de ton amour pour elle.

OthRez a dit…

oh lalala .. tu le flattes orchea .. :P
Au fait c pr ça ke tu te décommandais tt le temps ? Ya 7allouf, hanni chedditek bel kemcha :P

Plus serieusement c vrai ke c émouvant .. prkoi ta po pris de num demail de dede .. wella hakkeka 3al fazza tu voulais souffrir ?

Anonyme a dit…

Ton post a remonté une larme à mes yeux .. et des souvenirs .. bien bien loins .. comme toi j'ai erré dans les rues de µParis .. dans les parcs .. et j'ai bu dans les bistrots .. mes adieux à moi .. c'était dans un hall sinistre d'Orly .. j'avais tout le chemin retour pour laisser échapper ces larmes que j'ai retenu ..

Contrairement à toi .. je hais Paris !

rasta_raf a dit…

http://www.afrik.com/article9249.html regarde ce lien on i parl de nesnoos !!!

Xander a dit…

merci, merci pour la pub rasta...

>othrez : oui, je voulais souffrir... C une exp à vivre aussi. Je pense que j'aurais bien pu ne pas en souffrir du tout, mais toute la beauté de la vie est de faire comme si tout ne va pas tant dis que tout est "under control"...
Hé oué, c une certaine conception des choses... tordue comme moi :-p

> Orchea : Merci mais je pense que je pourrais bien m'en sortir tout seul pour trouver une copine à mon gout ;-)

Xander a dit…

Merci Infinity !
Cette pensée perso me touche beaucoup, cependant, je suis en pleine période d'examens et j'aurais encore deux examens à passer le lundi donc l'un est très important.
Je m'en veux d'avoir raté l'autre meeting et donc je voulais vraiment être présent cette fois, mais je pense que je ne pourrais pas.
Si jamais j'arrive à bien me préparer peut être que je passerais pendant quelques minutes mais sinon ca sera pour la prochaine fois. Sans doute en février je présume.
En tout cas, je vais tout faire pour y être !

Anonyme a dit…

Je n’ai jamais été à Paris, mais j’ai déjà l’impression d’y être, de l’aimer…On est tous passé par là, sinon, on y passera forcément un jour ou l’autre. Mais la différence qui réside entre l’un et l’autre, c’est la façon avec laquelle chacun réagit. J’aime bien la tienne, je trouve qu’elle est si transparente, si spontanée, si pure…tu es si touchant nannous!!

OthRez a dit…

nanouss ! :D

Anonyme a dit…

Deux ans après je commence à bien réaliser combien la vie peut être cruelle des fois,tu m'as vidé de tous mes mots comme diré l'autre, ma main tremble sur le clavier, je suis dsl pour tout cke j'ai fait et ki m'dépasse..je n'oubliré jamais ces kk heures passées sous la pluie..

Anonyme a dit…

Cette note m'a énormément touché. Paris c'est aussi MA ville alors j'étais touché par les mots que tu as trouvé pour exprimer tes sentiments. Moi aussi il m'est arrivé d'errer dans les rues sans savoir où j'allais, me laissant emporter par je ne sais quoi...